Dinosaures. Transition avant et après

Discussion: 16 724 14 Dernière réponse

Posté par

Comment explique-t-on que l'on trouve des fossiles de dinosaures arrivés à maturité physique, sans que l'on ne découvre ceux des états physiques qui ont précédé?

Posté par

Les réponses sont simples, c'est pour des raisons de conservation. La liste des dinosaures les plus petits évolue constamment, pas celle des plus grands/gros. Sans omettre que des formes juvéniles sont sans doute considérées à tort comme des espèces à part entière.
Ce débat est très actuel, et ne fait que commencer. Il nous réserve certainement son lot de surprises.

Posté par

Citation de Delaunois: Comment explique-t-on que l'on trouve des fossiles de dinosaures arrivés à maturité physique, sans que l'on ne découvre ceux des états physiques qui ont précédé?


La question est déjà "fausse" en soi, puisqu'on connait des individus juvéniles pour plusieurs espèces de dinosaures (des embryons aux sub-adultes en passant par divers stades de juvéniles).
Et comme l'a dit Neopilina, dans certains cas des jeunes se sont vus attribuer leur propre espèce.

Posté par

Les paléontologues ne se précepitraient pas un peu trop pour nommer une espèce ?

Posté par

Si !

L'une des raisons est simple : nommer une espèce permet d'avoir plus de visibilité en tant que chercheur (ton nom reste associé à celui de l'espèce).

Mais comme on l'a déjà dit, la définition d'une espèce en paléontologie est ardue et forcément hypothétique.

Posté par

Oui, parce que une espèce n'existe pas en soi mais que ce ne sont que des repères pour nous non ?

Posté par

Oui car il me semble qu'une espèce ne designe que des êtres vivants à moins que je confonde avec autre chose je sais plus

Posté par

Une espèce existe en soi : deux populations dont les individus ne peuvent pas se reproduire entre eux forment deux espèces différentes. C'est le critère de base, même s'il y a de nombreuses exceptions.

Chez les fossiles, il est évidemment impossible de tester ce critère.
On définit donc arbitrairement les espèces, sur la base de différences morphologiques. Il ne s'agit donc que d'un repère (on peut tout à fait tomber sur des sous-espèces, des variations intra-spécifiques, des jeunes, des différences entre les deux sexes...).

Posté par

La taille n'est pas vraiement un bon critère ( dans l'hypothèse où c'en est un )

Posté par

C'est sur que si on a deux individus identiques, mais de taille différente, on va les ranger dans la même espèce. Quand je parle de caractères morphologiques, ils sont principalement ostéologiques : on regarde le squelette et les dents.

Pour les ichnofossiles (traces de pas, déjections, oeufs...) on peut rarement le rattacher à une espèce (à moins d'avoir un adulte qui pond, ou alors un gisement contenant de nombreux individus à côté). On va alors nommer une espèce juste à partir de la trace. Il ne s'agira absolument pas d"une espèce naturelle, juste d'un repère.

Posté par

Oui, c'est le cas je crois pour Parabrontopodus, un ichnogenre de sauropode du Jurassique supérieur. On a créé ce nom juste à partir de ses empreintes de pas.

Posté par

Mais attention, on leur donne un nom mais on ne leur attribue pas une place phylogénétique. Faut pas exagérer !

Posté par

Toute les ichnoespece sont connus seulement de leur empreintes, ensuite certaine peuvent etre attribué a certains taxon comme le cas de certaines piste de deinonychosauria découvertes en Chine il me semble. Mais c'est extremement rare généralement elles deviennent des coelurosaurichnus, varanopus etc...

Posté par

La forme des empreintes indiquent la forme des pieds, leur taille, et on peut aussi déduire le poids de l'animal. Parabrontopodus aurait ainsi pesé environ 40 tonnes. La taille des empreintes est suffisante pour savoir qu'il s'agissait sûrement d'un Sauropode.