Les propriétés exceptionnelles du fil d'araignée en font une sorte de pain béni pour la recherche sur les polymères. Cependant, ses étonnantes capacités de torsion demeurent méconnues. Comment expliquer le fait qu'une araignée suspendue à un fil reste parfaitement immobile, au lieu de tourner sur elle-même comme un alpiniste au bout d'une corde ? Des chercheurs du laboratoire de physique des lasers (CNRS – Université de Rennes) détaillent les exceptionnelles propriétés de ce matériau qui n'a pas fini de nous surprendre.
Arrimez un objet au bout d'un fil vertical. Imprimez-lui une légère torsion et lâchez-le. Vous constaterez qu'il tourne sur lui-même, plus ou moins longtemps et avec une plus ou moins grande amplitude selon la nature du fil. Observez maintenant une araignée suspendue. Elle est stable, fixe, tisse son fil selon une parfaite ligne droite, et retrouve son équilibre quelles que soient les perturbations ambiantes.
A l'aide d'un pendule de torsion auquel est fixé un fil relié à une masse de poids équivalent à celui d'une araignée, des chercheurs du laboratoire de physique des lasers ont comparé les réponses dynamiques de différents types de fils à une rotation de 90°. Les résultats sont édifiants : un filament de Kevlar™ (donc synthétique) se comporte de manière élastique, avec des oscillations atténuées. Un fil de cuivre présente de faibles oscillations mais revient difficilement à sa forme initiale, et au prix d'un accroissement de sa fragilité. Le fil de l'araignée, lui, possède un haut coefficient d'absorption des oscillations, indépendant de la résistance de l'air, et garde ses propriétés de torsion au fur et à mesure des répétitions. Encore plus surprenant : il revient complètement à sa position originelle. Certains alliages, tels le Nitinol, possèdent des propriétés similaires, mais il faut que ce dernier soit chauffé à 90°C pour retrouver sa forme.
On connaissait depuis de nombreuses années les caractéristiques étonnantes du fil d'araignée : sa ductilité, sa force et sa dureté dépassent en effet celles des fibres synthétiques les plus élaborées. Il semblerait maintenant que la sélection naturelle, face aux torsions et aux oscillations répétées qu'il subit, ait permis son évolution en un matériau dit "à auto-mémoire de forme", c'est-à-dire ne nécessitant aucun stimulus extérieur pour retrouver sa configuration initiale. Cette dynamique complexe a été récemment décrite par un modèle "emboîté" que les auteurs proposent pour décrire la relaxation des différentes protéines du fil d'araignée.
futura science
sympa comme fil
Discussion:
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Posté par Pyroraptor
Posté par Gigy
C'est pas tout à diamètre égal le fil d'araignée qui sert à arrimer la toile est plus solide que l'acier tout en étant beaucoup plus fin qu'un cheveux.
Le fil de la vierge leur permet de faire de l'aérostat. Je vois souvent les petites araignées prendre leur envol lors d el'essaimage de printemps. Des pièges fixés sur des ailes d'avions ont permis d'en récolter jusqu'à 3000 mètres d'altitude!
Pour modfier son altitude elle tire plus ou moins de fil. génial non.
J'ai observé la réalisation d'un cocon d'araignée et c'est extraordinaire.
J'ai eu deux ans plus tard la chance d'en faire des photos de toutes les étapes, cela à duré 4 heures aux termes desquelles la femelle épuisée est prète à mourir.
Elle utilise plusieurs fils, certains solides, d'autres mélangés à la salve deviennent parcheminé, d'autres servent d'isolants.
Au prinetmps c'est le rachauffement qui provoque la dilatation de l'air dans la petite poche de soie et qui la déchire naturellement.
Pourtant mais araignées favorites ne tissent pas de toiles, mais sont capables d'élaborer des stratégies de chasses complexes. Ah les saltiques. allez voir mon topic sur la photo vous en verrez.
Le fil de la vierge leur permet de faire de l'aérostat. Je vois souvent les petites araignées prendre leur envol lors d el'essaimage de printemps. Des pièges fixés sur des ailes d'avions ont permis d'en récolter jusqu'à 3000 mètres d'altitude!
Pour modfier son altitude elle tire plus ou moins de fil. génial non.
J'ai observé la réalisation d'un cocon d'araignée et c'est extraordinaire.
J'ai eu deux ans plus tard la chance d'en faire des photos de toutes les étapes, cela à duré 4 heures aux termes desquelles la femelle épuisée est prète à mourir.
Elle utilise plusieurs fils, certains solides, d'autres mélangés à la salve deviennent parcheminé, d'autres servent d'isolants.
Au prinetmps c'est le rachauffement qui provoque la dilatation de l'air dans la petite poche de soie et qui la déchire naturellement.
Pourtant mais araignées favorites ne tissent pas de toiles, mais sont capables d'élaborer des stratégies de chasses complexes. Ah les saltiques. allez voir mon topic sur la photo vous en verrez.
Posté par Dinomaster
Y'en a pas qui s'en serve comme poche d'air pour ploner ?
Posté par Gigy
Non l'argyronète utilise les propriétés hydrophobes des poils de leur abdomen pour coincer une bulle d'air sur leur abdomen, puisque les trachées s'ouvrent sur l'adbomen, par contre elles contruisent une cloche sous marine avec des fils qui permet de se reposer de manger et de faire des tas d'autres choses sous l'eau.
Fantastique.
Fantastique.
Posté par Pyroraptor
Celle ci m'ont toujours impressionné
Posté par Gigy
C'est une ariagnée fantastique, mais il ne faut pas oublier lorsque on veut l'étudier que ses chélicères sont puissantes. elle transperce la peau sans problème mais elle n'est pas agressive. La plupart du temps elle se contente de plonger lorsqu'il y a danger. tiens qi vous aimez je vais mettre un gros plan de l'épeire de jardin tantôt. d'ac.
Posté par Pyroraptor
ok gigy
Le fil d'araignée