Re: Les records des dinosaures

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Citation de brachio L: C'est bizarre, sur la 1ere représentation, on dirait que la cage thoracique du Puertasaurus est comme aplatie.

c'est lequel ?

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Galimimus et le plus rapide.

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Tu en as de la chance d'avoir pu chronométrer un animal disparu depuis plus de 70 millions d'années à la course!

oubliez cette habitude déplaisante de mettre tout à l'indicatif présent.

Par contre ce que l'on peut dire, c'est que compte tenu de la morphologie des pattes arrières, de l'élongation du tibia, de la proportion du péroné on peut dire que cette conformation incite à penser qu'il s'agissait d'un animal assez rapide, point barre c'est tout.
Certaines traces de pas d'un animal theropoda en déplacement, attribué à un ornithominidae (j'insisiste sur le mot attribué car on sait jamais vraiment qui a laissé des traces!) montre que l'animal pouvait se déplacer à un peu plus de 18 km/h en vitesse lente et peut être plus de 35 kilomètres heure en déplacement moyennement rapide. (calcul fait selon la méthode Alexander sur une série d'empruntes qui avaient été relevée par Roland T Bird, allure de déplacement supposée car il est très difficile aussi de savoir sur une série d'empruntes de bipède quelle était l'allure que l'animal avait au moment ou il a laissé les traces).

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Edité le 07/12/2010 à 08:53 par gigy

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18 km/h vitesse lente ?! c'est donc relativement "rapide" ! de toutes façons , il faut arrêter de dire que les ornithomimidae étaient les plus rapides , même avec leurs longs tibias . C'est comme les dromaeosauridae qui , jusqu'à récemment , beaucoup croyaient qu'ils auraient pu atteindre 60 km/h , alors qu'en vérité ,leur vitesse la plus raisonnable semble avoir été de 35 km/h ( encore des spéculations , mais bon , on ne peut que supposer ).

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On s'est basé sur l'enjambée pour déterminer la possible allure de l'animal, mais c'est purement putatif bien évidement.
De toute manière la vitesse n'est pas, tout. Il n'y a qu'à voir le guépard qui est un animal tellement spécialisé que maintenant il est dans un cul de sac évolutif. Griffes non aiguisées, proportions trop fines, tête et mâchoires pas assez puissantes, problèmes de récupération (je connais un photographe qui a une course de guépard arrêtée nette par un arrête cardiaque avec la bête qui a fait des tonneaux et même si on ne le voit pas, j'en suis sur une antilope qui rit!).
Ce qui est aussi important est l'a capacité de changer brusquement de direction et de faire des virages serrés, faculté que les guépards ont presque perdu.

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Pour une fois, je me permets de réagir à tes propos Gigy. J'ignore sur quoi tu te bases pour parler de "cul de sac évolutif". Au sujet du guépard, c'est un animal spécialisé à un type de chasse particulier, certes, comme d'autres prédateurs le sont pour d'autres techniques de chasse, mais sa nourriture est largement diversifiée et son habitat, très étalé. Mais c'est cette notion de "cul de sac évolutif" qui m'étonne. Je n'en ai jamais entendu parlé lors de mes cours sur l'évolution. Qu'en bien même un animal serait hyperspécialisé à un mode de vie, ou à une alimentation, personne ne sait prédire l'évolution de tel ou tel clade d'animaux et il se peut tout à fait que l'anatomie du guépard, comme son crâne et ses crocs, évolue drastiquement suite à des bouleversement de son habitat et des changements drastiques au niveau de la source de ses proies.

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Oui j'aurais du écrire plus prudement en disant presque un cul de sac évolutif.
Les membres de son groupe sont tous en train de disparaître sans laisser de descendance, certes certains ont été durement éprouvé par les activités humaines, mais l'humain fait aussi partie de causes de pression évolutive maintenant on ne peut le nier.
Depuis près de 1 millions d'années les grands félins sont en train de disparaître sans laisser de descendance, toutes les lignées ont subis des diminutions drastiques, ainsi toutes les branches de félins à dents de sabres se sont éteintes. Les félins du genre Panthera de la branche américaine et européenne ont complètement disparu aussi et ce avant que les hommes ne soient suffisamment nombreux ou équipés pour favoriser une telle extinction.
Il semble que la messe soit presque dite, si il n'y a pas un renouvellement rapide, la branche des grands félins pourrait et j'insiste pourrait, bien s'éteindre de cause naturelles mais aussi humaine, car les humains ont quand même, ne se cachons pas, contribué à diminuer de manière drastique leur nombre. Ainsi historiquement, les romains ont contribué par leurs activités à faire disparaître nombre de populations de léopards, de lions et de guépards (8000 animaux sacrifié lors de l'inauguration du Colisée en 80 AJC).

Maintenant revenons sur le guépard, certes la branche peut encore subir un saut, mais l'animal est en mauvaise posture, sa morphologie n'a presque pas changé depuis les dernières versions fossiles et on peut presque dire que sa lignée est dans un stase en revanche, son hyperspécialisation le rend terriblement fragile et ont peut se demander si avant des causes inhérentes à l'espèce humaine, c'est cette tendance évolutive prise par sa branche qui est en train de lui jouer de tours si j'ose dire. La structure sociale de lions, la concurrence de hyènes, la concurrence des léopards, tout cela concours à me faire penser que la lignée est mal embarquée. Bien sur aucun animal n'est condamné à disparaître.

Ainsi je ne peux certes pas prédire ce qui va se passer, mais comme le disait Stephen Jay pour les pterosaures, leur hyperspécialisation les as placé dans une situation qui est devenue intenable. Pour les ptérosaures on sait ce qui s'est passé.

On verra si ce que j'ai dit se révèle malheureusement vrai ou pas, mais nous ne le verrons probablement pas! Les espèces disparaissent et leur hyperspécialisation en est parfois la cause voilà ce que je voulais dire. Mais je ne peux certes pas dire que l'espèce VA disparaître à coup sur certes pas. J'espère que nuancé comme ça c'est plus clair.



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Edité le 10/12/2010 à 09:37 par gigy

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Le gros problème du guépard, c'est aussi et surtout son haut niveau de consanguinité. On peut faire des greffes de peau entre individus sans problèmes de rejets de greffe, pour vous donner une idée. Comme il y a très peu de variations, ça rend en effet difficile l'adaptation. En plus, cela signifie que les efforts de conservation doivent avoir lieu sur des espaces gigantesques, pour ne plus perdre la moindre "miette de variabilité". La grande question serait de savoir pourquoi il a perdu sa variabilité génétique et si ce qu'il reste est suffisant. Apparemment ça pourrait être lié à des causes climatiques anciennes.
La note d'espoir, c'est que l'espèce humaine a également connu un épisode de diversité très basse et s'en est sortie.