Re: Actualités en sciences de la vie

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Après je ne veux pas un chiffre exact mais une approximation.

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Environ 19 000, il me semble.
Il faut que je retrouve la source.

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Ah ouais pas mal du tout !!! Merci Naldo pour cette info

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Ouai merci !

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Citation de Naldo: Environ 19 000, il me semble.
Il faut que je retrouve la source.

ça en fait du monde. merci pour l'info Naldo

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Il faut garder à l'esprit que l'immense majorité de ces 19000 espèces sont des arthropodes, et notamment des insectes.
Dans l'actuel, les vertébrés sont beaucoup moins nombreux à être décrits chaque année, et ce sont quasi-uniquement des "poissons" ou des amphibiens. Pour les oiseaux et les mammifères, on doit tourner autour de 20-30 espèces maxi par an (j'imagine, je n'ai pas de chiffres sous la main), et ce sont souvent d'anciennes sous-espèces qu'on splitte (sur des arguments génétiques), donc pas de la "decouverte" de biodiversité.
En fait, il semble clair qu'on nomme plus de nouvelles espèces de vertébrés (ou en tout cas de tétrapodes) fossiles que d'actuels.

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Merci pour l'explication.

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Ouai merci !

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Merci pour ce complément naldo

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Discovery of a sensory organ that coordinates lunge feeding in rorqual whales
Nicholas D. Pyenson, Jeremy A. Goldbogen, A. Wayne Vogl, Gabor Szathmary, Richard L. Drake & Robert E. Shadwick
Nature 485, 498–501 (24 May 2012) doi:10.1038/nature11135

La nutrition des rorquals est assez mystérieuse : comment font ces organismes pour collecter des quantités énormes d'eau (avec le plancton) pour se nourrir, en régulant simultanément leur vitesse, l'ouverture de leur bouche, et la dynamique de leur "poche" qui repousse l'eau pour ne garder que les proies ?
Cet article apporte un début de réponse : un organe jusqu'ici inconnu se loge entre les deux hémi-mâchoires inférieures des rorquals (elles ne sont pas fusionnées au milieu, contrairement à chez les autres mammifères). Cet organe sensoriel comprend des mécanorécepteurs (capteurs de mouvement) reliés aux os de la mâchoire et aux fibres dermiques de la "poche" ventrale. Ainsi, ces cétacés contrôleraient finement les mouvements de ce système de nutrition unique en son genre.

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C'est une découverte très intérésent

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Le point sur les virus, ces mal aimés:
http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2012/05/28/les-humains-sont-apparentes-aux-virus/

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Très intéressant je ne le savais pas. Merci pour avoir déniché cet article Stalker. Je crois que je ne vais plus voir les virus de la même manière.

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Je te conseimr lle également de voir (si tu le trouve) le documentaire "Dr Virus et Mr Hide"

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Bon ce n'est pas de cette année mais voilà une nouvelle qui m'avait complètement échappée les deux sous-espèces de rhinocéros blanc sont aujourd'hui considérées comme des espèces distinctes. Je me rappelle qu'il y a quelques années, la même chose était arrivée aux deux sous-espèces d'éléphants.


Groves CP, Fernando P, Robovský J (2010) The Sixth Rhino: A Taxonomic Re-Assessment of the Critically Endangered Northern White Rhinoceros. PLoS ONE 5(4): e9703. doi:10.1371/journal.pone.0009703
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La bactérie annoncée en décembre 2010 comme révolutionnant le monde vivant n'est en fait pas capable de faire ce qui était soit-disant annoncé...

La théorie d'une bactérie vivant juste d'arsenic réfutée

Pour résumer, la bactérie qui était annoncée en grandes pompes par la Nasa comme étant capable de remplacer le phosphore de ses molécules par de l'arsenic n'en est pas capable. Certes, elles peut vivre dans un milieu contenant d'énormes quantités d'arsenic, mais il lui faut toujours un peu de phosphore.

Deux recherches indépendantes viennent de réfuter l'article de la "découverte", publiée sans doute trop rapidement...
Cela apprendra peut-être la revue Science à faire plus attention aux articles qu'elle publie, mais rien n'est moins sûr.

Mon message du 4 décembre 2010:
Citation de Webmaster: Oui, c'est bien ça: GFAJ-1 est une bactérie qui était déjà connue, mais qui a l'air d'avoir la particularité de vivre en présence d'arsenic et surtout de l'inclure dans ses molécules (y compris l'ADN), à la place de l'atome de phosphore.
D'autres bactéries sont également capables de vivre en présence d'arsenic, mais si la découverte est confirmée, c'est le premier être vivant qui pourrait sous certaines conditions avoir des molécules à base d'arsenic.

Je dis bien "si la découverte est confirmée", parce que l'article scientifique de l'annonce de la découverte n'a pas l'air de le démontrer de manière formelle. De plus, avant qu'une découverte soit reconnue par la communauté scientifique, il faut qu'elle puisse être reproduite et complétée dans d'autres laboratoires. Enfin, les résultats ont été obtenus en labo. Il reste à démontrer que cette bactérie peut réagir de la même façon en milieu naturel.

Sur un blog français, un très bon article sur le sujet:
http://sciences.blog.lemonde.fr/2010/12/03/la-bacterie-qui-aime-larsenic-pourrait-reveler-des-surprises