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ère Tertiaire : éocène - oligocène
Cette carrière à longtemps été la plus grande productrice de Gypse à ciel ouverte d'Europe.
des fossiles de vertébrés y ont étés découverts, principalement des restes d'Halitherium (sorte de Dugongs).
Les autres fossiles récoltés, sont principalement constitués d'Huîtres (parfois de grande taille), de Potamides, et de fossiles lacustres, dont la meulière coiffe le haut de la carrière.
En ce moment cette carrière (2004-2005) est en cours de comblement, mais à servi très longtemps de coupe de référence, pour illustrer de nombreux ouvrages scientifiques et de vulgarisation, montrant ce que représente une coupe géologique dans le Bassin Parisien à la fin de l'éocène début oligocène.
Mis à part les fossiles, ont peut y récolter de beaux spécimens de Gypse :
pied d'alouette, en masse, ou fer de lance.
Carrière de Cormeilles en Parisis (Val-d'Oise : France)
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Il s'agit en fait d'une sablière d'où l'on extrait du sablon, destiné aux remblais des routes.
Ce lieu dit est connu de longue date (plus de 100 ans) et fut à de nombreuses reprises été
totalement fermé.
En 1962 à l'initiative des ponts et chaussées lors de la construction d'une autoroute, une étonnante découverte y fut effectuée.
Sur à peine deux mètres carrés, ont étés récoltés une faune complète de Mammifères, les derniers dans l'Éocène du Bassin Parisien, depuis aucune autre découverte de ce type ne fut faîtes dans ce gisement.
Une dizaine d'espèces de Mammifères y furent trouvées et étudiées par Léonard Ginsburg, on peut
citer les Genres suivants : Lophiodon, Pachynolophus, Paleotherium, Hyaenodon, ...
De nouvelles carrières sont régulièrement ouvertes depuis une dizaine d'années, fournissant de très
grande quantité de fossiles (principalement des invertébrés marins), dont des Mollusques : Bivalves, Gastéropodes, Scaphopodes, mais aussi des Coraux, des Algues, quelques rares dents de Requins,
Raies et diverses espèces de Poissons osseux, des Otolithes, des pinces de Crustacés, quelques restes fragmentaires d'Oursins, des Foraminifères, des becs de Seiches, des vers marins.
En tout la faune du Guepelle comprenant environ un millier d'espèces, dont plus de 300 espèces de
Mollusques macroscopiques.
La faune n'est d'ailleurs pas totalement étudiée, puisque comme dans tous les gisements, on commence
par la macro-faune avec les espèces de taille les plus spectaculaires.
Les espèces de petites taille restent encore à découvrir.
Quelques planches (597 Kilo-octets) : téléchargeable en fichier PDF
Gastéropodes :
Ampullaria, Natica, Ancilla, Sycosotoma, Angaria, Potamides, Cerithium, Battilaria, Xenophora,
Calliostoma, Delphinula, Calyptraea, Trivia, Rimella, Strepsidura, Murex, Turricula, Melongena,
Clavelithes, Athleta, Hipponix, Nerita, Lymnea, Dissostoma, Mesalia, Turritella, Diodora, Scutus,
Bayania.
Bivalves :
Meretrix, Gari, Spondylus, Cardita, Corbula, Chlamys, Ostrea, Arca, Cardium, Crassatella,
Avicularium, Corbicula, Chama, Solen, Phacoïdes, Mactra, Nucula.
Coraux :
Trochoseris, Astrea, Turbinolia, Cyathoseris, Porites, Lobopsammia, autres formes non déterminées
Divers :
Bryozoaires fragmentaires, dents de squales et raies, reptiles, Crustacés, Foraminifères très abondants, Scaphopodes (Dentallium), Seiche (Belosepia), Oursins de petite taille, Algues calcaires (Dactylopora).
Posté par Scamp
D'autres profitent également de ce site, malgré les clôtures l'entourant, beaucoup viennent s'y entraîner à moto tous terrain et 4 x 4.
La position géologique de ce site est daté de l'Auversien (Eocène), environ 45 millions d'années, il n'est pas très loin du site d'Auvers-sur-Oise et la faune en est assez proche.
Comme dans tous les gisements de l'Auversien la faune est abondante, mais les spécimens sont souvent roulés et usés, par l'action des marées de l'époque, on appelle cela un faciès charriés.
La faune se compose principalement d'Invertébrés marins, comme les Mollusques : Bivalves, Gastéropodes, Scaphopodes, de très nombreux et beau Coraux, des Algues, des Crustacés, des Foraminifères, quelques restes d'Oursins de petites taille.
L'an passé à l'occasion de fouilles plus poussées, nous avons découverts quelques dents de Requins, de Raies, des Poissons osseux et une plaque dorsale de Crocodilien.
Listes générique des spécimens que l'on peut récolter : (pas d'ordre précis, non exhaustive)
Gastéropodes :
Ampullaria, Natica, Ancilla, Sycosotoma, Angaria, Potamides, Cerithium, Battilaria, Xenophora, Calliostoma, Delphinula, Calyptraea, Trivia, Rimella, Strepsidura, Murex, Turricula, Melongena, Clavelithes, Athleta, Hipponix, Nerita, Lymnea, Dissostoma, Mesalia, Turritella, Diodora, Scutus, Bayania
Bivalves :
Meretrix, Gari, Spondylus, Cardita, Corbula, Chlamys, Ostrea, Arca, Cardium, Crassatella, Avicularium, Corbicula, Chama, Solen, Phacoïdes, Mactra, Nucula.
Coraux :
Trochoseris, Astrea, Turbinolia, Cyathoseris, Porites, Lobopsammia, autres formes non déterminées
Divers :
Bryozoaires fragmentaires, dents de squales et raies, reptiles, Crustacés, Foraminifères très abondants,
Scaphopodes (Dentallium), Seiche (Belosepia), Oursins de petite taille, Algues calcaire (Dactylopora).
Posté par Scamp
pour la première fois, l'étage de l'Auversien (45 Millions d'années).
Il s'agit non pas d'une carrière en exploitation, mais plutôt d'un ensemble d'affleurements, qui se situent
sur la commune d'Auvers-Sur-Oise (Val-d'Oise - France).
Ces affleurements sont principalement répartis sur le plateau d'Auvers, bien après le cimetière où est
enterré le célèbre peintre Van Gogh.
Pour atteindre les couches fossilifères, il faut effectuer une ouverture dans le sol forestier, et creuser
environ 2 mètres sous la surface du sol, chose qui n'est pas rendue facile, car les racines des arbres et
les différentes couches que l'on traverse sont assez dures.
Parfois on peut avoir un peu plus de chance et tomber sur des ouvertures affleurants aux abords de ce
qui ressemble à un ancien front de taille et ainsi éviter le décapage des couches sus-jacentes.
La faune fossile est constituée par des Mollusques de type Bivalves, Gastéropodes (voir photo ci-dessous), Scaphopodes, Coraux, Bryozoaires, quelques Oursins de petites tailles, Crustacés, quelques dents de Squales et de Raies.
Cette année fut bonne puisque à l'occasion de fouilles avec des amis, j'ai pu découvrir une prémolaire de Mammifère.
Mais entre temps, nous avons étés priés de ne plus venir effectuer de fouilles, cela nuirait à une
association locale qui a pour but de faire de cette coupe, un endroit protégé.
Listes générique des spécimens que l'on peut récolter : (pas d'ordre précis, non exhaustive)
Gastéropodes :
Ampullaria, Natica, Ancilla, Sycosotoma, Angaria, Potamides, Cerithium, Battilaria, Xenophora, Calliostoma, Delphinula,Calyptraea, Trivia, Rimella, Strepsidura, Murex, Turricula, Melongena, Clavelithes, Athleta, Hipponix, Nerita, Lymnea, Dissostoma, Mesalia, Turritella, Diodora, Scutus, Bayania, Patella.
Bivalves :
Meretrix, Gari, Spondylus, Cardita, Corbula, Chlamys, Ostrea, Arca, Cardium, Crassatella, Avicularium, Corbicula, Chama, Solen, Phacoïdes, Mactra, Nucula.
Coraux :
Trochoseris, Astrea, Turbinolia, Cyathoseris, Porites, Lobopsammia, autres formes non déterminées
Divers :
Bryozoaires fragmentaires, dents de squales et raies, pinces de Crustacés, Foraminifères très abondants, Scaphopodes (Dentallium), Seiche (Belosepia), Oursins de petite taille, Algues calcaire (Dactylopora).
Posté par Scamp
(Val-d'Oise - France)
Carrière de Vigny-en-Vexin (juillet 2002)
Site de référence dans le bassin parisien, passage du Crétacé supérieur au Tertiaire (Paléocène).
La faune de mollusques très riches à récemment été révisée, permettant de mettre au jour environ 170 espèces de mollusques (Gastéropodes, Bivalves) principalement constitués par des moules internes.
Une fois les moules interne rempli élastomère, fournisse de très beaux spécimens.
On y récolte également de nombreux Coraux, quelques restes d'échinidé (Cidaridés).
Cependant de nos jours cette carrière, à fait l'objet d'un rachat de la part du conseil général, et à été classée pour assurer la protection du dernier lambeau de ce témoin du passage de l'ère Secondaire à l'ère Tertiaire.
Posté par Scamp
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Comme dans toutes les carrières, l'accueil qui vous y sera réservé, est plus glacial que l'Antarctique, des fois que l'on veuille prélever quelques malheureux fossiles, se serait un problème pour ces pauvres exploitants, qui ne l'oublions pas veulent créer un vide pour le combler avec des ordures :
faune Auversien récoltée en deux heures dans des tas de sables en vrac:
Ampullaria, Ancilla, Sycosotoma, Potamides, Cerithium, Battilaria, Xenophora,
Bayania, Meretrix, Corbula, Phacoides, Vers marins, une dent de Requin, fragments de polypiers, fragment de Crustacés (pinces et avant pinces).
faune Marinésienne récoltée en deux heures dans des tas de sables en vrac:
Potamides tricarinatus est la seule espèce que je puisse attribuer avec certitude au Marinésien sur le peu de temps passé dans la carrière.
Posté par Scamp
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Rappels généraux sur l'Éocène :
L'éocène, signifie "Aube nouvelle", après la disparition des grands reptiliens de l'Ère Secondaire, la plupart des niches écologiques restées à l'abandon, furent alors reconquises par les nouveaux maîtres du monde, j'ai nommé les Mammifères.
L'éocène est divisé en plusieurs partie : inférieur, moyen et supérieur. Pour affiner plus encore les datations chaque partie regroupe d'autres subdivisions que l'on nomme étage, tel ceux présents dans les dépôts de cette carrière, le Cuisien et Lutétien.
Le Lutétien qui signifie en Latin (Parisien tiré de Lutèce = Paris), fut découvert pour la première fois par le géologue Albert de Lapparent en 1883, sous la capitale.
ère : Tertiaire
Période : Paléogène (regroupant l'éocène et l'oligocène)
étage : lutétien
Subdivision du Lutétien :
Lutétien inférieur Calcaire grossier et sables glauconieux à Nummulites laevigatus
Lutétien moyen Calcaire grossier zoo gène à Milioles, Orbitolites, Alvéolines, Nummulites variolarius et
Mollusques (Bivalves et Gastéropodes)
Lutétien supérieur Marnes et caillasses inférieures, falun de Foulangue, marnes et caillasses supérieures
Depuis l'étage Lutétien à été repéré ailleurs en France, puis dans le monde (Afrique du Nord : Sénégal et Égypte), Madagascar, Belgique, Allemagne, Hongrie, Pologne, Suisse, Italie et en Espagne.
Les grandes formations lutétienne en France, sont concentrées dans les régions suivantes :
région parisienne, Aquitaine, Pays Basque, Alpes et un peu en Alsace.
Les conditions climatiques et géologiques que nous connaissons actuellement en France et plus précisément dans le Bassin parisien, sont comme vous vous en doutez très différentes de celles que l'on a pu rencontrer durant d'autres périodes géologiques, ne serait-ce qu'il y a encore quelques dizaines de millénaires, date à laquelle la région connaissait un climat proche de celui de l'actuelle Sibérie.
Mais revenons plutôt à la période de l'Éocène inférieur, ce qui ici nous intéresse évidemment plus que les autres périodes.
Si l'un d'entre nous avait en quelque sorte la "chance" toute relative qu'elle soit, de revenir environ 55 Millions d'années au Lutétien inférieur, à l'endroit de ce qui serait un jour le Bassin parisien, il y découvrirait des conditions climatiques et un paysage tel que l'on peut en rencontrer de nos jours vers l'Océan Pacifique, aux environs des îles Tahiti ou Hawaï.
C'est à dire un climat chaud et humide avec une faune et une flore se rapprochant de ces paysages qui font rêver tellement de touriste en mal de dépaysement.
Les animaux fossiles que l'on trouve désormais sont des lointains descendant des faunes actuelles des régions tropicales à sub-tropicales, notamment en ce qui concerne la faune marine type Raies et Requins, Poissons tropicaux, comme les Tétrodon, Trigonodon, Albulla.
En plus de la faune marine, on y découvrirait une faune terrestre, avec une faune reptilienne franchement différente de celle que l'on rencontre de nos jours présence de : Crocodiles, Serpents tropicaux dont les derniers représentant ont quittés nos régions devenant de plus en plus froides, il y a environ 15 Millions d'années, durant le Miocène.
Dans ces conditions, le doute n'est plus de mise, mais alors me direz vous, pourquoi ce climat en quelques sorte idyllique nous a t-il abandonné, nous faisant entrer dans un climat tempéré voir franchement froid.
La réponse, est assez simple en soit, à condition d'admettre que ce fait ne se soit pas réaliser un jour, ni en million d'années, pourquoi ?
La réponse est connue depuis 1927 sous le nom de dérive des continents, prouvé par un géologue Allemand nommé Alfred Wegener (qui passa alors pour un illuminé total).
Les continents actuels et passés n'ont pas toujours étés tel que nous les connaissons aujourd'hui.
Par le passé, ils étaient unis en un seul bloc qui fils des centaines de millions d'années se sont déplacés pour mettre en placent la géographie que nous connaissons de nos jours, en passant par différentes étapes, l'actuelle France, était au niveau de l'actuelle Floride, durant l'Éocène, puis elle migra en quelques sortes pour arriver il y a seulement quelques millions d'années à son emplacement actuel.
De nos jours ce mouvement se poursuit toujours, qui n'a pas entendu parler du rapprochement du continent Africain vers le continent Européen au rythme de 2 à 3 centimètres par an.
Dans quelques millions d'années, la mer Méditerranée se sera alors refermée, pour laisser place à nouvel environnement, asséchée par la fermeture du détroit de Gibraltar, on peut imaginer une sorte de delta ?
Rassurez vous cela ne se passera pas avant un ou deux millions d'années, ce qui laisse encore quelques perspective de vacances dans les années à venir
Posté par Webmaster
Posté par Scamp
Ce manque de spécimens doit cependant être replacé dans son contexte, il existe plus de gisements datant du Lutétien, les dents y sont plus abondantes les couches étant souvent très concentrées en fossiles.
Dans l'Auversien, se serait plutôt le contraire, les gisements sont moins spectaculaires sur ce point de vue, nettement moins nombreux, les grandes carrières sont concentrées dans le nord de Paris, et ne livrent que peu de dents.
Mis à part les dents de Squales, peu d'études font cas des Vertébrés durant ce cycle, on peut tout de même noter la présence d'Otolithes (Oreilles interne des Poissons osseux), de dents de Poissons et parfois de Mammifères (Lophiodon).
La découverte de nombreuses dents, permet d'effectuer une petite note, prélude je l'espère à une étude plus approfondie de cet étage, du Bassin parisien.
Posté par Big al
Posté par Nicolas
Posté par Big al
Posté par Nicolas
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Edité le 18/06/2005 à 22:30 par Nicolas
Posté par Eragon
Mais reformuler les mots peut servir (si tu n'as pas la flemme ! )