Conscience, contradictoire à l'instinct ?

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Voici ce qu'est l'insctinct :

L'inctinct est enregistré dans le cerveau de chaques espèces du rêgne animal.
C'est à peu prés " un organe invisible". C'est le mode d'emploi qui dit comment réagir à toute chose, cela permet aussi de savoir que nous devons sortir l'amnios de notre mère, de l'allaiter, de nous reproduire, de nous défendre pour maintenir la survie de l'espèce.

Mais notre espèce possède un conscience, cela favorise beaucoup la communication, l'intelligence, la possibilté et décrire des choses aux autres sans faire de gestes, mais uniquement en parlant.
C'est ce qui fait que nous pouvons communiquer ce que nous voulons.

Mais il y a des inconvéniants......
Nous ne faisons pas tout le temps ce que notr einstinct nous dit de faire, exemple :
Lorsque nous avons faim, nous n'allons pas forcément manger ( pour un régime par ex).

De ne pas aller dormir quand notre instinct nous dit qu'on a besoin de roupiller....
De tuer des individus de notre espèce pour le plaîsir et non pour la survie ( ce qui est contradictoire à la survie de l'espèce).

Donc, ainsi, notre conscience peut désobéirnotre instinct....

A votre avis, si l'homme respectait son instinct, le mal existerait-il ?

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Cette question est très intéressante. Je pense d'ailleurs que tu as raison : il n'existerai peut-être pas !

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Je pense que nous nous détruirions quand meme car c'est dans la nature de l'homme et puis les animaux ont une conscience aussi et il leurs arrivent aussi de s'entretuer pour le plaisirs mais revenons a nos moutons je pense que notre instinct n'est pas le meme que celui des animaux mais une autre forme d'instinct plus ou moins évolué suivant le point de vue d'autrui puisque pour mon point de vue la nature nous a crée comme une sorte de mauvais virus qui au lieu de vivre grace a son hote le détruit.nous faisons la meme chose que le sida puisque nous détruisons notre hote qui est la nature cependant ce n'est pas le cas de toutes notre espece .Mais ceci est mon points de vue

Il ne peut y avoir révolution que là où il y a conscience.

Ne faites rien contre votre conscience, même si l'Etat vous le demande.
Albert Einstein



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Bonjour,

Lorsque vous employez le mot "conscience" moi je pense "instinct acqui" comme ce bon vieux Pavlof.
En effet lorsque un chiot tombe sur un hérisson son instict inné (basic, primaire) lui ordonne de chasser une proie, lorsqu'il se fait piquer il acquière un nouvel instinct celui de la prudence (généré par la douleur) il semble que vous nommiez celà : Conscience....pourquoi pas !
L'être humain étant un animal il fonctionne exactement de la même façon bien qu'il est donné la priorité à l'instinct acquis et tenté d'étouffer son instinct inné , c'est le résultat d'un vie sociale et "spirituelle".
Aussi je pense que si "l'homme" n'avait pas évolué dans ce sens, il serait bien sûr toujours sur cette planète (c'est l'une des dernières espèces apparues) mais à une autre échelle et un autre statut.

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On distingue la conscience psychologique, la connaissance plus ou moins claire de ce qui se passe en moi et hors de moi et la conscience morale, la capacité de l'homme à juger du bien et du mal à partir de valeurs. Ces valeurs qui constituent la conscience morale me sont-elles apportées par une autorité extérieure (la famille, la société, Dieu), ou est-ce moi qui les découvre et les invente.
Il faut distinguer la conscience spontanée, les premières impressions immédiates que l'individu a du monde et de lui-même et d'autre part la conscience réfléchie qui est un retour sur ses premières impressions qui deviennent ainsi objet de réflexion. Par la conscience réfléchie, l'homme se constitue une conception du monde, résultat de la synthèse de ses représentations, les " images mentales ". Ces représentations sont des objets de pensée. Savoir ce qui les définit et connaître les liens qu'ils entretiennent entre eux, c'est ce qu'on appelle penser. La pensée est la condition première de la connaissance et de l'action. Agir, en effet, implique connaître les raisons de nos actes, afin d'en être les auteurs. Si nous ne savons pas pourquoi nous faisons ce que nous faisons, cela signifie que nous sommes le jouet de déterminations qui nous dépassent. Nous sommes alors passifs, or la liberté est à celui qui est actif, c'est à dire à celui qui s'autodétermine, qui sait pourquoi il agit. Entre l'ignorance de ce qui nous détermine et la connaissance se situe la différence entre l'esclavage et la liberté, mais la connaissance de tout ce qui nous détermine est-elle possible ?
Remontons dans l'Antiquité. A cette époque, le seul type de liberté envisagée est la liberté à l'égard du travail que nécessite la satisfaction des besoins primaires. La conduite de l'homme était par ailleurs considérée comme déterminée par les Dieux, le destin, le déterminisme universel et enfin les lois civiles. Entendons par déterminisme universel l'idée selon laquelle tous les événements de l'univers et en particulier les actions humaines sont liées d'une façon telle qu'ils forment une sorte de chaîne se déterminant les uns les autres selon des lois nécessaires qui gouvernent toutes les manières qu'ils ont de se manifester.

Au moyen âge, la place de l'individu dans la société est considérée comme du à la volonté de Dieu. Le lien social est assuré par la représentation d'un ordre immuable auquel l'individu est tenu d'adhérer, il repose sur le conformisme le plus étroit, l'identité presque absolue des consciences ; l'individu adhère tellement au groupe qu'il ne pense plus vraiment. Au début du XIVème siècle, l'humanisme fait de l'homme un sujet auto-déterminant, donc libre. tout ceci concer ne l'homme pour l'animale c'est autre chose ou peut etre la meme.

Quelle pitié, quelle pauvreté, d'avoir dit que les bêtes sont des machines privées de connaissance et de sentiment, qui font toujours leurs opérations de la même manière, qui n'apprennent rien, ne perfectionnent rien, etc. !

Quoi ! cet oiseau qui fait son nid en demi-cercle quand il l'attache à un mur, qui le bâtit en quart de cercle quand il est dans un angle, et en cercle sur un arbre; cet oiseau fait tout de la même façon ? Ce chien de chasse que tu as discipliné pendant trois mois n'en sait-il pas plus au bout de ce temps qu'il n'en savait avant tes leçons ? Le serin à qui tu apprends un air le répète-t-il dans l'instant ? N'emploies-tu pas un temps considérable à l'enseigner ? N'as-tu pas vu qu'il se méprend et qu'il se corrige ?

Est-ce parce que je te parle que tu juges que j'ai du sentiment, de la mémoire, des idées ? Eh bien ! je ne te parle pas; tu me vois entrer chez moi l'air affligé, chercher un papier avec inquiétude, ouvrir le bureau où je me souviens de l'avoir enfermé, le trouver, le lire avec joie. Tu juges que j'ai éprouvé le sentiment de l'affliction et celui du plaisir, que j'ai de la mémoire et de la connaissance.

Porte donc le même jugement sur ce chien qui a perdu son maître, qui l'a cherché dans tous les chemins avec des cris douloureux, qui entre dans la maison, agité, inquiet, qui descend, qui monte, qui va de chambre en chambre, qui trouve enfin dans son cabinet le maître qu'il aime, et qui lui témoigne sa joie par la douceur de ses cris, par ses sauts, par ses caresses.

Des barbares saisissent ce chien, qui l'emporte si prodigieusement sur l'homme en amitié; ils le clouent sur une table, et ils le dissèquent vivant pour te montrer les veines mésaraïques. Tu découvres dans lui tous les mêmes organes de sentiment qui sont dans toi. Réponds-moi, machiniste, la nature a-t-elle arrangé tous les ressorts du sentiment dans cet animal, afin qu'il ne sente pas ? A-t-il des nerfs pour être impassible ? Ne suppose point cette impertinente contradiction dans la nature.

Mais les maîtres de l'école demandent ce que c'est que l'âme des bêtes. Je n'entends pas cette question. Un arbre a la faculté de recevoir dans ses fibres sa sève qui circule, de déployer les boutons de ses feuilles et de ses fruits; me demanderez-vous ce que c'est que l'âme de cet arbre ? Il a reçu ces dons; l'animal a reçu ceux du sentiment, de la mémoire, d'un certain nombre d'idées. Qui a fait tous ces dons ? Qui a donné toutes ces facultés ? Celui qui a fait croître l'herbe des champs, et qui fait graviter la terre vers le soleil.

Dictionnaire philosophique (1764),
article "Bêtes".
ecrit trés précis du dictionnaire philosophique que j'ai tiré d'un de mes bouquin de voltaire

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Oupsss ! voilà que l'on philosophe avec voltaire !

Qu'est ce que la philosophie: une suite de mots ayant la prétention de forger notre "conscience", alors je ne te suivrais pas sur ce chemin (je sui fâché avec ce que les hommes nomme philisophie, il n"y a que des questions posées, jamais de réponse).

Prend ta citation de Rousseau : La nature a fait l'homme heureux et bon....
La nature ne fait rien de "bon" elle fait ce qui doit être, un point c'est tout et elle ne se pose nullement la question du bonheur ou de la bonté, ça c'est encore une notion humaine.

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Les sciences établissent des faits, admettent des solutions certaines et universellement tenues pour vrai. Elles progressent par extension de leur domaine propre. La philosophie, elle, " demeure enfermée dans un cercle de problèmes qui restent au fond toujours les mêmes " disait un certain Cournot, toujours les problèmes donc dont le caractère commun est de ne pas pouvoir être soumis au contrôle de l'expérience. Pour illustrer ces propos prenons les questionnements suivants : le monde extérieur a t-il une existence indépendante de l'idée que j'en ai ? Dieu existe t-il ? L'homme est-il libre ? Une conduite morale est-elle possible ? A partir de cela, la philosophie n'a t-elle aucunes valeurs, en remettant sans cesses en question les réponses données, la philosophie empêche, d'une part dans le domaine théorique la fin de la recherche et d'autre part, dans le domaine pratique, le fanatisme.

La philosophie ne livre aucunes réponses définitives, mais l'esprit habitué à la discipline que requiert l'exercice philosophique adoptera une conduite plus réfléchie, c'est à dire moins déterminée par les préjugées, les impulsions, les émotions, ce qui est la condition de la liberté.

Ainsi la philosophie n'est-elle pas savoir, sagesse, mais recherche du savoir, amour de la sagesse de celui qui reconnaît son ignorance foncière. Le philosophe est plus sage que l'ignorant qui en général croît savoir alors que le philosophe sait qu'il ne sait rien. Triste constat.

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Crois tu que l'on ait besoin d'être philosophe pour comprendre que l'on ne sait rien ?

J'ai connu des paysans que l'on disait bourus qui lorsqu'ils parlaient, démontraient qu'ils avaient plus de sagesse que tous les voltaires et autres réunis.

La sagesse s'acquière dans la souffrance et la peine, pas le cul sur une chaise.

Pour en revenir à la question de base de Spinoroi :
A votre avis, si l'homme respectait son instinct, le mal existerait-il ?

Mon avis : non car la notion de mal n'exixterait pas

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La sagesse n'est pas dans la raison, mais dans l'amour.
le mal et une forme éthéré, le bien et le mal doivent leur origine à l'abus de quelques erreurs.

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Citation de Variraptor: je pense que nous nous détruirions quand meme car c'est dans la nature de l'homme


Ce n'est pas dans la nature de l'homme de le faire, mais c'est la cupidité, l'ignorance ( donc les dicriminations, racismes) et les religions qui sont toutes responsables de ces guerres, voilà pourquoi je ne suis pas croyant...

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C'est aussi parce qu'il y a plein de délinquants ...

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La délinquance vient de la discrimination, cupidité, parfois même religon, bon.

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La cupidité ainsi que tout les autres descriptifs font partie de la nature de l'homme et non celle de la nature.
l'homme est obsédé par la possetion aussi

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Donc le communisme ne poura jamis sinstallersans probleme

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Quest ce que viens foutre les communistes la dedans

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Lhomme est obsede par la pssetion donc pas possible dinstaller le communisme puisque le communisme est basé sur la mise en commun

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Pour spinoroi, c'est vrai on a commis des atrocités au nom des religions mais on en a commis aussi au nom de cette religion que certains appellent "science"
C'est pour cela que je n'emploierai jamais ce mot. Je préfère le mot recherche.

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Citation de gigy: pour spinoroi, c'est vrai on a commis des atrocités au nom des religions mais on en a commis aussi au nom de cette religion que certains appellent "science"
C'est pour cela que je n'emploierai jamais ce mot. Je préfère le mot recherche.


La science, comme tu l'as dit, n'est pas une religion.