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Posté par Croc en stock, dans Actualités des dinosaures, le 49 790

En cette année 2014 le concours des noms inhabituels de dinos se poursuit, après Anzu voici Vahiny et Zby


Kristina Curry Rogers & Jeffrey A. Wilson (2014) Vahiny depereti, gen. et sp. nov., a new titanosaur (Dinosauria, Sauropoda) from the Upper Cretaceous Maevarano Formation, Madagascar. Journal of Vertebrate Paleontology 34(3): 606-617


Vahiny un titanosaure malgache beaucoup plus rare que Rapetosaurus. Il est proche du Jainosaurus indien.


Octávio Mateus, Philip D. Mannion & Paul Upchurch (2014) Zby atlanticus, a new turiasaurian sauropod (Dinosauria, Eusauropoda) from the Late Jurassic of Portugal. Journal of Vertebrate Paleontology 34(3): 618-634

Les fossiles de Zby atlanticus furent dans un premier temps attribués au Turiasaurus. Bon j'ai quelques modifications à faire pour le paleowiki.


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Edité le 07/05/2014 à 12:15 par croc en stock

Posté par Velou, dans Vos créations, le 47 510

Un petit come-back avec un dessin représentant le site d'Angeac, avec certes quelques spéculations mais je pense assez proche de la faune et la flore de l'époque :



Je me suis basé sur des plantes citées dans la publication de 2012 : sortes d'araucarias et de cupressacées (cheirolepidiacées) et Williamsonia.

Pour les dinos, il s'agit d'un "petit" sauropode sans doute proche de Turiasaurus, cité dans l'article, puis d'un iguanodonte (basé sur Matellisaurus) et un théropode (basé sur Neovenator).

J'ai également spéculé avec un crocodile (Goniopholis) et un ornithocheiruidae, fossiles présent dans quelques formations d'âge similaire d'Europe.

Le dessin est un peu plus grand vers le bas et la gauche, mais ça ne rentrait pas dans le scanner.

c'est un peu un dessin "10 ans" mais c'est la première fois que je fais des dinos à l'encre de chine. L'original est tout de même mieux...

Posté par Lolo, dans Débutants, le 3 249

En sait-on plus sur le Sauropode ? J'ai pas vu beaucoup de photos, il me semble bien que son fémur présente des caractéristiques des Titanosauriformes... sa taille est d'autant moins étonnante !

Pour rappel, les records en fémur:

Amphicoelias: estimé entre 3.10 et 4 m !
Supersaurus: estimé à 2.60 m
Argentinosaurus: estimé à 2.40 m
Brachiosaurus brancai: estimé à 2.35 m
Turiasaurus: 2.22 m
Lusotitan et Paralititan: environ 2 m

Tous ne sont pas des Titanosauriformes, ou du Crétacé.

Posté par Webmaster, dans Actualités des dinosaures, le 71 425

Article publié sur PaleoNews: https://dinonews.net/rubriq/paleonews.php?id=12


L'année 2010 a dévoilé des richesses paléontologique et l'énorme potentiel des carrières d'Angeac-Charente (Sud-Ouest de la France). Sur des centaines de mètres carrés s'étend un gisement fossilifère exceptionnel par la quantité d'ossements et par leur préservation. Il contient également des fossiles des plus gros dinosaures sauropodes d'Europe. Autre intérêt: l'appartenance du site au Crétacé inférieur, époque dont peu de fossiles nous sont parvenus. Autant d'atouts à ne pas laisser de côté...


Vue générale du site de fouilles, été 2010. Photo: Lexovisaurus



Les premiers chercheurs à avoir pris en charge les fossiles du site sont Jean-François Tournepiche, archéologue conservateur chargé des collections d'archéologie au musée d'Angoulême et Didier Néraudeau, paléontologue du laboratoire Géosciences de Rennes 1.


Récit des fouilles par le dessinateur Mazan



Maintenant que la première campagne de fouilles a eu lieu, comment les recherches vont-elles s'organiser pour les années à venir? Qui va étudier quoi?

Dans une interview exclusive pour DinoNews, le paléontologue Ronan Allain, du Muséum National d'Histoire Naturelle, fameux spécialiste des dinosaures, nous explique que le site d'Angeac a bénéficié de fonds du CNRS, qui seront sans doute reconduits pour les prochaines années. Et il y a du travail pour au moins 10 à 15 ans vu la richesse du site.

Ainsi, selon Ronan Allain, étant donné le caractère exceptionnel du site, Angeac va bénéficier d'une étude collégiale. C'est-à-dire qu'il a été décidé une répartition du travail dans différents instituts et différents chercheurs, principalement en France. Il s'agit sans doute d'une première de ce type, qui va permettre la collaboration des paléontologues français et de leurs équipes.

Tout d'abord, l'ensemble du travail sera coordonné par Didier Néraudeau. C'est le premier paléontologue qui est arrivé sur le site. De plus c'est une région qu'il connaît bien puisqu'il en est originaire, même s'il travaille aujourd'hui à Rennes. Enfin, spécialiste des environnements du Crétacé, on peut dire que Didier Néraudeau n'en est pas à son coup d'essai dans la région: avec Vincent Perrichot, et André Nel du Muséum national d'histoire naturelle de Paris, il anime depuis plusieurs années un groupe de recherche spécialisé dans l'étude de l'ambre, cette résine fossile qui a permis au paléontologue une série de découvertes impressionnantes. Dans le cadre de ce travail, il lui est arrivé de fouiller des sites tout près d'Angeac.


Didier Néraudeau, croqué par Mazan



Ensuite, concernant les dinosaures d'Angeac, voilà la répartition prévue, toujours selon Ronan Allain:

- Jean Le Loeuff à Espéraza va s'occuper des Sauropodes (des genres proches des Turiasaurus ou Tastavinsaurus, représentés pour l'instant par des vertèbres, des os des pieds et des membres (fémur, humérus) et plusieurs dents);

- Eric Buffetaut va s'occuper de tout ce qui est Ornithopode (pour l'instant représentés par une dent et quelques os);

- Ronan Allain s'occupera des carnivores, autrement dit les théropodes (80% des os exhumés cet été correspondent à un dinosaure proche des Allosauridés);

- Jean-Michel Mazin et Joane Pouech vont s'occuper des micro-restes avec Romain Vullo, dans la lignée du travail qui a été réalisé à Cherves;

- Didier Néraudeau, en plus de la coordination, s'occupera de la partie sédimentologie, stratigraphie et taphonomie, autrement dit des conditions de formation du gisement, à la fois au niveau des couches géologiques ainsi que des phénomènes de fossilisation.

Les premières publications vont sortir rapidement, surtout ce qui concerne le bois fossilisé puisque Bernard Gomez, paléobotaniste de Lyon, les a déjà étudiés. Edwige Masure de Paris 6 s'est déjà occupée de tout ce qui est micro-restes pour la datation du site, avec David Batten en Angleterre.


Approfondissement du premier sondage sous l'oeil attentif de J.-F. Tournepiche et Ronan Allain. Photo: Lexovisaurus



Il y aura ensuite la place pour un étudiant en thèse. Ronan Allain nous a confié en effet:
"Là avec Angeac, je pense qu'une des choses que l'on a derrière tous en tête sur le projet, c'est peut-être de mettre rapidement un étudiant en thèse, parce qu'il y a vraiment un bon projet et pas mal de choses à faire."
"(...) Mais on ne sait pas quoi. Est-ce que ce sera l'étude d'un animal précis ou est-ce que ce sera quelque chose de plus large? On ne sait pas encore. Mais c'est une chose sur laquelle on va réfléchir très rapidement puisqu'il faut qu'on fasse des demandes de financement avant la fin de l'année."

Selon Jean-Michel Mazin (laboratoire Paléoenvironnements et paléobiosphère de Lyon), qui a étudié les microfossiles dans le gisement légèrement plus ancien de Cherves, situé plus à l'ouest, "le site d'Angeac est une aubaine, car il s'intercale entre la fin du Jurassique (site de Cherves) et le Crétacé moyen des Charentes (sites de Jarnac ou d'Archingeay), nous offrant ainsi l'opportunité d'accéder à une séquence inédite de l'histoire". Grâce à l'analyse des microfossiles, se profile l'opportunité de retrouver des dents d'animaux de petite taille, parmi lesquelles figureront peut-être celles des représentants des premiers mammifères terrestres. "Parce qu'on ne retrouve souvent pas plus d'une dizaine de ces dents microscopiques par tonne de sédiments, ce sont un peu les pépites d'or du paléontologue"...

Quant à Bernard Gomez, il y a déjà découvert une espèce de conifère jamais décrite dans un gisement français: "Dans le premier échantillon qui m'a été confié, j'ai pu observer une grande quantité de feuilles appartenant à l'espèce Watsoniocladus, associées à des organes reproducteurs qui lui appartiennent aussi sans doute."
Pour le chercheur, c'est le signe que l'environnement en place à cette époque devait s'apparenter à la zone inondable d'un cours d'eau de faible puissance, couverte d'une forêt peuplée principalement, peut-être même exclusivement, de cet arbre encore mal connu.

(...)

Des premiers résultats prometteurs, un gisement qui renferme des trésors paléontologiques et une équipe de chercheurs motivée. Les carrières d'Angeac n'ont pas fini de faire parler d'elles...


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Edité le 06/11/2010 à 12:59 par Webmaster

Posté par Webmaster, dans Actualités des dinosaures, le 19 438


Logo du site - Copyright Mazan



Suite au premier sondage effectué en début d'année 2010, il est clair que la carrière d'Angeac-Charente renferme vraisemblablement sur plusieurs centaines de mètres carrés des trésors paléontologiques en nombre, datés du Crétacé inférieur, soit entre 145 et 110 millions d'années environ, une période où l'on a peu de fossiles par ailleurs. De plus, la roche dans laquelle sont pris les fossiles (un mélange d'argile et de lignite) devrait permettre de trouver un certain nombre d'ossements intacts, ou peu dégradés. En outre, la société Audoin, qui exploite la carrière, coopère de manière exemplaire avec les scientifiques. L'accès au site est donc garanti en toute sécurité. Enfin, la couche fossilifère étant dans une carrière exploitée, enfouie sous plusieurs mètres d'alluvions et régulièrement inondée, les fossiles ne sont pas accessibles au pillage, ce qui garantit leur conservation.
La diversité des fossiles mis au jour lors du sondage préliminaire était déjà prometteuse: dinosaures sauropodes et théropodes, tortues, crocodiles, mais également de nombreux restes de végétaux. Les fossiles extraits sont stockés à proximité au Musée d'Angoulême, dont Jean-François Tournepiche est le conservateur chargé des collections d'archéologie. Didier Néraudeau, du laboratoire Géosciences de Rennes 1 est venu prêter main forte pour l'étude et l'identification des fossiles de vertébrés.
Décision est donc prise de débuter les fouilles sur le site, à plus grande échelle. Il faut cependant du temps pour les organiser, et surtout attendre des conditions favorables, c'est-à-dire une baisse du niveau de la nappe phréatique de la Charente, donc pas avant la fin de l'été 2010.


Invité à venir voir les fouilles par Jean-François Tournepiche, le dessinateur de BD Mazan a dessiné presque au jour le jour l'évolution des fouilles. Photo: Isabelle Louvier



La première campagne de fouilles a ainsi eu lieu pendant vingt jours, de fin août à début septembre, par une équipe coordonnée par le Musée d'Angoulême et le laboratoire Géosciences Rennes (CNRS / Université de Rennes 1), avec le concours de scientifiques et de techniciens du Centre de recherche sur la paléobiodiversité et les paléoenvironnements (CNRS / MNHN), de l'Université de Lyon et du Musée des dinosaures d'Esperaza (Aude).


Les fouilleurs au travail. Photo Isabelle Louvier



Cette première campagne a permis de mettre au jour plus de 400 ossements, dont plus de 200 pièces de grand intérêt. Ces dernières proviennent d'au moins 3 espèces de dinosaures, associés à des restes de deux types de tortues et de trois espèces de crocodiles.


Présentation de quelques fossiles récoltés cet été. Photo AFP - Philippe Messelet



En dehors des fossiles de vertébrés, l'un des principaux intérêts de la carrière, c'est qu'elle recèle aussi des plantes fossilisées, des pollens, des spores et des algues. Ce qui signifie qu'à partir du gisement, on devrait être capable de reproduire tout le paléoenvironnement, autrement dit l'écosystème de cette période.
Le gisement est d'autant plus exceptionnel que les os sont présents en grand nombre, mais aussi remarquablement bien conservés, suite à leur enfouissement rapide dans les dépôts argileux d'un marécage qui s'étendait sur la région d'Angeac-Charente au cours du Crétacé inférieur.
Les os sont fossilisés à Angeac dans une argile, un sédiment très "gras" qui les a englués rapidement. Cela les a protégés de l'usure et de la cassure. La plupart des os ont gardé ainsi leur aspect d'origine, lisse et brillant, comme s'ils appartenaient à des squelettes ne datant que de quelques années. Selon Didier Néraudeau, les fossiles sont parfois si bien sauvegardés que si un dinosaure a été mordu par un autre animal, l'os en a parfois gardé la trace. Trois groupes de dinosaures ont été identifiés:
1- de grands dinosaures herbivores (35 à 40 mètres de long) de type sauropode, proches des Turiasaurus ou Tastavinsarus du Crétacé d'Espagne, représentés à Angeac par des vertèbres, des os des pieds et des membres (fémur, humérus) et plusieurs dents.
2- des petits dinosaures herbivores de type ornithopode, dont on cherche encore à déterminer précisément les groupes, car nous n'en possédons que quelques restes (une dent et quelques os).
3- des carnivores de taille moyenne de type théropode, proches des Allosauridés, les plus abondants à Angeac. En effet, près de 80% des os exhumés cet été à Angeac appartient à un dinosaure carnivore d'environ 9 mètres de long: pas moins de 5 individus, jeunes et adultes, ont été comptabilisés d'après le nombre de fémurs retrouvés.


Photo du fémur d'un théropode. Copyright: Didier Néraudeau (CNRS/Université de Rennes 1)



Mais la star de cette campagne de fouilles est sans conteste le fameux fémur de sauropode, d'au moins 2,20 mètres de long. C'est la pièce la plus remarquable, parce qu'elle est complète et appartient à un sauropode géant d'une taille encore inconnue en Europe (sans doute dans les 30 à 40 mètres de long, pour 40 tonnes). Le record du plus long fémur de dinosaure jamais trouvé en Europe aura tenu deux petites semaines pour les Espagnols de Riodeva, près de Teruel, dans l'est du pays. "Leur" fémur gauche avait été mesuré à 1,92 m...


Photo du fémur de sauropode mesurant plus de 2,2 mètres de long. Crédits photo: GrandAngoulême 2010 - P. Blanchier



Et le gisement semble promettre d'autres surprises. Ainsi Jean-François Tournepiche a-t-il révélé qu'une extrémité d'un autre fémur avait été identifiée et que celle-là était "20% plus grosse" que celle du fémur retrouvé entier... Le site s'étendant sur plusieurs milliers de mètres carrés, on peut penser à de nombreuses autres découvertes d'importance dans les prochaines années.

Le gisement d'Angeac apporte également de nombreux renseignements pour une période assez peu connue en paléontologie, le Crétacé inférieur. Il existe peu de gisements contemporains, ce qui rend celui d'Angeac d'autant plus important. En France, les dinosaures du Crétacé inférieur sont rares et ne sont connus, la plupart du temps, que par des restes fragmentaires. Ainsi seuls trois genres de dinosaures ont été identifiés à ce jour: l'ornithopode Iguanodon et les deux théropodes Genusaurus et Erectopus.
A quelques kilomètres de là, on pense bien sûr au gisement de Cherves-Richemont, sans doute plus âgé d'une poignée de millions d'années. Les restes, encore à l'étude, y sont moins colossaux, mais beaucoup plus nombreux. Ils attestent la présence de nombreux dinosaures, crocodiles et tortues. Il y aurait donc deux sites complémentaires côte à côte.
Il existe également en France un autre site riche en restes de dinosaures, à Esperaza dans l'Aude, mais les conditions d'extraction (un sol calcaire très dur) ne permettent pas d'y sortir de grandes quantités d'os chaque année.
Des faunes plus riches et probablement contemporaines du site d'Angeac ont été décrites en Angleterre (en particulier sur l'île de Wight) et en Espagne (dans la Province de Cuenca). Les faunes les plus remarquables de cette époque sont, sans conteste, celles de la Province Liaoning en Chine où ont été décrits les dinosaures carnivores à plumes. Une comparaison avec l'ensemble de ces faunes de dinosaures devra donc être entreprise pour déterminer les affinités et les particularités des dinosaures d'Angeac.

Il reste donc beaucoup à faire. Le travail scientifique ne fait que commencer...


Reconstitution du gisement d'Angeac-Charente au Crétacé inférieur - Copyright Mazan



A suivre...

Relire le 1er article: Angeac: histoire de la découverte de la carrière aux dinosaures.
Prochain article: Le site d'Angeac au cœur de la recherche paléontologique française.

Sur les forums de DinoNews: Sauropode charentais et Fouilles d'ANGEAC

Article publié sur PaleoNews: https://dinonews.net/rubriq/paleonews.php?id=11

Posté par Lexovisaurus, dans Débutants, le 20 414

Pour avoir eu entre mes mains les 7 ou 8 dents (sais plus) trouvé à Angeac, je confirme que ça ressemble pas mal à celle de Turiasaurus, et aux 2 dents de gauche (haut et bas) de Néosodon.
Du coup je rejoints ta conclusion.
(Mais bon, je ne suis pas du tout spécialiste en dinos et encore moins en sauropodes).

Posté par Croc en stock, dans Débutants, le 20 312

Pour comparer avec les dents d'Anjeac (dont on peut voir une belle photo dans le Figaro magazine d'aujourd'hui), voici les dents du Turiasaurus espagnol :




Des dents isolées plus ou moins semblables, sont connues en Angleterre, dans le Nord de la France ("Neosodon") et au Portugal et furent attribuées à des camarasauridés. Aujourd'hui elles sont attribuées à des Turiasauria.


"Neosodon"


La dent d'Anjeac que l'on voit dans le Figaro ressemble à la dent de "Neosodon" la plus élancée en bas à gauche.

Évidemment, on ne peut pas en tirer des conclusions définitives, mais il est possible qu'un Turiasauria soit présent à Anjeac.

Posté par Croc en stock, dans Débutants, le 23 591

Super tes dessins , c'est un concept qu'on devrait voir plus souvent.

Vu ce qui sort du site, Anjeac devrait bientôt acquérir une certaine célébrité, y compris au niveau mondial.

Au sujet du fémur de sauropode, avec ses 2,40 m, c'est de loin le plus grand fémur de dinosaures découvert en Europe. Le record précédent est un spécimen de 1,92 m présenté à la presse le 23 septembre dernier et provenant de Riodeva en Espagne, un site ayant déjà livré l'énorme Turiasaurus:

http://www.typicallyspanish.com/news/publish/article_27277.shtml


Le fémur d'Anjeac est aussi l'un des plus grands (si ce n'est le plus grand ?) au niveau mondial.
Le fémur d' "Antarctosaurus" giganteus d'argentine mesure 2,31 m, quant aux autres sauropodes géants comme Argentinosaurus, Argyrosaurus, Puertasaurus et Futalognkosaurus d'Argentine, leurs fémurs ne sont pas connus. C'est également le cas pour le Paralititan d'Egypte et "Amphicoelias" fragillimus des USA (Amphicoelias altus, plus petit, a un fémur dépassant légèrement les 2 m).

Posté par Gigy, dans Actualités des dinosaures, le 32 217

Euhelopus est chinois mais Turiasaurus est espagnol.

Posté par Lolo, dans Proposer des dossiers/articles, le 14 389

Voici un relevé de mensurations de (ces chers) Sauropodes, enfin de ceux que l'on cite souvent comme les plus grands; j'y joins Ampelosaurus, parce qu'il est de chez nous et que beaucoup l'ont vu de près... ça peut donner une idée de grandeur

Vertèvres:
La taille et la forme des vertèbres varient d'une famille à l'autre, alors la comparaison est juste informative. La plus grande cervicale retrouvée appartient à Sauroposeidon: 1.25 à 1.40 m; on aussi celle de Puertasaurus: 1.18 m, et celle d'un spécimen de B.brancai, estimée à 1.30 m.

Scapulocoracoïde:
Scapula et coracoïde sont souvent fusionnées; ici les Diplodocidae semblent les plus balèzes:
- Supersaurus: 2.70 m
- B.brancai: est. 2.60 m
- Diplodocus (CM84): 1.60 m
La scapula seule d'Ampelosaurus fait 0.91 m.

Humérus:
Celui des Brachiosauridae est plus grand, proportionnellement, que chez les autres Sauropodes.
- B.brancai: est. 2.40 m
- Lusotitan: 2.05 m
- Amphicoelias et Argentinosaurus: env. 1.80 m
- Turiasaurus: 1.79 m
- Paralititan: 1.69 m
- Lourhinasaurus et Isisaurus: autour d'1.50 m
- Ampelosaurus: 0.63 m

Radius:
- B.brancai: 1.24 m
- Turiasaurus: 1.18 m
- Lusotitan: 1.13 m

Ulna:
- B.brancai: 1.30 m
- Turiasaurus: 1.26 m
- Lusotitan: 1.15 m
- Ampelosaurus: 0.73 m

Bassin:
On retrouve les plus grands os chez les Diplodocidae:
- Seismosaurus, avec un ilion d'environ 1.40 m et un ischion d'1.20 m
- Diplodocus, avec un ilion d'1.09 m, un pubis d'1 m, et un ischion de 0.94 m; encore une fois le spécimen le plus grand de B.brancai fait exception avec son ilion de plus d'1.28 m et son pubis d'1.21 m.

Fémur:
Beaucoup pensent que le fémur est l'os à regarder et comparer pour déterminer la grandeur d'un sauropode.
- Amphicoelias: estimé entre 3.10 et 4 m !
- Supersaurus: estimé à 2.60 m
- Argentinosaurus: estimé à 2.40 m
- B.brancai: estimé à 2.35 m
- Turiasaurus: 2.22 m
- Lusotitan et Paralititan: environ 2 m
- Seismosaurus: vers 1.80 m
- Ampelosaurus: vers 0.84 m

Tibia:
- Argentinosaurus: 1.55 m
- Turiasaurus: estimé 1.36 m
- Lusotitan: 1.12 m
- Ampelosaurus: environ 0.60 m

Fibula:
- Turiasaurus: environ 1.44 m
- B.brancai: 1.34 m
- Lourhinasaurus: 1.16 m
- Ampelosaurus: 0.55 m

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Edité le 24/03/2008 à 16:01 par lolo

Posté par Velou, dans Publications paléontologiques…, le 14 982

Je remarque que je n'ai pas non plus Turiasaurus, est-ce que quelq'un l'aurait s'il vous plait ?

'A giant european dinosaur and a new sauropod clade'

Si quelqu'un l'aurait, je suis sur MSN

Merci.

Posté par Fifi, dans Dinosaures et Oiseaux, le 37 337

Mais je n'en doute point, il suffit de constater la présence de grands Torvosauridae en Angleterre et dans le nord de la Fr, le grand sauropode Turiasaurus en Espagne, mais aussi pas mal de grandes empreintes, la découverte de sauropodes, de théropodes (de petites et grandes tailles) et de stégosaures tentent à croire une "europo-morisson" (tel Lourihna au portugal), donc probablement à de grand dinosaures (il y a bien, je croit, du matos).

Posté par Gigy, dans Théories en discussion, le 12 124

Turiasaurus cotoyait au sein de la formation où il vivait des torvosauroidea géants et des allosauroidea

Posté par Van Helsing, dans Théories en discussion, le 12 138

Pour le gigantisme, c'est, à mon avis, JUSTEMENT pour ça que Turiasaurus a pu se développer sans de gros carnivores alentours. Voilà mon avis.

Posté par Lolo, dans Théories en discussion, le 12 280

Il y a des questions, qui pour moi, restent sans réponses sûres:

- Il est quasi-certain que tous les dinos avaient un ancêtre bipède; il est fort probable que celui-ci vivait au Trias moyen (ou environ) ... mais était-il Saurischien ou Ornithischien, donc plus proche d'un Eoraptor ou d'un Lesothosaurus ? Et pourquoi le bassin des dinos s'est-il différencié ainsi ?

- On a trouvé des Sauropodes partout sur la Terre, de toute taille, et à toutes les époques ... partout sauf au Canada. Pourquoi ? Au Crétacé des USA, on a pourtant quelques Sauropodes ...

- Enfin, à propos du gigantisme des Sauropodes ... ttes sortes de théories pour expliquer ça (protection contre les Theropodes notamment) ... mais pourquoi un Turiasaurus a-t-il atteint plus de 30m, alors que les Theropodes qui vivaient dans son coin n'avaient pas l'air plus gros que ça ?

Vos avis camarades !

Ps: si vous avez des questions de ce genre là, allez-y

Posté par Fifi, dans PaléoWiki, le 4 771

J'ai rajouté une image à Turiasaurus.
https://dinonews.net/wiki/index.php?title=Image:Turiasaurus.jpeg

Posté par Eragon, dans La paléontologie sur le Web, le 9 827

Citation de Eragon:
Citation de lemartien: Ca fait 143 maintenant


243


Je modifie pr Turiasaurus merci lolo.

Posté par Fifi, dans PaléoWiki, le 19 114

Ajout de Turiasaurus et d'Ornithodesmus !!!

Posté par Fifi, dans PaléoWiki, le 29 266

Je prépare Turiasaurus ok ?

Posté par Eragon, dans La paléontologie sur le Web, le 9 984

Ajout de Tsaagan et de Turiasaurus

 

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