Il y a aussi
Dzungariotherium,
Aralotherium et
Thaumastotherium qui sont considérés comme des synonymes. Dans les publications récentes, c'est le nom de
Paraceratherium qui est le plus souvent retenu même si certains paléontologues (en particulier chinois) considèrent toujours
Indricotherium,
Dzungariotherium (et probablement aussi
Aralotherium) comme des genres distincts de
Paraceratherium.
Baluchitherium est lui unanimement vu comme un synonyme de
Paraceratherium (et en partie d'
Indricotherium). En fait il n'y a pas eu de révision systématique des indricothères depuis 1989 alors vivement que quelqu'un mette de l'ordre au sein des différents genres et espèces. D'autant plus que ces dernières années, la taxonomie de ces animaux est devenue un peu plus compliquée encore car les chinois ont créées diverses nouvelles espèces pour les abondants fossiles d'indricothères trouvés dans leur pays. Ils ont nommés plusieurs nouvelles espèces de
Paraceratherium comme
P. sui (en 2003, et reversé dans le genre
Aralotherium en 2007) connu par une mâchoire inférieure provenant du bassin de Junggar dans le Xinjiang et
P. yagouense (en 2004, et reversé dans le genre
Turpanotherium en 2007) connu par des dents et un crâne d'un spécimen juvénile découvert dans la province de Gansu.
Pour l'instant, et en attendant une révision du groupe, le genre
Paraceratherium contient 5 espèces ayant vécus de l'Oligocène inférieur à l'Oligocène supérieur :
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P. bugtiense (=Baluchitherium bugtiense = Baluchitherium osborni = Thaumastotherium osborni) dans l'Oligocène inférieur et supérieur du Pakistan.
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P. transouralicum (= Indricotherium transouralicum = Baluchitherium grangeri) de l'Oligocène moyen et supérieur de Mongolie, Chine (Mongolie Intérieure) et Kazakhstan.
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P. prohorovi (= Aralotherium prohovi) de l'Oligocène supérieur de l'est du Kazakhstan et peut être du sud-est de l'Europe. Connu par des crânes, des mandibules et des restes postcrâniens. Pour Wang (1978) et Ye et al. (2003), d'après la morphologie du crâne, des dents et os postcrâniens, cette espèce n'appartiendrait pas au genre
Paraceratherium.
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P. orgosensis (=Dzungariotherium orgosensis = Dzungariotherium turfanense = Paraceratherium lipidus) de l'Oligocène moyen et supérieur de Chine (Xinjiang et Gansu). L'une des plus grandes espèces (avec
P. transouralicum) qui est connue entre autre, par le crâne le plus complet et le mieux conservé des indricothères géants.
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P. zhajremensis de l'Oligocène du Kazakhstan connus par deux mandibules.
Des restes d'une espèce encore indéterminée de
Paraceratherium sont signalés en 2008 et en 2011 par une équipe franco turque dans le centre et l'est de la Turquie :
Sevket Sen, Pierre-Olivier Antoine, Bakit Varol, Turban Ayyiidiz und Koray Sozeri:
Giant rhinoceros Paraceratherium and other vertebrates from Oligocene and middle Miocene deposits of the Kazman-Tuzluca Basin, Eastern Turkey. Naturwissenschaften 98 (5), 2011, S. 407–423
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Pierre-Olivier Antoine, Levent Karadenizli, Gerçek Saraç und Sevket Sen:
A giant rhinocerotoid (Mammalia, Perissodactyla) from the late Oligocene of north-central Anatolia (Turkey). Zoological Journal of the Linnean Society 152 (3): 581–592
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Mâchoire de 90 cm trouvé en 2008 par une équipe franco turque. Ce spécimen n'a pas encore été décrit.
Des fossiles fragmentaires d'indricothères sont aussi connus en Roumanie, en Bulgarie et au Monténégro (ce dernier pays constitue la localisation la plus occidentale des indricothères en Eurasie) ils pourraient appartenir à
Urtinotherium un genre de l'Oligocène inférieur (et peut être de l'Eocène supérieur) de Chine connu par des dents et des mandibules et qui est à peine moins grand que
Paraceratherium.