Posté par Lolo
KELLNER, ALEXANDER W. A.; CAMPOS, DIOGENES A.; SAYÃO, JULIANA M.;
SARAIVA, ANTÔNIO A.F.; RODRIGUES, TAISSA; OLIVEIRA, GUSTAVO; CRUZ,
LILIAN A.; COSTA, FABIANA R.; SILVA, HELDER P.; FERREIRA, JENNYFER S. (2013)
The largest flying reptile from Gondwana: a new specimen of Tropeognathus cf. T. mesembrinus Wellnhofer, 1987 (Pterodactyloidea, Anhangueridae) and other large pterosaurs from the Romualdo Formation, Lower Cretaceous, Brazil. Anais da Academia Brasileira de Ciências 85(1): 113-135
http://www.scielo.br/pdf/aabc/v85n1/0001-3765-aabc-85-01-113.pdf
SARAIVA, ANTÔNIO A.F.; RODRIGUES, TAISSA; OLIVEIRA, GUSTAVO; CRUZ,
LILIAN A.; COSTA, FABIANA R.; SILVA, HELDER P.; FERREIRA, JENNYFER S. (2013)
The largest flying reptile from Gondwana: a new specimen of Tropeognathus cf. T. mesembrinus Wellnhofer, 1987 (Pterodactyloidea, Anhangueridae) and other large pterosaurs from the Romualdo Formation, Lower Cretaceous, Brazil. Anais da Academia Brasileira de Ciências 85(1): 113-135
http://www.scielo.br/pdf/aabc/v85n1/0001-3765-aabc-85-01-113.pdf
Posté par Croc en stock
Roger B. J. Benson mail, Mark Evans, Adam S. Smith, Judyth Sassoon, Scott Moore-Faye, Hilary F. Ketchum, and Richard Forrest (2013) A Giant Pliosaurid Skull from the Late Jurassic of England. PLoS ONE 8(5): e65989.
PDF
Jason J. Head, Gregg F. Gunnell, Patricia A. Holroyd, J. Howard Hutchison and Russell L. Ciochon (2013) Giant lizards occupied herbivorous mammalian ecospace during the Paleogene greenhouse in Southeast Asia. Proceedings of the Royal Society B 280 (1763) 20130665
PDF
Jason J. Head, Gregg F. Gunnell, Patricia A. Holroyd, J. Howard Hutchison and Russell L. Ciochon (2013) Giant lizards occupied herbivorous mammalian ecospace during the Paleogene greenhouse in Southeast Asia. Proceedings of the Royal Society B 280 (1763) 20130665
Posté par Lolo
C'est un peu la bazar chez Ornithocheirus, avec pleins d'espèces, de noms attribués aujourd'hui invalides (ou pas); les gars (essayent d') y mettent de l'ordre:
Taissa Rodrigues & Alexander Kellner (2013) Taxonomic review of the Ornithocheirus complex (Pterosauria) from the Cretaceous of England. ZooKeys 308: 1–112
http://www.pensoft.net/journals/zookeys/article/5559/taxonomic-review-of-the-ornithocheirus-complex-pterosauria-from-the-cretaceous-of-england
Taissa Rodrigues & Alexander Kellner (2013) Taxonomic review of the Ornithocheirus complex (Pterosauria) from the Cretaceous of England. ZooKeys 308: 1–112
http://www.pensoft.net/journals/zookeys/article/5559/taxonomic-review-of-the-ornithocheirus-complex-pterosauria-from-the-cretaceous-of-england
Posté par Gigy
Un peu! c'est un doux euphémisme, surtout que pour les ornithocheiridae du Greensand on a rien de complet.
Comme le dit Unwin en plaisantant à peine:
"Ugliest pterosaur material I ever seen!"
Comme le dit Unwin en plaisantant à peine:
"Ugliest pterosaur material I ever seen!"
Posté par Theropod
Bardet N, Jalil N-E, de Lapparent de Broin F, Germain D, Lambert O, et al. (2013), A Giant Chelonioid Turtle from the Late Cretaceous of Morocco with a Suction Feeding Apparatus Unique among Tetrapods. PLoS ONE 8(7): e63586
Voici Ocepechelon bouyai, une tortue Chelonioidea (comme la plupart des tortues marines actuelles, sauf bien sûr la tortue luth) des phosphates marocains du Crétacé, avec un étrange museau allongé à l'image de ceux des Syngnathidae (hippocampes et syngnathes) ou des Ziphiidae (baleines à bec). L'animal devait se nourrir par succion, comme beaucoup de prédateurs aquatiques, y compris des tortues, mais là ce seraient vraiment de toutes petites proies, cas unique chez les tétrapodes.
Voici Ocepechelon bouyai, une tortue Chelonioidea (comme la plupart des tortues marines actuelles, sauf bien sûr la tortue luth) des phosphates marocains du Crétacé, avec un étrange museau allongé à l'image de ceux des Syngnathidae (hippocampes et syngnathes) ou des Ziphiidae (baleines à bec). L'animal devait se nourrir par succion, comme beaucoup de prédateurs aquatiques, y compris des tortues, mais là ce seraient vraiment de toutes petites proies, cas unique chez les tétrapodes.
Posté par Croc en stock
Guinot, G., Adnet, S., Cavin, L. & Capetta, H. (2013). Cretaceous stem chondrichthyans survived the end-Permian mass extinction. Nature Communications : 4 : 2669, DOI: 10.1038/ncomms3669, www.Nature.com/naturecommunications.
Découverte dans le Crétacé inférieur (Valanginien) de St-Hippolyte-du-Fort dans le Gard, de dents millimétriques de trois espèces de requins cladodontomorphes. Un groupe de requins (incluant les Falcatidae) que l'on croyait disparus depuis la fin du Permien. Le site de St-Hippolyte-du-Fort correspond à un environnement marin très profond, et les auteurs de l'article estiment que ces requins auraient survécus à l'extinction de masse du Permien en se réfugiant dans les eaux profondes. Ils concluent en précisant que la lacune enregistrée dans la lignée des cladodontomorphes est la plus longue dans le registre fossile pour un groupe de vertébrés marins éteints. Cette découverte démontre que la diversité marine en haute mer, mal connue durant la majeure partie de l'histoire évolutive des poissons, contient des données essentielles pour une compréhension complète de l'évolution à long terme de la paléobiodiversité des poissons marins.
Reconstitution d'un Falcatidae par Alain Bénéteau.
Découverte dans le Crétacé inférieur (Valanginien) de St-Hippolyte-du-Fort dans le Gard, de dents millimétriques de trois espèces de requins cladodontomorphes. Un groupe de requins (incluant les Falcatidae) que l'on croyait disparus depuis la fin du Permien. Le site de St-Hippolyte-du-Fort correspond à un environnement marin très profond, et les auteurs de l'article estiment que ces requins auraient survécus à l'extinction de masse du Permien en se réfugiant dans les eaux profondes. Ils concluent en précisant que la lacune enregistrée dans la lignée des cladodontomorphes est la plus longue dans le registre fossile pour un groupe de vertébrés marins éteints. Cette découverte démontre que la diversité marine en haute mer, mal connue durant la majeure partie de l'histoire évolutive des poissons, contient des données essentielles pour une compréhension complète de l'évolution à long terme de la paléobiodiversité des poissons marins.
Reconstitution d'un Falcatidae par Alain Bénéteau.
Posté par Gigy
Je ne sais pas si quelqu'un en a déjà parlé, mais c'est une découverte qui me tient particulièrement à coeur.
Les fossiles de coquillages du tertiaire du bassin parisien (Eocène) ont retrouvé (presque) toute leur beauté. En effet, il semble à la mode de passer tout les fossiles aux UV, ces longueurs d'onde sont plus pénétrantes que la lumière visible et révèlent donc des structures sous jacentes (c'est comme ça qu'on a pu observer les plus fins détails des membranes des ptérosaures par exemple comme les trois niveaux qui constituent leurs patagium).
En choisissant la longueur d'onde des UV on a constaté que les motifs et paterns des coquilles n'étaient pas en fait disparus!
Les motifs des coquilles sont produits par des mouvements programmés du manteau au cours de la croissance de l'animal et de sa coquille, tout ceci se fait selon un schéma programmé dans le génôme de l'animal. Celui-ci construit sa coquille à partir d'ions de CA transformés en carbonates cristallisés, piégés dans des réseaux de matière protéiné, la conchioline. Tout en construisant sa coquille l'animal produit des substances colorantes par métabolisation de ses aliments (carotène, mélanine, etc...) et notre mollusque choisi donc de colorer sa coquille en fonction du plan établi dans son génôme.
Les mollusque actuels présentent des paterns très différents et sophistiqués, à tel point qu'un bon spécialiste peut déterminer son groupe rien que par ses paterns. On croyait que ces motifs étaient perdus et que seule une proposition pouvait être tentée (motif en triangle pour les cônes ou en lignes treilissée pour les volutes) mais là les UV sont venus à notre rescousse.
Par ce simple éclairage, tous les paterns sont apparus comme par magie!
Ils étaient là, ils nous attendaient, il suffisait simplement de les éclairer différemment. Il y a une publication qui est sortie sur eux et la classification promet d'être à revoir, car certaines espèces qui avaient été classée dans le même clade ne présentent pas les même paterns!
Du travail en perspective pour reclasser tout ça d'après ces nouveaux éléments.
Il ne manquerait plus que en dissolvant des coquilles on puisse faire des dosages des protéines restantes avec des appareils plus précis et là on aurait leur couleur en plus.
On rêve déjà certains comme moi et d'autres à des ammonites révélant leurs paterns ou d'autres choses encore, le champs d'investigation est sans limite et sans aucunes conséquences sur les échantillons. Ca c'est génial.
Les fossiles de coquillages du tertiaire du bassin parisien (Eocène) ont retrouvé (presque) toute leur beauté. En effet, il semble à la mode de passer tout les fossiles aux UV, ces longueurs d'onde sont plus pénétrantes que la lumière visible et révèlent donc des structures sous jacentes (c'est comme ça qu'on a pu observer les plus fins détails des membranes des ptérosaures par exemple comme les trois niveaux qui constituent leurs patagium).
En choisissant la longueur d'onde des UV on a constaté que les motifs et paterns des coquilles n'étaient pas en fait disparus!
Les motifs des coquilles sont produits par des mouvements programmés du manteau au cours de la croissance de l'animal et de sa coquille, tout ceci se fait selon un schéma programmé dans le génôme de l'animal. Celui-ci construit sa coquille à partir d'ions de CA transformés en carbonates cristallisés, piégés dans des réseaux de matière protéiné, la conchioline. Tout en construisant sa coquille l'animal produit des substances colorantes par métabolisation de ses aliments (carotène, mélanine, etc...) et notre mollusque choisi donc de colorer sa coquille en fonction du plan établi dans son génôme.
Les mollusque actuels présentent des paterns très différents et sophistiqués, à tel point qu'un bon spécialiste peut déterminer son groupe rien que par ses paterns. On croyait que ces motifs étaient perdus et que seule une proposition pouvait être tentée (motif en triangle pour les cônes ou en lignes treilissée pour les volutes) mais là les UV sont venus à notre rescousse.
Par ce simple éclairage, tous les paterns sont apparus comme par magie!
Ils étaient là, ils nous attendaient, il suffisait simplement de les éclairer différemment. Il y a une publication qui est sortie sur eux et la classification promet d'être à revoir, car certaines espèces qui avaient été classée dans le même clade ne présentent pas les même paterns!
Du travail en perspective pour reclasser tout ça d'après ces nouveaux éléments.
Il ne manquerait plus que en dissolvant des coquilles on puisse faire des dosages des protéines restantes avec des appareils plus précis et là on aurait leur couleur en plus.
On rêve déjà certains comme moi et d'autres à des ammonites révélant leurs paterns ou d'autres choses encore, le champs d'investigation est sans limite et sans aucunes conséquences sur les échantillons. Ca c'est génial.