Posté par Gigy
http://www.youtube.com/watch?v=ZgJ8Lzk2Y88&feature=related
Bonne vision.
Posté par AgressiveHumanParasa
Posté par Leolios
Posté par Trex
Posté par Leolios
Posté par Trex
Posté par AgressiveHumanParasa
Posté par Gigy
Son bec bien que très long n'est pas très spécialisé, il fait penser au bec des marabouts et cigognes qui sont des généralistes. Il est pourtant plus robuste que celui d'une cigogne et se rapproche du bec d'un marabout. Alors comme on sait que le marabout est volontiers charognard.
Pour ce qui est de ses autres proies, il passait probablement pas mal de temps au sol après avoir repéré une source de nourriture possible.
Posté par AgressiveHumanParasa
Posté par Leolios
quelle évidense ?
Posté par Trex
Posté par Theropod
Mon commentaire sur la vidéo de Gigy:
Excellent documentaires, belles reconstitutions.
Quelques critiques et questions...
Les Ptérosaures avaient certes un squelette léger et des muscles du vol puissants, pour autant un animal comme Darwinopterus était-il capable de transporter un Anchiornis comme on le voit dans le doc?
Sur la plage de Crayssac, l'auteur parle de 4 doigts aux pattes arrières seulement, il omet de préciser qu'il existe un 5ème doigt impliqué non dans la locomotion mais dans la tension du cruropatagium.
Autre question: Le cruropatagium est-il rattaché à la queue ou seulement aux deux pattes arrières, comme lepropose le documentaire?
Ils débattent sur la technique d'envol de Quetzalcoatlus et montrent un squelette d'Ornithocheiridae... Bonne reconstitution de leur méthode d'envol tout de même.
Bref bon documentaire...
Posté par Leolios
ci se serai comme sa je comenserait a penser que les ancetre des ptero sois des truc comme sa :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Sharovipteryx.jpg
Posté par Gigy
J'ai effectivement des doutes qu'un animal comme Darwinopterus ai pu transporter un jeune Anchiornis.
Sur pas mal d'empruntes (Pteraichnus) on a la trace que de quatre doigts. Il y a donc une forte probabilité que le 5 ème ne servait pas durant la déambulation. Une exception cependant, Haenamichnus une trace d'un gigantesque azhdarchidae en Corée qui montré l'impression dans la boue du cinquième doigt. Le cinquième doigt ne semble pas avoir, comme dans le cas des ramphorhynchoidea, été relié au cruropatagium. Les fossiles les mieux préservés semblent indiquer qu'il serait libre chez les pterodactyloidea. On a jamais en tout cas pour révéler que le cruropatagium y était attaché chez eux, même pas sur des spécimens exceptionnellement préservés comme le Ptérodactyle de Vienne (dont j'ai maintenant une copie chez moi donc je peux dire que je le connais bien). On voit bien la marque de la palmure au doigts des pieds, mais aucune connexion avec le cruropatagium (qui n'est pas conservé sur ce spécimen). On pas pu révéler la présence de quelconque membrane même pas pas photo ultraviolette (très à la mode pour révéler ce qui se trouve de minéralisé juste sous la surface de la roche). Le spécimen de Munich que j'ai aussi en moulage, montre lui en revanche de manière presque claire que le 5 ème doigt semble avoir été libre (le cruropatagium forme un croissant à l'intérieur de la cuisse et semble se terminer à la cheville). Il y a fort à parier que la réduction du 5 ème doigt s'est accompagné de son déclin comme point d'attache du cruropatagium. Toutefois ce sont toujours des suppositions basées sur les spécimens le mieux préservés.
Il semblerait que la queue n'était pas attachée. La preuve c'est le fantastique spécimen de Sordes découvert à Karatau au Kazakhstan. On voit clairement le cruroptagium entre les pattes et relié au 5 ème doigt surdimensionné, mais la queue part totalement sur le côté. Elle donne une "impression visuelle" d'avoir été libre.
C'est en tout cas la conclusion de Elgin, Hone and Frey en 2011.
Deux raisons, la première nous ne possédons pas de squelette complet de Quetz, nous nous basons sur les proportions d'animaux similaires, mais n'ayant pas vécu ni à la même époque ni au même endroit. (Zhejiangopterus en tête) alors que nous possédons des squelettes complets d'anhangueridae.
De deux, l'étude qui a consacré cette méthode de décollage été réalisée en modélisant un squelette d'anhangueridae. Habib, 2008, Molnar pour la modélisation.
Posté par Theropod
Ooops! Au temps pour moi. Je sais bien qu'on ne dispose pas de matériel complet pour Quetz, mais je leur reprochais surtout de ne pas assez préciser qu'ilne s'agissait pas du même animal, que l'un est un planeur et l'autre est surtout un marcheur. D'ailleurs le doigt V libre est une adaptation à la vie terrestre j'imagine?
Je leur reproche aussi de ne pas avoir mis en évidence les différences écologiques visibles à Crayssac: des ptéros palmés, d'autres griffus etc...
Posté par Gigy
Mais ce sont d'abord et avant tout des volatils. Certes vivant et se nourrissant sur le sol pour certains, mais repérant leur aires de nourriture depuis le ciel.
Il n'est pas exclu aujourd'hui que en dehors du pitching, mes anhangueridae ai pu se poser sur l'eau et batifoler à la manière des pétrels et des albatros. Un nouvel article de Witton semble prouver (in press) que ils pouvaient redécoller depuis la surface de l'eau. Perso j'attend de voir ses calculs.
Le doigt 5 libre est probablement une exaptation à la vie plus terrestre des pterodactyloidea.
D'ailleurs pas mal de groupes de ptérodactyloidea sont pressentis comme étant des volatils aux possibilités piétonnière importantes.
Les ctenochasmatidae, les dsungaripteridae, peut être les boréopteridae et les azhdarchidae dérivés.
D'autres semblent eux rester des volatils tout court, mes ornithocheiridae par exemple.
C'est vrai que le passage sur Crayssac est un peu court mais ce document à l'avantage de le montrer.
Posté par Gigy
Si il s'agit de donner des infos basiques sur les ptéro on est d'accord ce document est le meilleurs qui ai jamais été fait. S'il s'agit de les faire connaître et découvrir là encore carton plein.
En revanche,
Quelques points très discutables:
Premièrement pourquoi montrer un lézard qui plane pour introduire le document, cela va créer une confusion chez les spectateurs qui vont se dire:"Ah! les lézards ont donnés les ptérosaures", ce qui, n'en déplaise à Peeters est loin d'être le conscensus.
Il aurait mieux valu alors qu'il montre l'hypothétique protopterosaure, dont on a rien mais qui expliquerait mieux le lien (un archosaure au quatrième doigt allongé et présentant des amorces de membranes). Il eu fallut intégrer un arbre généalogique des archosaures avec les crocodiles, les ptérosaures et les dinosaures pour comprendre.
De deux et c'est encore plus préjudiciable, pourquoi diable avoir choisi Dimorphodon! Il n'est ni le premier ptérosaure trouvé (le plus ancien est le spécimen de la collection Collini décrit par Cuvier et qui était un Ptérodactyle de Solnhoffen) ni le plus ancien géologiquement parlant (Eudimorphodon, campylognothoidae, basal d'Italie et daté du trias supérieur).
De plus en éclipsant les fossiles de Solnhoffen, ils montrent un spécimen bien plus incomplet et moins bien préservé. Le Dimorphodon est connu grâce à des composites. Je crois que la fibre patriotique (Dimorphodon est anglais!) s'est ici exprimée à plein et c'est malheureusement dommage. Le seul mérite de ce passage c'est de rendre hommage à Mary Anning la chasseuse de fossile de la côte sud de l'Angleterre et en particulier Lyme Regis.
La reconstitution de Dimorphodon est osons le dire mauvaise! Si on accepte que Sordes qui est un Ramphorhynchoidea basal était recouvert de poils (pycnofibres) alors il faudrait en mettre sur Dimorphodon qui est un Ramphorhynchoidea dérivé! Ici on dirait un lézard à la tête surdimensionnée (ce qu'il avait) qui peine à voler. Peut-être que le mythe du "plus ancien=moins perfectionné" a encore joué à plein ici.
On dirait un animal mal coordonné qui bat des ailes frénétiquement pour se tenir en l'air! Or nous savons bien que même si certains animaux font des efforts pour se tenir en l'air on ne le voit jamais lorsqu'on les observe!
Toutes les recherches sur Dimorphodon ont montré que cet animal était non seulement très aérien, mais très dérivé. La scène de la collision est elle risible (cartoon) pour des animaux qui avaient une si bonne perception de leur environnement. La chute et là je cite Witton" fait penser à un avion abattu de la WWII" (aucun animal blessé ne descend en faisant une vrille à plat!).
La présentation de "black wing" le Ramphorhynchus rend un peu justice aux gisements de Solnhoffen si honteusement passés sous silence dans la première partie du document. Ici la place est un peu incongrue si ce n'est de présenter un des plus beaux spécimen jamais trouvé.
La encore le bas blesse. La reconstitution 3d appelée "ramphodactylus" n'a jamais fait l'objet d'un concensus. C'est une proposition plausible mais certainement pas un fait comme le document la présente.
Ici on dirait qu' ils présentent un animal vivant comme on était sur qu'il était comme ça! Un bémol à ma critique, les plus malins auront compris que c'est une hypothèse puisque ils ont eu le bon goût de laisser l'animal en fil de fer sans l'habiller ce qui l'aurait rendu presque vrai alors! N'empêche que va penser le spectateur," ils vivaient comme ça".
L'hypothèse de Unwin concernant la vie arboricole presque exclusive des Ramphorhynchoidae est loin d'être admise par tout le monde non plus.
Il n'empêche que c'est plausible et aurait dû être présenté comme tel.
Pour le Tapejara cela se gâte, d'abord techniquement ce n'est pas Tapejara qui est montré mais Tupandactylus (et il l'est depuis 4 ans!) mais ça le spectateur s'en fiche!
Non ce qui est plus grave c'est de présenter l'hypothèse de Shankar Chaterjee comme concensuelle. Malgré tout le respect que j'ai pour vous cher docteur Chaterjee, aucun des ptérosaurologistes connu n'est d'accord avec votre idée de faire des Tapejaridae des trimarans ptérosauriens! Ici on présente cette hypothèse de manière bien trop affirmée (il est dit rapidement qu'elle n'est pas acceptée par tout le monde) mais après on s'étale dessus pendant au moins 5 minutes.
Pour Tupandactylus, les mâles et les femelles ont les mêmes crêtes! Surprenant quand on sait que les Pteranodon femelle avaient des crêtes courtes et que les femelles de Darwinopterus de même. Ici la seule chose qui change c'est la couleur.
La taille donnée pour Quetzalcoatlus est excusez moi, risible, 50 pieds ce qui fait 15,5 mètres! C'est la taille qui avait été annoncée lors de sa découverte alors qu'aujourd'hui trente années plus tard on parle plus volontiers de 10 à 11 mètres pour Quetzalcoatlus et de peut être un peu plus de 12 mètres pour Hatzegopteryx.
Une exagération coupable je trouve.
Enfin comme vous l'avez noté, Quetz est un charognard qui grapille des lézards qui essayent de bouffer ses charognes alors que tous les ptérosaurologistes actuels s'accordent à dire qu'il fut probablement aussi un chasseur au sol en plus d'être peut-être un charognard.
Bref pas assez de précautions encore une fois, mais je suis peut-être trop difficile.
Posté par Trex
Posté par Fablespinosaurus
En effet, cela m'a très choqué ! Je me suis même demandé si je m'étais trompé de documentaire.
Posté par AgressiveHumanParasa
C'est vrai que là ça c'était bizarre.