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Résultat de votre recherche : 84 résultats

Posté par Webmaster, dans Actualités des dinosaures, le 117 289

On poursuit le rattrapage de 2022, en attendant les premières découvertes de 2023:

- Nouvelle étude sur le Spinosaurus, vu comme un dinosaure semi-aquatique.

- Des restes d'un spinosauridé découvert en Grande-Bretagne (Île de Wight) appartenaient au plus grand carnivore jamais découvert en Europe (plus de 10 mètres de long). Restes post-crâniens, trop fragmentaires encore pour savoir le nom de son espèce. Crétacé inf. (formation Vectis).

- Vectiraptor greeni, gen. et sp. nov.: nouveau droméosaure (sans doute du groupe des Eudromaeosauria) découvert en Grande-Bretagne (Île de Wight) dans la formation Wessex du Crétacé inf. (Barrémien), couche juste en-dessous de la formation Vectis. Matériel très fragmentaire (2 vertèbres et un sacrum partiels), appartenant à un individu de 2,5 à 3 mètres de long, de sans doute moins d'une dizaine d'années. Il est assez différent des espèces françaises Variraptor et Pyroraptor, qui sont vues par les auteurs comme membres probables des Unenlagiinae.

- Une vertèbre caudale confirme la présence d'un Abelisauridae en Egypte (formation Bahariya du Crétacé).

- Zuul crurivastator: l'ankylosaure dont la peau et les ostéodermes ont été exceptionnellement conservés montre des traces de combat avec d'autres congénères.

- Yuxisaurus kopchicki: nouveau dinosaure thyréophore basal, du début Jurassique de Chine, avec de nombreux éléments osseux découverts, dont 120 ostéodermes. Il avait été prépublié en 2021.

- Transylvanosaurus platycephalus: nouveau Rhabdodontidae nain du Crétacé sup. de Roumanie (Bassin de Haţeg).


- Paralitherizinosaurus japonicus, un nouveau thérizinosaure japonais, décrit à partir de quelques ossements (vertèbre et main partiels dont une partie a été précédemment décrite en 2008).

- Jakapil kaniukura, un nouveau petit thyréophore basal, le 1er d'Argentine, du Crétacé sup.

- Un bonebed de Lesothosaurus diagnosticus en Afrique du sud montre que cet ornithischien vivait en groupe. Il atteignait sa taille adulte vers l'âge de 6 ans, mais sans arrêter complètement sa croissance après.

- Bashanosaurus primitivus, l'un des premiers stégosaures, vivait en Chine au milieu du Jurassique (Bajocien).

Posté par Webmaster, dans Actualités des dinosaures, le 30 340

Nouveau dinosaure français en 2017: Matheronodon provincialis.

Dinosaure Rhabdodontidé datant du Campanien supérieur (Crétacé il y a entre 74 et 72 millions d'années), mis au jour à Velaux-La Bastide Neuve dans les Bouches-du-Rhône depuis 2002. Matheronodon provincialis avait un bec et un nombre réduit de dents à la morphologie unique, qui opéraient à la manière de ciseaux lorsque les mâchoires se fermaient et les dents se croisaient, lui permettant de couper les plantes avant ingestion.
Dans plusieurs localités en Europe où les Rhabdodontidés ont été trouvés, la végétation inclut des plantes à grandes feuilles très fibreuses, dont les tous premiers palmiers. Matheronodon, ainsi que les autres rhabdodontidés, se nourrissaient probablement de telles plantes et ils étaient sans doute des consommateurs spécialisés de ces feuilles coriaces.



Le nom de genre est en l'honneur de Philippe Matheron, qui fut en 1869 le premier à décrire des restes de dinosaures de cette famille en Provence, le Rhabdodon priscus. Les 2 autres membres de cette famille sont Mochlodon et Zalmoxes.

Ces dernières années, les efforts sur le terrain de Xavier Valentin, Géraldine Garcia (CNRS /Université de Poitiers), Pascal Godefroit (IRSNB, Belgique), Bernard Gomez (CNRS/ ENS Lyon/Université Claude Bernard) et de l'association de recherche Palaios, en appui avec la commune de Velaux et le conseil départemental des Bouches du Rhône avaient déjà permis la découverte de très nombreux fossiles dans cette localité des Bouches-du-Rhône: le sauropode Atsinganosaurus velauciensis, des crânes du crocodile Allodaposuchus precedens, des restes de tortues, des dents de dinosaures carnivores, des ossements de dinosaures cuirassés et de reptiles volants.

Référence: Pascal Godefroit et al., Extreme tooth enlargement in a new Late Cretaceous rhabdodontid dinosaur from Southern France, Scientific Reports, volume 7, Article number: 13098 (26 oct. 2017). Article en accès libre (licence CC BY).

Communiqué de presse du CNRS

Voir aussi: Nouveaux restes du titanosaure Atsinganosaurus à Velaux (Bouches-du-Rhône)

Posté par Troodon, dans Dinosaures et Oiseaux, le 25 018

Pour les nom de dinosaures voila se que je vous propose:
Rhabdodon
Lexovisaurus
Lophostropheus
Iguanodon
Plateosaurus
Poekilopleuron
Omosaurus
Neosodon
Compsognathus
Aepisaurus
Struthiosaurus
Variraptor
Tarascosaurus
Ampelosaurus

PS: si certain sont faux merci de le faire remarquée.

Posté par Croc en stock, dans Débutants, le 19 415

Salut jerraptor ! Ce livre est la version française de l'ouvrage The Princeton Field Guide To Dinosaurs sorti en 2010. Il a fallu un petit moment pour que ce bouquin soit publié en français, mais au moins il est sorti. Bien sûr il a été rédigé avant 2010 donc tous les dinosaures décrits en 2010 (environ 80 espèces, un record !) et lors des années suivantes sont absentes. Par contre, il faut quand même préciser que Gregory S. Paul a ses propres points de vue sur la taxonomie et la classification des dinosaures. Des points de vue rarement partagés par la majorité des paléontologues. Dans le livre il précise bien que la phylogénie et la taxonomie qu'il présente n'est pas formelle et est arbitraire. Mais le plus gênant c'est que pour bon nombre d'espèces, il balance des recombinaisons de noms sans aucunes justifications (par exemple plaçant plusieurs espèces de centrosaurines ou de lambeosaurines, de carcharodontosauridés ou d'abélisauridés dans un seul genre). Pareil pour la classification des taxa de rangs supérieurs qu'il utilise pour certaines espèces et qui est différente de celles adoptées par la majorité des chercheurs. Pour ne rien arranger, le livre est truffé d'erreurs en tout genre comme sur la répartition géographique et stratigraphique de certains genres ou de certains groupes. Par exemple pour les rhabdodontes il est écrit iguanodontiens de taille moyenne limités à la fin du Crétacé inférieur d'Amérique du Nord. Alors que ces animaux ne sont pour l'instant connus que dans le Crétacé supérieur d'Europe. C'est aussi un festival de fautes dans les noms des dinosaures. Parfois seul le genre est concerné, parfois ce n'est que l'espèce, et parfois c'est à la fois le genre et l'espèce. Ces fautes existaient déjà dans la version originale et n'ont pas été corrigées dans la vf. Quelques exemples :

Arenyasaurus au lieu de Arenysaurus

Puertosaurus roulli au lieu de Puertasaurus reuili

Pycneosaurus au lieu de Pycnonemosaurus

Kryptops palios au lieu de Kryptops palaios

Le problème c'est que les jeunes générations et les non initiés vont être induits en erreur par la taxonomie fantaisiste utilisé par Greg Paul (car dans la plupart des cas non validée par des articles scientifiques), sans compter les fautes dans les noms des bestiaux. Les lecteurs non avertis risquent d'être par la suite un peu perdu avec ce qu'ils vont découvrir dans d'autres livres ou sur le net.

Pour ne pas rester que sur du négatif, le livre est quand même riche d'illustrations de squelettes d'espèces souvent peu représentées dans les bouquins (même s'il y a aussi des reconstructions où les proportions semblent très exagérées (cf. Atlasaurus). Et je crois que c'est le premier atlas des dinosaures qui mentionne les étages et sous-étages durant lesquels a vécut chaque espèce (et plus uniquement les moins précis Jurassique supérieur ou Crétacé inférieur). Ce qui en soit est déjà une petite révolution pour une encyclopédie sur les dinosaures destinée à un large public.

Posté par Croc en stock, dans Actualités des dinosaures, le 3 894

Petit rappel sur la découverte du fameux site Campano-Maastrichtien de Lo Hueco à Fuentes dans le centre-est de l'Espagne.

http://www.adif.es/es_ES/comunicacion_y_prensa/fichas_de_actualidad/ficha_actualidad_00041.shtml

Le site fut découvert en 2007 à la suite de travaux pour la réalisation d'une ligne ferroviaire reliant Valence à Madrid. Le gisement contient une énorme quantité de restes de vertébrés parmi lesquels une profusion de tortues, crocodiles et dinosaures (peut être morts à la suite d'une tempête). Ces derniers sont représentés par des restes de Rhabdodontidés, d'ankylosaures, et au moins deux types de Dromaeosauridés. Mais les dinosaures les plus nombreux sur le site sont les titanosaures dont on a recensé au moins 40 individus dont une vingtaine de squelettes articulés à des degrés divers (et là il ne s'agit que des spécimens prélevés sur le tracé de la voie ferrée, imaginez ce qu'on peut encore trouver si les fouilles se poursuivent latéralement). Un premier examen des dents, des os crâniens, et des éléments postcrâniens, indique la présence sur le site de deux espèces de titanosaures, probablement nouvelles. Un premier article fut publié en 2013 et consacré à l'étude d'une boîte crânienne attribuée provisoirement à Ampelosaurus sp. (attribution qui ne fait pas l'unanimité). Un second article publié début 2014, a décrit les deux morphotypes dentaires de titanosaures présent sur le site. Un morphotype ressemble aux dents d'Atsinganosaurus de Provence, tandis que l'autre morphotype est quasi identique aux dents du nouveau titanosaure de Cruzy dans le Languedoc. Les dents et les os crâniens ont été trouvés séparément des squelettes articulés, de sorte qu'il est difficile pour l'instant d'attribuer tel ou tel morphotype à tel ou tel type de squelettes postcrâniens. Sans doute que la description de ces derniers (et celle de leur anatomie vertébrale en particulier) permettra de les identifier clairement.

La suite ici


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Edité le 16/08/2014 à 16:58 par croc en stock

Posté par Croc en stock, dans Actualités des dinosaures, le 18 902

Les os d'arco étaient présentés au Musée d'Histoire Naturelle d'Aix en Provence mais ses restes n'y sont peut être pas en ce moment. Le musée d'Aix organise une expo temporaire à l'office de tourisme de la ville jusqu'au 21 Septembre. On doit y voir une reconstitution du squelette de Rhabdodon créée à partir des deux squelettes de Vitrolles. Et la découverte d'Arcovenator et également abordée, mais je ne sais pas si les fossiles de l'animal s'y trouvent également.

Une video sur la modélisation du Rhabdodon.
http://www.youtube.com/watch?v=czwDBIHiwAk

On y voit aussi le fémur du rhabdodontidé adulte de petite taille mentionné dans l'article d'Ősi et al. (Phylogeny, Histology and Inferred Body Size Evolution in a New Rhabdodontid Dinosaur from the Late Cretaceous of Hungary) représentant sans doute un nouveau taxon.

Posté par Croc en stock, dans Actualités des dinosaures, le 23 508

Phil R. Bell, Federico Fanti, Philip J. Currie & Victoria M. Arbour (2013) A Mummified Duck-Billed Dinosaur with a Soft-Tissue Cock's Comb. Current Biology (advance online publication) doi: 10.1016/j.cub.2013.11.008

Un Edmontosaurus regalis "momifié" trouvé dans la Formation Wapiti dans l'Alberta, révèle la présence d'une petite crête crânienne entièrement constituée de tissus mous. L'existence d'une crête totalement non osseuse sur le crâne était jusque-là insoupçonnée chez les hadrosaures en général et chez Edmontosaurus en particulier.




Prieto-Márquez A, Wagner JR (2013) The ‘Unicorn' Dinosaur That Wasn't: A New Reconstruction of the Crest of Tsintaosaurus and the Early Evolution of the Lambeosaurine Crest and Rostrum. PLoS ONE 8(11): e82268. doi:10.1371/journal.pone.0082268
PDF

Toutes les illustrations de Tsintaosaurus avec une corne de licorne seraient à oublier. Après le réexamen et une réinterprétation des spécimens connus de Tsintaosaurus (incluant des morceaux de crêtes qui furent à l'origine attribués à un lambéosauriné indéterminé), et des zones articulaires des différents éléments de la crête, Prieto-Márquez et Wagner proposent une nouvelle reconstruction de celle-ci. La longue épine du tsintaosaure unicorne (qui était en fait inclinée vers l'arrière et non vers l'avant) ne représente en fait qu'une partie d'une crête lobée.

La nouvelle reconstruction de la crête de Tsintaosaurus avec en gris les éléments connus du crâne :


Pararhabdodon isonensis, un proche parent espagnol du Tsintaosaurus chinois, reconstitué ici avec une crête similaire.





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Edité le 13/12/2013 à 11:13 par croc en stock

Posté par Webmaster, dans PaléoWiki, le 37 304

Un peu de lecture par ce temps estival...
Croc en stock a rajouté de nouveaux articles et a remis à jour certains dinosaures sur le PaleoWiki:

- Arenysaurus
- Balaur
- Blasisaurus
- Canardia
- Nasutoceratops
- Mochlodon
- Pararhabdodon
- Rhabdodon
- Telmatosaurus
- Tsintaosaurus
et Zalmoxes.

Bravo pour tout ce travail!

Posté par Croc en stock, dans Actualités des dinosaures, le 49 707

Prieto-Márquez, A.; Dalla Vecchia, F. M.; Gaete, R.; Galobart, À. (2013). Diversity, Relationships, and Biogeography of the Lambeosaurine Dinosaurs from the European Archipelago, with Description of the New Aralosaurin Canardia garonnensis. In Dodson, Peter. PLoS ONE 8 (7): e69835.

PDF

Un nouveau dinosaure français!

L'hadrosaure Canardia garonnensis est un lambeosaurine basal apparenté à Aralosaurus du Kazakhstan. Canardia et Aralosaurus sont réunis dans le nouveau clade des Aralosaurini. Cela confirme les origines asiatiques de la plupart des hadrosaures d'Europe puisque les auteurs de l'article ont également créés le clade des Tsintaosaurini dans lequel figure outre le Tsintaosaurus chinois, le Pararhabdodon espagnol.

Canardia est aussi le premier dinosaure dont le nom de genre est crée à partir d'un mot français, le canard (évidemment). L'espèce est nommée d'après le département de la Haute-Garonne. Le spécimen de Larcan décrit par Bilotte et al. en 2010 et découvert un mètre sous la limite K-T est également attribué à cette espèce.


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Edité le 27/07/2013 à 12:16 par croc en stock

Posté par Croc en stock, dans Actualités des dinosaures, le 10 605

Voilà certaines de Cruzy :

Posté par Croc en stock, dans Actualités des dinosaures, le 41 248

Je n'ai pas l'article original du tarascosaure mais seulement la version "reprise" par Carrano :

http://www.dinochecker.com/papers/Tarascosaurus-salluvicus_LeLoeuff_and_Buffetaut_1991.pdf

Pour les os j'ai vu les photos dans le vieux livre dinosaure de France de Buffetaut et le fémur incomplet est également figuré dans l'article d'Osi et Buffetaut (2011) sur les théropodes du Santonien de Hongrie (avec une révision des abélisauroïdes européens) où il est fait mention de la découverte du nouveau spécimen provençal :

http://www.paleo.hu/stuff/pubs_pdf/osi/Osi%202011%20AnnPaleont.pdf


Pour le (ou les) rhabdodontes à longues épines neurales ont en a trouvé dans de nombreux sites, à Cruzy il y en a dont les longues épines neurales sont tordues latéralement dans plusieurs directions. Je ne sais pas si il s'agit de spécimens pathologiques ou si il s'agit de spécimens déformés au cours de la fossilisation.

Posté par Kuzanaguy, dans Actualités des dinosaures, le 41 258

Je suis tout à fait d'accord pour le Rhabdodon, croc. J'ai pu étudier et même découvert des épines neurales de ce dinosaure qui était étonnement longue pour ce genre.

J'ai vu également un scapula de plus de soixante centimètres et quelques os crâniens de bonnes tailles (jugale entre autre).Un ornithopode de grande taille et possédant une élévation dorsale (assez typique chez de nombreux hadrosaures mais apparenté aux iguanodontidés ) déambulait au milieu de la faune et de la flore du campanien supérieur du sud de la France.

Tu connais bien l'ostéologie du tarascosaure croc, intéressant. Si tu as des documents et articles détaillés sur le sujet je suis fort intéressé.

Posté par Croc en stock, dans Actualités des dinosaures, le 41 267

Le Tarascosaurus, c'est la moitié d'un fémur et deux ou trois vertèbres fragmentaires mais pas de maxillaire. Le maxillaire de Pourcieux ne peut pas lui être rapporté faute d'éléments de comparaisons. Et puis ils n'ont pas le même âge : Campanien inférieur pour Tarascosaurus et Campanien sup. ou Maastrichtien inf. pour le maxillaire isolé. Si ce dernier date du Campanien supérieur alors il pourrait appartenir au même genre que Arco en considérant (peut être à tort) qu'un seul genre d'abélisauridé est existé pour un même intervalle de temps (de 2 ou 3 millions d'années par exemple) sur l'île Franco-Ibérique.

Je pense (mais je peux me tromper) que la différence d'âge géologique entre les restes de Tarascosaurus et ceux mieux conservés d'Arco est trop importante pour avoir affaire au même genre. C'est assez rare de trouver un même genre (même avec des espèces différentes) à la fois dans le Campanien inférieur et le Campanien supérieur et ça concerne généralement des herbivores comme le Gryposaurus nord-américain. Chez nous il y a le Rhabdodon qui est connu du Campanien inférieur au Maastrichtien inférieur mais la taxonomie de cet animal est encore confuse. Au vu des nombreuses différences de morphologies dans les mâchoires et le reste du squelette (et la différence d'âge géologique de tous ces spécimens qui s'étale sur 10 à 12 millions d'années) je ne serais pas surpris que dans le futur, les rhabdodontides franco-espagnol explosent en plusieurs genres et espèces (comme pour Iguanodon).


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Edité le 06/01/2013 à 22:04 par croc en stock

Posté par PoSoPo123, dans Débutants, le 9 208

Tarascosaurus reptile de tarasque crétacé supérieur France Abelisauridae Théropodes Oui Ampelosaurus,Rhabdodon
Sarcosuchus imperator empereur des crocodiles charnus crétacé inférieur Afrique du Nord Thalattosuchiae Crocodiliens Oui Hadrosaures à proximité du lac
Microraptor petit voleur crétacé inférieur Chine Dromeosauridae Théropodes Oui insectes
Compsognathus jolie machoire jurassique supérieur Allemagne Compsognathidae Théropodes Oui insectes,mammifères
Coelophysis forme creuse Trias supérieur Amérique du nord Podokesauridae Théropodes Oui toutes sortes de petits animaux
Procompsognathus ancêtre de jolie machoire Trias supérieur Allemagne Procompsognathidae Théropodes Oui petits vertébrés
Dilophosaurus reptile à deux crètes Jurassique inférieur Arizona, Chine Halticosauridae Théropodes Oui charognard
Caudipteryx queue à plumes crétacé inférieur Chine Oviraptoridae Théropodes Oui insectes
Ingenia de Ingenia Khobur crétacé supérieur Mongolie Oviraptoridae Théropodes Oui petits vertébrés, protoceratops
Deinonychus terrible griffe crétacé inférieur Amérique du nord Dromeosauridae Théropodes Oui Tenontosaurus
Dromeosaurus reptile coureur crétacé inférieur Amérique du nord Dromeosauridae Théropodes Oui Lambeosaurus
Sinornithosaurus reptile oiseau de Chine crétacé inférieur Chine Dromeosauridae Théropodes Oui petits vertébrés
Variraptor voleur du Var crétacé supérieur France Dromeosauridae Théropodes Oui Rhabdodon
Oviraptor voleur d'œufs crétacé supérieur Mongolie Oviraptoridae Théropodes Oui Protoceratops
Buitreraptor voleur de la Buitrera crétacé moyen Argentine Dromeosauridae Théropodes Oui insectes
Xiphactinus épée rayon crétacé supérieur Kansas Poissons osseux Poissons Oui hesperornis
Quetzalcoatlus serpent à plumes crétacé supérieur Amérique du nord Ptérodactiloïdae Ptérosaures Oui poissons
Gallimimus qui imite la poule crétacé supérieur Mongolie Therizinosauridae Théropodes Non plantes

Posté par Croc en stock, dans Actualités des dinosaures, le 49 600

Attila Ősi, Edina Prondvai, Richard Butler & David B. Weishampel (2012) Phylogeny, Histology and Inferred Body Size Evolution in a New Rhabdodontid Dinosaur from the Late Cretaceous of Hungary. PLoS ONE 7(9): e44318.

PDF

Un nouveau Rhabdodontidae d'Europe de l'est.

Le genre Mochlodon qui fut considéré alternativement comme un synonyme de Rhabdodon puis de Zalmoxes est revalidé avec la description d'une nouvelle espèce, Mochlodon vorosi du Santonien de Hongrie. Ce rhabdodontide hongrois est en effet très proche phylogénétiquement (et géographiquement) d'un rhabdodontide du Campanien inférieur d'Autriche, Mochlodon suessi dont l'espèce est ressuscitée.

Selon les auteurs de l'article, Mochlodon serait une forme naine avec une longueur de 1,60 m à 1, 80 m, alors que le Zalmoxes de Roumanie dont la taille est ramenée à environ 2,50 m (au lieu des 3 à 4 m mentionné auparavant) serait proche de l'état ancestral des Rhabdodontidae et ne serait pas une forme naine. Quant au genre Rhabdodon maintenant limité géographiquement au sud de la France et à l'Espagne, il serait lui atteint de gigantisme avec une longueur pouvant atteindre 6 m (il habitait une île de plus grande taille que celles où vivaient Zalmoxes et Mochlodon).

En fait les très nombreux fossiles de rhabdodontidés trouvés en France (et dont bon nombre n'ont pas encore été décrits) proviennent de niveaux stratigraphiques différents (du Campanien inférieur au Maastrichtien inférieur) et présente une telle variabilité dans les tailles et les formes qu'ils appartiennent probablement a plusieurs espèces et peut être plusieurs genres. Certains étant de petites tailles et d'autres faisant figure de géants pour ce groupe d'ornithopode. Le site de Montplo à Cruzy a récemment livré l'une des plus grosse mandibule de Rhabdodontide trouvée en France et elle présente des proportions qui diffère nettement de celles d'une autre célèbre mandibule de Rhabdodon de Cruzy (provenant du site de Massecaps). Ces différences ne sont pas forcément dues à une différence d'âge individuelle de ces animaux. Elles pourraient aussi appartenir à des espèces différentes, mais pour le prouver ou l'infirmer il faudrait trouver davantage de spécimens (notamment articulés).

Posté par Croc en stock, dans Actualités des dinosaures, le 13 411

Non le site du Concavenator c'est Las Hoyas.

Lo Hueco c'est dans la même province mais c'est un site campano-maastrichtien. Il a été découvert à la suite de travaux pour la nouvelle ligne de chemin de fer Madrid/Valence. On y connait plusieurs milliers d'ossements de titanosaures dont une vingtaine de squelettes articulés ou partiellement articulés et plus ou moins complets. De nombreux restes crâniens ont également été recueillis. On y connait aussi des restes de Rhabdodon, d'ankylosaures, plusieurs spécimens de Dromaeosauridés appartenant à deux formes différentes (peut être règleront-il une bonne fois pour toute le problème Pyroraptor/Variraptor, sauf si ces spécimens espagnols s'avèrent différents des spécimens français) et une profusion de crocodiles et de tortues dont une nouvelle forme Iberoccitanemys (qui était autrefois placé dans le genre Elochelys).

http://www.adif.es/es_ES/comunicacion_y_prensa/fichas_de_actualidad/ficha_actualidad_00041.shtml

Posté par Seismosaure, dans Dinosaures et Oiseaux, le 7 874

Cool,génial,super,c'est trop bien

Posté par AgressiveHumanParasa, dans Dinosaures et Oiseaux, le 7 900

Merci pour l'info croc

Posté par Leolios, dans Dinosaures et Oiseaux, le 7 919

Tres interesant croc

Posté par Croc en stock, dans Dinosaures et Oiseaux, le 8 055

Rhabdodon n'est pas un Iguanodontidae mais le genre type des Rhabdodontidae, un groupe d'iguanodontien basal endémique du Crétacé supérieur d'Europe. Des animaux dont on ne sait pratiquement rien des débuts de leur histoire (il est possible qu'une dent trouvée dans le Crétacé inférieur de La Cantalera en Espagne appartienne à ce groupe) et on ne sait pas trop ou les situer par rapport aux autres iguanodontiens bien qu'on les rapproche du Tenontosaurus du Crétacé inférieur d'Amérique du Nord, lequel n'est pas un Rhabdodontidae. Récemment le Muttaburasaurus australien a été placé parmi les Rhabdodontidae mais cela demande confirmation.

Ce qu'on sait des rhabdodontides indiscutables c'est qu'ils vivaient sur les îles de l'archipel européen du Crétacé supérieur.

Rhabdodon vivait sur l'île Ibéro-Occitane (formée par la France et la péninsule Ibérique) du Campanien inférieur au Maastrichtien inférieur (~ 80 à 70 millions d'années). C'est le plus grand représentant du groupe avec une longueur de 5 à 6 m (peut être jusqu'à 7 m) et il est connu par un grand nombre de fossiles (mais malheureusement aucun crâne complet) découverts dans de nombreux sites, tant en Espagne que dans le sud de la France (d'Ouest en Est : Ariège, Aude, Hérault, Gard, Bouches-du-Rhône et Var). En plus de l'espèce type Rhabdodon priscus, une deuxième espèce Rhabdodon septimanicus a été nommée à partir d'une mandibule incomplète, mais cette deuxième espèce n'est pas reconnue par tous les paléontologues. Pourtant il est probable que Rhabdodon soit représenté par plusieurs espèces d'après les différences de robustesse et de morphologie de nombreux spécimens découverts dans le Campanien supérieur-Maastrichtien inférieur (une grande partie du matériel connu n'a pas encore été décrit et publié). Il est également possible que le Rhabdodon du Campanien inférieur (~ 80 MA) de Villeveyrac dans l'Hérault, représente lui aussi une forme distincte.


Les autres îles de l'archipel européen abritaient d'autres rhabdodontes. Le plus ancien est une forme qui n'a pas encore de nom et qui provient du Santonien (~ 85 millions d'années) de Hongrie. Ce nouveau genre représente la forme la plus petite du groupe avec une longueur d'environ 2 m.

Un rhabdodontide est présent dans le Campanien inférieur d'Autriche, il est connu par des restes d'un juvénile qui fut nommé Mochlodon, lequel fut ensuite considéré comme un synonyme de Rhabdodon avant d'être attribué récemment à Zalmoxes sp.

Au Maastrichtien inférieur (~ 70 MA) sur l'île d'Hateg (aujourd'hui en Roumanie) on trouvait un genre de rhabdodontide appelé Zalmoxes qui était représenté par deux espèces mesurant 3 m à 4,50 m de long. Ces spécimens roumains ont d'abords été placé dans le genre Mochlodon puis on les a considérés comme identique au Rhabdodon franco-espagnol, puis on a créé pour eux une espèce particulière de Rhabdodon avant d'être placés dans un nouveau genre (mais avec deux espèces). Ce n'est pas terminé puisque va bientôt sortir un article (je ne sais plus qui en est l'auteur) ou Zalmoxes est considéré comme un synonyme de Rhabdodon. Perso ça m'étonnerai que Rhabdodon et Zalmoxes soient congénériques vu les différences de morphologie que présente ces animaux (entre autres les vertèbres dorsales de Zalmoxes ont des épines neurales basses alors que chez Rhabdodon les épines neurales font jusqu'à trois fois la hauteur du centrum).

Zalmoxes est le rhabdodontide le mieux connu puisque les deux espèces que contient le genre sont représentées par des spécimens relativement complets, notamment au niveau du crâne.


Zalmoxes robustus


Zalmoxes shqiperorum

 

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