De nombreuses actualités à signaler sur les dinosaures...
On commence avec une nouvelle espèce: Diluvicursor pickeringi.
Dinosaure ornithopode d'Australie ayant vécu au cours de l'Albien (Crétacé, il y a environ 112 Ma), de proportions différentes de l'autre ornithopode local, Leaellynasaura.
L'holotype (un juvénile) a été découvert en 2005 mais a été décrit scientifiquement que cette année:
Les adultes devaient mesurer plus de 2m de long et peser quelques kg.
Référence: Herne et al. (2018), A new small-bodied ornithopod (Dinosauria, Ornithischia) from a deep, high-energy
Early Cretaceous river of the Australian–Antarctic rift system.
PeerJ 5:e4113; DOI 10.7717/peerj.4113 (article en accès libre)
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Vue d'artiste (P. Trusler) de la reconstitution de Diluvicursor pickeringi et de son paléoenvironnement (Eric the Red West):
Le biotope est riche, mais l'essentiel de ses fossiles reste encore à décrire...
Parmi les dinos, une vertèbre cervicale de Spinosauridé y a été décrite en 2011:
First spinosaurid dinosaur from Australia and the cosmopolitanism of Cretaceous dinosaur faunas. Paul M. Barrett et al., Biol. Lett. 2011 7 933-936; DOI: 10.1098/rsbl.2011.0466. Published 11 November 2011 (PDF)
Le biotope est riche, mais l'essentiel de ses fossiles reste encore à décrire...
Parmi les dinos, une vertèbre cervicale de Spinosauridé y a été décrite en 2011:
First spinosaurid dinosaur from Australia and the cosmopolitanism of Cretaceous dinosaur faunas. Paul M. Barrett et al., Biol. Lett. 2011 7 933-936; DOI: 10.1098/rsbl.2011.0466. Published 11 November 2011 (PDF)
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Nouvelle espèce de Sauropode décrite en 2018: Mansourasaurus shahinae.
Mansourasaurus est un Titanosaure égyptien daté du Crétacé supérieur (Campanien, entre 84 et 72 Ma) de la Formation Quseir de l'Oasis Dakhla. L'holotype devait mesurer 10 mètres de long pour 5 tonnes.
L'analyse phylogénétique montre une proximité importante avec les Titanosaures contemporains européens (Ampelosaurus, Lirainosaurus) et asiatiques (Nemegtosaurus), confirmant les liens entre Afrique et Eurasie au Crétacé sup et leur isolement des faunes américaines, ce que montraient déjà les nombreux restes de titanosaures retrouvés en France.
La présence des titanosaures était déjà avérée sur les continents sud-américain, européen et asiatique. "Savoir que ce groupe de dinosaure vivait sur tous ces continents permet d'envisager l'existence possible d'un ancêtre commun à l'époque de la Pangée, le grand continent unique (il y a 200 millions d'années, NDLR)", commente Jean Le Loeuff. "En analysant les caractéristiques de ses os, Sallam et son équipe ont déterminé que Mansourasaurus est plus proche des dinosaures d'Europe et d'Asie", poursuit-il. "Ils pourraient donc partager un ancêtre commun plus récent." (Source)
Référence: Sallam, H. et al. "New Egyptian sauropod reveals Late Cretaceous dinosaur dispersal between Europe and Africa". Nature Ecology & Evolution. Published online: 29 January 2018. doi:10.1038/s41559-017-0455-5
Une nouvelle espèce de grands sauropodes découverte en Egypte comble un fossé dans l'histoire des dinosaures
Mansourasaurus est un Titanosaure égyptien daté du Crétacé supérieur (Campanien, entre 84 et 72 Ma) de la Formation Quseir de l'Oasis Dakhla. L'holotype devait mesurer 10 mètres de long pour 5 tonnes.
L'analyse phylogénétique montre une proximité importante avec les Titanosaures contemporains européens (Ampelosaurus, Lirainosaurus) et asiatiques (Nemegtosaurus), confirmant les liens entre Afrique et Eurasie au Crétacé sup et leur isolement des faunes américaines, ce que montraient déjà les nombreux restes de titanosaures retrouvés en France.
La présence des titanosaures était déjà avérée sur les continents sud-américain, européen et asiatique. "Savoir que ce groupe de dinosaure vivait sur tous ces continents permet d'envisager l'existence possible d'un ancêtre commun à l'époque de la Pangée, le grand continent unique (il y a 200 millions d'années, NDLR)", commente Jean Le Loeuff. "En analysant les caractéristiques de ses os, Sallam et son équipe ont déterminé que Mansourasaurus est plus proche des dinosaures d'Europe et d'Asie", poursuit-il. "Ils pourraient donc partager un ancêtre commun plus récent." (Source)
Référence: Sallam, H. et al. "New Egyptian sauropod reveals Late Cretaceous dinosaur dispersal between Europe and Africa". Nature Ecology & Evolution. Published online: 29 January 2018. doi:10.1038/s41559-017-0455-5
Une nouvelle espèce de grands sauropodes découverte en Egypte comble un fossé dans l'histoire des dinosaures
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De la même formation qu'Anchiornis, Aurornis et Yi, un nouveau dino à plumes dont on connaît la couleur: Caihong juji.
Reconstitution par Velizar Simeonovski, Copyright Field Museum de Chicago.
Daté d'environ 160 Ma, il appartient aux Anchiornithidés. Sa particularité est d'avoir un plumage très bien conservé, avec notamment des plumes caudales asymétriques (les plus anciennes découvertes) et surtout des mélanosomes fossilisés sur tout le plumage, ce qui a permis de reconstituer son apparence ci-dessus et lui a donné son nom (Caihong signifie "arc-en-ciel", et juji "grosse crête" en mandarin, en référence à son bourrelet osseux entre les yeux).
Les plumes seraient irisées sur sa tête, son cou et sa poitrine d'après des mélanosomes longs et plats arrangés en différentes couches dans ces régions, comme dans le plumage irisé des colibris. Microraptor avait également un plumage iridescent. A l'heure actuelle, chez tous les oiseaux qui en portent il s'agit d'un caractère lié à la communication entre mâles et femelles, un plumage de parade.
Le fossile a été découvert par un agriculteur chinois dans le nord-est du pays et racheté en février 2014 par le musée paléontologique du Liaoning.
Référence: Dongyu Hu et al. "A bony-crested Jurassic dinosaur with evidence of iridescent plumage highlights complexity in early paravian evolution", Nature Communications, vol. 9, 2018, Article number 217 (PDF)
Article en français
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Edité le 13/02/2018 à 22:08 par Webmaster
Reconstitution par Velizar Simeonovski, Copyright Field Museum de Chicago.
Daté d'environ 160 Ma, il appartient aux Anchiornithidés. Sa particularité est d'avoir un plumage très bien conservé, avec notamment des plumes caudales asymétriques (les plus anciennes découvertes) et surtout des mélanosomes fossilisés sur tout le plumage, ce qui a permis de reconstituer son apparence ci-dessus et lui a donné son nom (Caihong signifie "arc-en-ciel", et juji "grosse crête" en mandarin, en référence à son bourrelet osseux entre les yeux).
Les plumes seraient irisées sur sa tête, son cou et sa poitrine d'après des mélanosomes longs et plats arrangés en différentes couches dans ces régions, comme dans le plumage irisé des colibris. Microraptor avait également un plumage iridescent. A l'heure actuelle, chez tous les oiseaux qui en portent il s'agit d'un caractère lié à la communication entre mâles et femelles, un plumage de parade.
Le fossile a été découvert par un agriculteur chinois dans le nord-est du pays et racheté en février 2014 par le musée paléontologique du Liaoning.
Référence: Dongyu Hu et al. "A bony-crested Jurassic dinosaur with evidence of iridescent plumage highlights complexity in early paravian evolution", Nature Communications, vol. 9, 2018, Article number 217 (PDF)
Article en français
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Edité le 13/02/2018 à 22:08 par Webmaster
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Publication de la découverte d'un fossile quasi complet et en excellent état de conservation, d'un oisillon qui venait d'éclore.
Cette découverte a été réalisée en Espagne, dans le célèbre gisement Las Hoyas, qui date du Crétacé inférieur.
Le spécimen MPCM-LH-2618 est l'un des plus petits fossiles de dinosaures découvert à ce jour (3-4 cm de long, pour 10g environ). Il appartient aux Enantiornithes, le groupe d'oiseaux le plus diversifié au Mésozoïque, qui possédaient des dents ainsi que des griffes aux ailes, et qui disparaitront avec la crise KT.
L'étude du squelette permet donc d'apporter de précieuses informations sur l'évolution du développement du squelette des oiseaux au Crétacé. Par exemple, le sternum était encore cartilagineux alors que le reste du squelette était déjà bien ossifié. L'analyse histologique des os au microscope et au synchrotron montre que l'oisillon était dans une phase de croissance rapide, comme on peut le voir aujourd'hui à l'éclosion des poussins.
Certains tissus sont fossilisés, comme le cerveau (braincase).
Les plumes n'ont pas été découvertes, c'est soit dû aux conditions de fossilisation qui ne les ont pas conservées, soit au fait que le poussin était tout nu à l'éclosion.
Reconstitution par Raúl Martín (la présence des plumes juvéniles et la couleur sont hypothétiques)
Au moins une dizaine de vertèbres caudales sont présentes dans la queue avant le pygostyle, ce qui peut être considéré comme un caractère juvénile (il y en a tout au plus 8 chez les adultes Enantiornithes).
L'oisillon n'était donc pas capable de voler ni sans doute de se débrouiller seul dès la sortie de l'oeuf, ce qui correspondrait à une espèce dite nidicole, qui nécessite des soins de la part des parents avant leur sevrage. Ce n'est pas le cas chez les autres Enantiornithes découverts, ce qui témoignerait d'une diversité des stratégies au sein de ce groupe.
Un autre oisillon tout juste sorti de l'oeuf: Citipati, par Alain Bénéteau (Sur Les Traces des dinosaures à Plumes)
Référence: Fabien Knoll et al. "A diminutive perinate European Enantiornithes reveals an asynchronous ossification pattern in early birds". Nature Communications (2018) 9:937. Published online: 05 March 2018. Article en accès libre (licence CC BY)
Un très ancien oisillon de la taille d’un cafard
Archaeopteryx mère poule, par Alain Bénéteau (Sur Les Traces des dinosaures à Plumes)
Cette découverte a été réalisée en Espagne, dans le célèbre gisement Las Hoyas, qui date du Crétacé inférieur.
Le spécimen MPCM-LH-2618 est l'un des plus petits fossiles de dinosaures découvert à ce jour (3-4 cm de long, pour 10g environ). Il appartient aux Enantiornithes, le groupe d'oiseaux le plus diversifié au Mésozoïque, qui possédaient des dents ainsi que des griffes aux ailes, et qui disparaitront avec la crise KT.
L'étude du squelette permet donc d'apporter de précieuses informations sur l'évolution du développement du squelette des oiseaux au Crétacé. Par exemple, le sternum était encore cartilagineux alors que le reste du squelette était déjà bien ossifié. L'analyse histologique des os au microscope et au synchrotron montre que l'oisillon était dans une phase de croissance rapide, comme on peut le voir aujourd'hui à l'éclosion des poussins.
Certains tissus sont fossilisés, comme le cerveau (braincase).
Les plumes n'ont pas été découvertes, c'est soit dû aux conditions de fossilisation qui ne les ont pas conservées, soit au fait que le poussin était tout nu à l'éclosion.
Reconstitution par Raúl Martín (la présence des plumes juvéniles et la couleur sont hypothétiques)
Au moins une dizaine de vertèbres caudales sont présentes dans la queue avant le pygostyle, ce qui peut être considéré comme un caractère juvénile (il y en a tout au plus 8 chez les adultes Enantiornithes).
L'oisillon n'était donc pas capable de voler ni sans doute de se débrouiller seul dès la sortie de l'oeuf, ce qui correspondrait à une espèce dite nidicole, qui nécessite des soins de la part des parents avant leur sevrage. Ce n'est pas le cas chez les autres Enantiornithes découverts, ce qui témoignerait d'une diversité des stratégies au sein de ce groupe.
Un autre oisillon tout juste sorti de l'oeuf: Citipati, par Alain Bénéteau (Sur Les Traces des dinosaures à Plumes)
Référence: Fabien Knoll et al. "A diminutive perinate European Enantiornithes reveals an asynchronous ossification pattern in early birds". Nature Communications (2018) 9:937. Published online: 05 March 2018. Article en accès libre (licence CC BY)
Un très ancien oisillon de la taille d’un cafard
Archaeopteryx mère poule, par Alain Bénéteau (Sur Les Traces des dinosaures à Plumes)
Posté par Tyrannosaurus rex
Bonjour à tous
Un nouveau dinosaure à été découvert en Afrique du sud.
Il répont au nom de Ledomahadi mafube. Il s'agit d'un prosauropode qui vécut au trias, il y a 200 millions d'années.il mesurait 4 mètres de haut pour 12 tonnes (wahou pour animal de 7 mètres de long)
Un nouveau dinosaure à été découvert en Afrique du sud.
Il répont au nom de Ledomahadi mafube. Il s'agit d'un prosauropode qui vécut au trias, il y a 200 millions d'années.il mesurait 4 mètres de haut pour 12 tonnes (wahou pour animal de 7 mètres de long)
Posté par Tyrannosaurus rex
Bonjour à tous
Un crâne de diplodocus juvénile à été découvert par une équipe de paléontologues de l'Université de Toronto, au Canada.
Ce crâne nous a donc apris que les diplodocus juvéniles avaient un mode de vie et une alimentation plutôt différente par rapport à leurs ainés.
Ce nouveau spécimen a été surnommé Andrew.
Un crâne de diplodocus juvénile à été découvert par une équipe de paléontologues de l'Université de Toronto, au Canada.
Ce crâne nous a donc apris que les diplodocus juvéniles avaient un mode de vie et une alimentation plutôt différente par rapport à leurs ainés.
Ce nouveau spécimen a été surnommé Andrew.
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Nouvel article de synthèse sur Spinosaurus:
Carlos Roberto A. Candeiro, Lívia Motta Gil and Pedro Ernesto Pontes de Castro. 2018. Large-sized Theropod Spinosaurus: An Important Component of the Carnivorous Dinosaur Fauna in southern Continents During the Cretaceous. Bulletin de la Société Géologique de France. 189 (4-6): 15. Article en accès libre
Résumé - Spinosaurus (théropode de grande taille) : une composante importante de la faune de dinosaures carnivores des continents méridionaux au cours du Crétacé.
Le Crétacé inférieur d'Afrique du Nord renferme des restes de dinosaures spinosaurinés, tels que Spinosaurus répertorié en Algérie (Bassin du Guir, Kem Kem beds), en Egypte (Formation Bahariya), au Maroc (Kem Kem beds) et en Tunisie (Formation Ain El Guettar). Jusqu'à ce jour, trois espèces de spinosaure sont reconnues : Spinosaurus aegyptiacus, Spinosaurus sp. et Spinosaurus "B". La présence de ce genre dans les terrains albocénomaniens d'Afrique suggère que la répartition temporelle et géographique de ces spinosaurinés est la plus étendue de tous les genres et espèces de méga-prédateurs du Crétacé moyen d'Afrique. Le registre fossile de Spinosaurus, depuis l'Albien jusqu'au Cénomanien, indique une présence de 20 millions d'années pour ce genre dans les écosystèmes gondwaniens.
Il y a également confirmation du nomen dubium de Spinosaurus maroccanus.
Spinosauridae sur PaleoWiki
Carlos Roberto A. Candeiro, Lívia Motta Gil and Pedro Ernesto Pontes de Castro. 2018. Large-sized Theropod Spinosaurus: An Important Component of the Carnivorous Dinosaur Fauna in southern Continents During the Cretaceous. Bulletin de la Société Géologique de France. 189 (4-6): 15. Article en accès libre
Résumé - Spinosaurus (théropode de grande taille) : une composante importante de la faune de dinosaures carnivores des continents méridionaux au cours du Crétacé.
Le Crétacé inférieur d'Afrique du Nord renferme des restes de dinosaures spinosaurinés, tels que Spinosaurus répertorié en Algérie (Bassin du Guir, Kem Kem beds), en Egypte (Formation Bahariya), au Maroc (Kem Kem beds) et en Tunisie (Formation Ain El Guettar). Jusqu'à ce jour, trois espèces de spinosaure sont reconnues : Spinosaurus aegyptiacus, Spinosaurus sp. et Spinosaurus "B". La présence de ce genre dans les terrains albocénomaniens d'Afrique suggère que la répartition temporelle et géographique de ces spinosaurinés est la plus étendue de tous les genres et espèces de méga-prédateurs du Crétacé moyen d'Afrique. Le registre fossile de Spinosaurus, depuis l'Albien jusqu'au Cénomanien, indique une présence de 20 millions d'années pour ce genre dans les écosystèmes gondwaniens.
Il y a également confirmation du nomen dubium de Spinosaurus maroccanus.
Spinosauridae sur PaleoWiki
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La coloration des oeufs des oiseaux actuels est un caractère hérité de leurs ancêtres maniraptoriens
Chez les oiseaux actuels, 2 pigments suffisent à expliquer la totalité de la diversité de la couleur des oeufs (la protoporphyrine IX, de couleur brun/rouge et la biliverdine, de couleur bleue/verte).
Des scientifiques ont recherché la présence de ces pigments chez les principaux groupes de dinosaures fossiles et ont pu montrer que ces deux pigments sont présents chez tous les eumaniraptoriens (avec des motifs tachetés et mouchetés, déposés d'une manière très similaire à ce que l'on observe sur les oeufs d'oiseaux modernes) et absents chez les autres groupes de dinosaures (saurischiens, ornitischiens).
Ce qui veut dire que chez les dinosaures, les oeufs qui étaient enfouis dans des nids recouverts de terre ou de branchages (saurischiens, ornitischiens) n'étaient pas pigmentés, contrairement aux oeufs dans des nids ouverts (comme les oiseaux actuels) ou semi-ouverts (par exemple chez les oviraptors).
Les nids ouverts et semi-ouverts sont corrélés à des soins parentaux (couvaison, protection...). La couleur des oeufs des oiseaux serait donc apparue assez tôt, chez un groupe de dinosaures, en même temps qu'une modification de leur comportement de nidification.
Ainsi, la couleur des oeufs peut refléter une pression sélective résultant d'une interaction écologique entre le producteur d'oeufs et un prédateur (camouflage) ou un parasite (reconnaissance des oeufs).
Parmi les 18 coquilles étudiées, on trouve celle d'un titanosaure du sud de la France (Hypselosaurus priscus, du Crétacé d'Aix-en-Provence).
Référence: Dinosaur egg colour had a single evolutionary origin. Jasmina Wiemann, Tzu-Ruei Yang, Mark A. Norell. Nature, Published online 31 October 2018. Lien
Oisillon Citipati tout juste sorti de l'oeuf, par Alain Bénéteau (Sur Les Traces des dinosaures à Plumes)
Chez les oiseaux actuels, 2 pigments suffisent à expliquer la totalité de la diversité de la couleur des oeufs (la protoporphyrine IX, de couleur brun/rouge et la biliverdine, de couleur bleue/verte).
Des scientifiques ont recherché la présence de ces pigments chez les principaux groupes de dinosaures fossiles et ont pu montrer que ces deux pigments sont présents chez tous les eumaniraptoriens (avec des motifs tachetés et mouchetés, déposés d'une manière très similaire à ce que l'on observe sur les oeufs d'oiseaux modernes) et absents chez les autres groupes de dinosaures (saurischiens, ornitischiens).
Ce qui veut dire que chez les dinosaures, les oeufs qui étaient enfouis dans des nids recouverts de terre ou de branchages (saurischiens, ornitischiens) n'étaient pas pigmentés, contrairement aux oeufs dans des nids ouverts (comme les oiseaux actuels) ou semi-ouverts (par exemple chez les oviraptors).
Les nids ouverts et semi-ouverts sont corrélés à des soins parentaux (couvaison, protection...). La couleur des oeufs des oiseaux serait donc apparue assez tôt, chez un groupe de dinosaures, en même temps qu'une modification de leur comportement de nidification.
Ainsi, la couleur des oeufs peut refléter une pression sélective résultant d'une interaction écologique entre le producteur d'oeufs et un prédateur (camouflage) ou un parasite (reconnaissance des oeufs).
Parmi les 18 coquilles étudiées, on trouve celle d'un titanosaure du sud de la France (Hypselosaurus priscus, du Crétacé d'Aix-en-Provence).
Référence: Dinosaur egg colour had a single evolutionary origin. Jasmina Wiemann, Tzu-Ruei Yang, Mark A. Norell. Nature, Published online 31 October 2018. Lien
Oisillon Citipati tout juste sorti de l'oeuf, par Alain Bénéteau (Sur Les Traces des dinosaures à Plumes)
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Couleur des dinosaures à plumes, le retour
Une étude de la couleur des plumes chez Confuciusornis révèle un plumage avec des motifs assez complexes.
Confuciusornis est un dinosaure avien retrouvé en grande quantité dans la région du Liaoning en Chine, au Crétacé.
L'étude a été réalisée sur un nouveau spécimen dont le plumage est très bien conservé, CUGB P1401, de manière rigoureuse avec plusieurs méthodes et sur 32 points du plumage. Le spécimen fossilisé a conservé des motifs plus ou moins foncés dans certaines zones du plumage.
Les auteurs ont trouvé une grande complexité de mélanosomes et détecté la présence de mélanine, cependant une partie du plumage a dû perdre sa coloration initiale.
Le résultat donne un oiseau dont les motifs complexes du plumage pourraient servir comme aujourd'hui comme signal sexuel ou comme moyen de camouflage dans son environnement.
Très tôt (on pense également à Aurornis et Sinosauropteryx), les dinosaures à plumes ont donc présenté des motifs complexes, qui n'ont rien à envier au plumage des oiseaux actuels, et qui nécessitent une étude approfondie de nombreuses régions du plumage pour le mettre en évidence.
Référence: Quanguo Li, Julia A. Clarke, Ke-Qin Gao, Jennifer A. Peteya and Matthew D. Shawkey. 2018. Elaborate Plumage Patterning in A Cretaceous Bird. PeerJ. 6:e5831. Article en libre accès
Une étude de la couleur des plumes chez Confuciusornis révèle un plumage avec des motifs assez complexes.
Confuciusornis est un dinosaure avien retrouvé en grande quantité dans la région du Liaoning en Chine, au Crétacé.
L'étude a été réalisée sur un nouveau spécimen dont le plumage est très bien conservé, CUGB P1401, de manière rigoureuse avec plusieurs méthodes et sur 32 points du plumage. Le spécimen fossilisé a conservé des motifs plus ou moins foncés dans certaines zones du plumage.
Les auteurs ont trouvé une grande complexité de mélanosomes et détecté la présence de mélanine, cependant une partie du plumage a dû perdre sa coloration initiale.
Le résultat donne un oiseau dont les motifs complexes du plumage pourraient servir comme aujourd'hui comme signal sexuel ou comme moyen de camouflage dans son environnement.
Très tôt (on pense également à Aurornis et Sinosauropteryx), les dinosaures à plumes ont donc présenté des motifs complexes, qui n'ont rien à envier au plumage des oiseaux actuels, et qui nécessitent une étude approfondie de nombreuses régions du plumage pour le mettre en évidence.
Référence: Quanguo Li, Julia A. Clarke, Ke-Qin Gao, Jennifer A. Peteya and Matthew D. Shawkey. 2018. Elaborate Plumage Patterning in A Cretaceous Bird. PeerJ. 6:e5831. Article en libre accès
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Nouveau dinosaure: Crittendenceratops krzyzanowskii.
C'est un cératopsien du Crétacé Sup du Sud de l'Arizona. Il est rangé parmi les Nasutoceratopsini.
Reconstitution, d'après Sergey Krasovskiy.
J'en ai profité pour revoir la classification des Cératopsiens du PaléoWiki, avec notamment un cladogramme.
Référence: Sebastian G. Dalman, John-Paul M. Hodnett, Asher J. Lichtig and Spencer G. Lucas (2018). A New Ceratopsid Dinosaur (Centrosaurinae: Nasutoceratopsini) from the Fort Crittenden Formation, Upper Cretaceous (Campanian) of Arizona. New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin. 79: 141-164. Lien
C'est un cératopsien du Crétacé Sup du Sud de l'Arizona. Il est rangé parmi les Nasutoceratopsini.
Reconstitution, d'après Sergey Krasovskiy.
J'en ai profité pour revoir la classification des Cératopsiens du PaléoWiki, avec notamment un cladogramme.
Référence: Sebastian G. Dalman, John-Paul M. Hodnett, Asher J. Lichtig and Spencer G. Lucas (2018). A New Ceratopsid Dinosaur (Centrosaurinae: Nasutoceratopsini) from the Fort Crittenden Formation, Upper Cretaceous (Campanian) of Arizona. New Mexico Museum of Natural History and Science Bulletin. 79: 141-164. Lien
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Nouveau dinosaure: Lavocatisaurus agrioensis.
Classé parmi les Rebbachisauridés, il date du Crétacé inférieur (Aptien-Albien), de la célèbre région Neuquén en Argentine.
Son squelette est bien conservé, notamment son crâne qui est complet.
J'en ai profité pour remettre à jour la classification des Diplodocoidea du PaleoWiki, avec notamment plusieurs cladogrammes.
Référence: Canudo J., Carballido J., Garrido A., Salgado L. (2018). A new rebbachisaurid sauropod from the Aptian-Albian, Lower Cretaceous Rayoso Formation, Neuquén, Argentina. Acta Palaeontologica Polonica (63). Article
Classé parmi les Rebbachisauridés, il date du Crétacé inférieur (Aptien-Albien), de la célèbre région Neuquén en Argentine.
Son squelette est bien conservé, notamment son crâne qui est complet.
J'en ai profité pour remettre à jour la classification des Diplodocoidea du PaleoWiki, avec notamment plusieurs cladogrammes.
Référence: Canudo J., Carballido J., Garrido A., Salgado L. (2018). A new rebbachisaurid sauropod from the Aptian-Albian, Lower Cretaceous Rayoso Formation, Neuquén, Argentina. Acta Palaeontologica Polonica (63). Article