Pour une meilleure efficacité des analyses paléogénétiques
L'ADN conservé dans des os en cours de fossilisation se dégrade jusqu'à 50 fois plus lors du stockage dans un musée, que lorsque ces os sont enfouis dans le sol. C'est ce que vient de démontrer l'équipe de paléogénétique dirigée par Eva-Maria Geigl (Institut Jacques Monod / CNRS – Paris). Publiée dans la revue PNAS le 8 janvier 2007, cette étude révèle que, pour une meilleure réussite des analyses paléogénétiques, les ossements archéologiques et paléontologiques doivent être traités comme des échantillons biologiques (1) pendant et après leur prélèvement. Cette découverte implique une nouvelle méthodologie de prélèvement, de traitement et de conservation des fossiles. Elle ouvre également de nouvelles perspectives d'investigation par approche paléogénétique de fossiles fraîchement prélevés.
La suite de l'article : ici
Discussion:
1 462
1
Posté par Damien35