Posté par Spinoroi
L'inctinct est enregistré dans le cerveau de chaques espèces du rêgne animal.
C'est à peu prés " un organe invisible". C'est le mode d'emploi qui dit comment réagir à toute chose, cela permet aussi de savoir que nous devons sortir l'amnios de notre mère, de l'allaiter, de nous reproduire, de nous défendre pour maintenir la survie de l'espèce.
Mais notre espèce possède un conscience, cela favorise beaucoup la communication, l'intelligence, la possibilté et décrire des choses aux autres sans faire de gestes, mais uniquement en parlant.
C'est ce qui fait que nous pouvons communiquer ce que nous voulons.
Mais il y a des inconvéniants......
Nous ne faisons pas tout le temps ce que notr einstinct nous dit de faire, exemple :
Lorsque nous avons faim, nous n'allons pas forcément manger ( pour un régime par ex).
De ne pas aller dormir quand notre instinct nous dit qu'on a besoin de roupiller....
De tuer des individus de notre espèce pour le plaîsir et non pour la survie ( ce qui est contradictoire à la survie de l'espèce).
Donc, ainsi, notre conscience peut désobéirnotre instinct....
A votre avis, si l'homme respectait son instinct, le mal existerait-il ?
Posté par Paléomaniac
Posté par Pyroraptor
Il ne peut y avoir révolution que là où il y a conscience.
Ne faites rien contre votre conscience, même si l'Etat vous le demande.
Albert Einstein
Posté par Paso
Lorsque vous employez le mot "conscience" moi je pense "instinct acqui" comme ce bon vieux Pavlof.
En effet lorsque un chiot tombe sur un hérisson son instict inné (basic, primaire) lui ordonne de chasser une proie, lorsqu'il se fait piquer il acquière un nouvel instinct celui de la prudence (généré par la douleur) il semble que vous nommiez celà : Conscience....pourquoi pas !
L'être humain étant un animal il fonctionne exactement de la même façon bien qu'il est donné la priorité à l'instinct acquis et tenté d'étouffer son instinct inné , c'est le résultat d'un vie sociale et "spirituelle".
Aussi je pense que si "l'homme" n'avait pas évolué dans ce sens, il serait bien sûr toujours sur cette planète (c'est l'une des dernières espèces apparues) mais à une autre échelle et un autre statut.
Posté par Pyroraptor
Il faut distinguer la conscience spontanée, les premières impressions immédiates que l'individu a du monde et de lui-même et d'autre part la conscience réfléchie qui est un retour sur ses premières impressions qui deviennent ainsi objet de réflexion. Par la conscience réfléchie, l'homme se constitue une conception du monde, résultat de la synthèse de ses représentations, les " images mentales ". Ces représentations sont des objets de pensée. Savoir ce qui les définit et connaître les liens qu'ils entretiennent entre eux, c'est ce qu'on appelle penser. La pensée est la condition première de la connaissance et de l'action. Agir, en effet, implique connaître les raisons de nos actes, afin d'en être les auteurs. Si nous ne savons pas pourquoi nous faisons ce que nous faisons, cela signifie que nous sommes le jouet de déterminations qui nous dépassent. Nous sommes alors passifs, or la liberté est à celui qui est actif, c'est à dire à celui qui s'autodétermine, qui sait pourquoi il agit. Entre l'ignorance de ce qui nous détermine et la connaissance se situe la différence entre l'esclavage et la liberté, mais la connaissance de tout ce qui nous détermine est-elle possible ?
Remontons dans l'Antiquité. A cette époque, le seul type de liberté envisagée est la liberté à l'égard du travail que nécessite la satisfaction des besoins primaires. La conduite de l'homme était par ailleurs considérée comme déterminée par les Dieux, le destin, le déterminisme universel et enfin les lois civiles. Entendons par déterminisme universel l'idée selon laquelle tous les événements de l'univers et en particulier les actions humaines sont liées d'une façon telle qu'ils forment une sorte de chaîne se déterminant les uns les autres selon des lois nécessaires qui gouvernent toutes les manières qu'ils ont de se manifester.
Au moyen âge, la place de l'individu dans la société est considérée comme du à la volonté de Dieu. Le lien social est assuré par la représentation d'un ordre immuable auquel l'individu est tenu d'adhérer, il repose sur le conformisme le plus étroit, l'identité presque absolue des consciences ; l'individu adhère tellement au groupe qu'il ne pense plus vraiment. Au début du XIVème siècle, l'humanisme fait de l'homme un sujet auto-déterminant, donc libre. tout ceci concer ne l'homme pour l'animale c'est autre chose ou peut etre la meme.
Quelle pitié, quelle pauvreté, d'avoir dit que les bêtes sont des machines privées de connaissance et de sentiment, qui font toujours leurs opérations de la même manière, qui n'apprennent rien, ne perfectionnent rien, etc. !
Quoi ! cet oiseau qui fait son nid en demi-cercle quand il l'attache à un mur, qui le bâtit en quart de cercle quand il est dans un angle, et en cercle sur un arbre; cet oiseau fait tout de la même façon ? Ce chien de chasse que tu as discipliné pendant trois mois n'en sait-il pas plus au bout de ce temps qu'il n'en savait avant tes leçons ? Le serin à qui tu apprends un air le répète-t-il dans l'instant ? N'emploies-tu pas un temps considérable à l'enseigner ? N'as-tu pas vu qu'il se méprend et qu'il se corrige ?
Est-ce parce que je te parle que tu juges que j'ai du sentiment, de la mémoire, des idées ? Eh bien ! je ne te parle pas; tu me vois entrer chez moi l'air affligé, chercher un papier avec inquiétude, ouvrir le bureau où je me souviens de l'avoir enfermé, le trouver, le lire avec joie. Tu juges que j'ai éprouvé le sentiment de l'affliction et celui du plaisir, que j'ai de la mémoire et de la connaissance.
Porte donc le même jugement sur ce chien qui a perdu son maître, qui l'a cherché dans tous les chemins avec des cris douloureux, qui entre dans la maison, agité, inquiet, qui descend, qui monte, qui va de chambre en chambre, qui trouve enfin dans son cabinet le maître qu'il aime, et qui lui témoigne sa joie par la douceur de ses cris, par ses sauts, par ses caresses.
Des barbares saisissent ce chien, qui l'emporte si prodigieusement sur l'homme en amitié; ils le clouent sur une table, et ils le dissèquent vivant pour te montrer les veines mésaraïques. Tu découvres dans lui tous les mêmes organes de sentiment qui sont dans toi. Réponds-moi, machiniste, la nature a-t-elle arrangé tous les ressorts du sentiment dans cet animal, afin qu'il ne sente pas ? A-t-il des nerfs pour être impassible ? Ne suppose point cette impertinente contradiction dans la nature.
Mais les maîtres de l'école demandent ce que c'est que l'âme des bêtes. Je n'entends pas cette question. Un arbre a la faculté de recevoir dans ses fibres sa sève qui circule, de déployer les boutons de ses feuilles et de ses fruits; me demanderez-vous ce que c'est que l'âme de cet arbre ? Il a reçu ces dons; l'animal a reçu ceux du sentiment, de la mémoire, d'un certain nombre d'idées. Qui a fait tous ces dons ? Qui a donné toutes ces facultés ? Celui qui a fait croître l'herbe des champs, et qui fait graviter la terre vers le soleil.
Dictionnaire philosophique (1764),
article "Bêtes".
ecrit trés précis du dictionnaire philosophique que j'ai tiré d'un de mes bouquin de voltaire
Posté par Paso
Qu'est ce que la philosophie: une suite de mots ayant la prétention de forger notre "conscience", alors je ne te suivrais pas sur ce chemin (je sui fâché avec ce que les hommes nomme philisophie, il n"y a que des questions posées, jamais de réponse).
Prend ta citation de Rousseau : La nature a fait l'homme heureux et bon....
La nature ne fait rien de "bon" elle fait ce qui doit être, un point c'est tout et elle ne se pose nullement la question du bonheur ou de la bonté, ça c'est encore une notion humaine.
Posté par Pyroraptor
La philosophie ne livre aucunes réponses définitives, mais l'esprit habitué à la discipline que requiert l'exercice philosophique adoptera une conduite plus réfléchie, c'est à dire moins déterminée par les préjugées, les impulsions, les émotions, ce qui est la condition de la liberté.
Ainsi la philosophie n'est-elle pas savoir, sagesse, mais recherche du savoir, amour de la sagesse de celui qui reconnaît son ignorance foncière. Le philosophe est plus sage que l'ignorant qui en général croît savoir alors que le philosophe sait qu'il ne sait rien. Triste constat.
Posté par Paso
J'ai connu des paysans que l'on disait bourus qui lorsqu'ils parlaient, démontraient qu'ils avaient plus de sagesse que tous les voltaires et autres réunis.
La sagesse s'acquière dans la souffrance et la peine, pas le cul sur une chaise.
Pour en revenir à la question de base de Spinoroi :
A votre avis, si l'homme respectait son instinct, le mal existerait-il ?
Mon avis : non car la notion de mal n'exixterait pas
Posté par Pyroraptor
le mal et une forme éthéré, le bien et le mal doivent leur origine à l'abus de quelques erreurs.
Posté par Spinoroi
Ce n'est pas dans la nature de l'homme de le faire, mais c'est la cupidité, l'ignorance ( donc les dicriminations, racismes) et les religions qui sont toutes responsables de ces guerres, voilà pourquoi je ne suis pas croyant...
Posté par Fifi
Posté par Spinoroi
Posté par Pyroraptor
l'homme est obsédé par la possetion aussi
Posté par Afrovenator
Posté par Pyroraptor
Posté par Afrovenator
Posté par Gigy
C'est pour cela que je n'emploierai jamais ce mot. Je préfère le mot recherche.
Posté par Spinoroi
La science, comme tu l'as dit, n'est pas une religion.