Re: L'évolutionPosté par Stalker
C'est pour ça que je met des guillemets.
Posté par Theropod
Il y a aussi le fameux exemple des moustiques du métro de Londres, qui en moins d'un siècle ont donné une nouvelle espèce (Culex molestus) dérivant de l'espèce Culex pipiens même s'il existe encore une interfécondité de certains individus. Il y a même des sous-espèces différentes dans chaque station de métro...
Et puis il y a les populations que l'on a fait évoluer en labo, voici un résumé du CNRS d'une expérience sur des bactéries:
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1544.htm
Il y en a d'autres qui ont fait évoluer des crapauds ou des grenouilles je ne sais plus, jusqu'à changer leur moide de vie (de terrestre à aquatique ou l'inverse, il faudra que je retrouve la référence).
Il y a le fameux exemple cité par Stalker sur les lézards Podarcis sicula, très spectaculaire car ils ont développé des organes typiques de l'herbivorie, les valves caecales, en plus d'une augmentation de la taille, une réduction du museau et des dents plus larges et plates que chez les lézards insectivores.
Il y a aussi les lézards des Bahamas, devenus arboricoles suite à l'introduction d'un prédateur.
Et puis les souris de Madère, des souris "classiques" apportées par les Vikings sur l'île et qui ont subi tout un tas de fusions de chromosomes et qui ont donné 6 nouvelles espèces, proches mais à la descendance non fertile. Toutes proviennent de l'espèce Mus musculus, la souris domestique.
Donc si, on a vu apparaître des espèces à léchelle humaine.
Enfin comme le dit Naldo l'évolution est visible dans l'élevage et l'agriculture (par exemple le blé dérive de la téosinte et des chercheurs ont même réussi à partir de la téosinte à "réobtenir" du blé). Les fruits et les légumes que nous mangeons sont très différents de leurs ancêtres sauvages, tout comme les animaux d'élevage. Un saint-Bernard et un caniche dérivent tous deux du loup, donc changement morphologique spectaculaire même si c'est la même espèce: Canis lupus. Même chose pour les bovins, les moutons, les poules, que sais-je encore.
Et bien sûr les agents pathogènes qui évoluent en permanence: ils deviennent résistants à des molécules toxiques et il faut mettre au point un nouvel antidote. Même chose pour les ravageurs (pyrales devenues résistantes aux insecticides), pour les moustiques (exemple des moustiques en Camargue), pour les rats résistants à la warfarine (exemple connu), même s'il n'y a pas spéciation dans tous les cas; et il y a des millions d'autres exemples.
Et puis il y a les populations que l'on a fait évoluer en labo, voici un résumé du CNRS d'une expérience sur des bactéries:
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1544.htm
Il y en a d'autres qui ont fait évoluer des crapauds ou des grenouilles je ne sais plus, jusqu'à changer leur moide de vie (de terrestre à aquatique ou l'inverse, il faudra que je retrouve la référence).
Il y a le fameux exemple cité par Stalker sur les lézards Podarcis sicula, très spectaculaire car ils ont développé des organes typiques de l'herbivorie, les valves caecales, en plus d'une augmentation de la taille, une réduction du museau et des dents plus larges et plates que chez les lézards insectivores.
Il y a aussi les lézards des Bahamas, devenus arboricoles suite à l'introduction d'un prédateur.
Et puis les souris de Madère, des souris "classiques" apportées par les Vikings sur l'île et qui ont subi tout un tas de fusions de chromosomes et qui ont donné 6 nouvelles espèces, proches mais à la descendance non fertile. Toutes proviennent de l'espèce Mus musculus, la souris domestique.
Donc si, on a vu apparaître des espèces à léchelle humaine.
Enfin comme le dit Naldo l'évolution est visible dans l'élevage et l'agriculture (par exemple le blé dérive de la téosinte et des chercheurs ont même réussi à partir de la téosinte à "réobtenir" du blé). Les fruits et les légumes que nous mangeons sont très différents de leurs ancêtres sauvages, tout comme les animaux d'élevage. Un saint-Bernard et un caniche dérivent tous deux du loup, donc changement morphologique spectaculaire même si c'est la même espèce: Canis lupus. Même chose pour les bovins, les moutons, les poules, que sais-je encore.
Et bien sûr les agents pathogènes qui évoluent en permanence: ils deviennent résistants à des molécules toxiques et il faut mettre au point un nouvel antidote. Même chose pour les ravageurs (pyrales devenues résistantes aux insecticides), pour les moustiques (exemple des moustiques en Camargue), pour les rats résistants à la warfarine (exemple connu), même s'il n'y a pas spéciation dans tous les cas; et il y a des millions d'autres exemples.
Posté par Leolios
Les créationnistes eux même ne considère pas leur idiotie comme une théorie mais comme un fait .
Posté par Naldo
Un "fait" ne veut rien dire s'il n'est pas enrobé par une théorie.
Posté par Neopilina
Ou encore l'exemple des poissons introduits dans les Grands Lacs américains, des spéciations en quelques dizaines de générations.
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