Re: Paléontologie systématique

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On en parle dans "Sciences de la terre" et le site d'Eragon, Au temps des dinosaures, nous donne celles du mesozoïque :


Trias Supérieur

- Carnien: 228-216.5
- Norien: 216.5-203.6
- Rhaetien: 203.6-199.6


Jurassique Inférieur

- Hettangien: 199.6-196.5
- Sinemurien: 196.5-189.6
- Pliensbachien: 189.6-183
- Toarcien: 183-175.6


Jurassique Moyen

- Aalenien: 175.6-171.6
- Bajocien: 171.6-167.7
- Bathonien: 167.7-164.7
- Callovien: 164.7-161.2


Jurassique Supérieur

- Oxfordien: 161.2-155
- Kimmeridgien: 155-150.8
- Tithonien: 150.8-145.5


Crétacé Inférieur

- Berriasien: 145.5-140.2
- Valanginien: 140.2-136.4
- Hauterivien: 136.4-130
- Barremien: 130-125
- Aptien: 125-112
- Albien: 112-99.6


Crétacé Supérieur

- Cenomanien: 99.6-93.5
- Turonien: 93.5-89.3
- Coniacien: 89.3-85.5
- Santonien: 85.5-83.5
- Campanien: 83.5-70.6
- Maastrichtien: 70.6-65.5

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Le défaut sur mon site c'est qu'il manque le Trias inférieur et moyen, mais ça ça suffit vu que c'est la période qui recouvre l'époquedes dinosaures.

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N'empêche que c'est super bien fait !

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Merci, mais ça c'est du copié-collé d'un topic de Lolo !

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... La paléontologie systématique m'échappe systématiquement...

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J'ai oublié de citer la paléogéographie.


p.s. La biochronologie englobe la datation absolue ou relative ?

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La systématique est comme disait Gigy la Science qui s'occupe du classement des être vivants. Je me suis livré à cette exercice dans ma jeunesse. Lorsque l'on découvre une nouvelle espéce, ou que l'on pense que c'est le cas, on disséque un spécimen et on dessine les différentes parties. Les parties disséquées et non disséquées sont déposées dans un museum qui l'enregistre dans son catalogue avec un numéro pour le museum d'histoire naturelle cela commence tjs par MNHN... C'est l'holoptype de l'espéce. On peut également déposer d'autres individus qui seront des paratypes. les dessin sont publiés et sont accompagnés de descriptions techniques trés précises : c'est la diagnose. Puis vient la discussion où on argumente pour montrer que le spéciment à des caractéres particuliers qui ne se retrouve dans aucune autre espéce. Ces caractéres particuliers sont les caractéres diagnostiques qui permettent d'identifier l'espéce. Le systématicien ne se préoccupe pas d'évolution. Il classe range et ordonne. Dans les années 70 avec les progrés de l'informatique on s'est dit qu'il serait interressant d'utiliser cet outil pour mettre de l'ordre à des niveaux supérieurs à l'espéce. On a alors créé des programmes dédiés à cela où les espéce été décrites par la présence ou l'absence de certains caractéres (caractéres plésiomorphes ou apomorphes). Ces outils ont été utilisés par les évolutionistes qui considére qu'une "bonne" classification doit refléter l'évolution des être vivants. Pour eux les êtres vivants se ressemblent et peuvent être classés car ils partagent une histoire commune. La classification est alors phylogénétique. On parle alors de caractéres dérivés et de caractéres ancestraux. Un groupe valide ou clade est défini par la possession de caractéres particuliers qu'il a hérité d'un ancêtre commun.
Cependant pour avoir travaillé dans la partie je sais que les caractéres choisis sont forcément subjectifs et le reflet de l'histoire des sciences. On prend tjs comme référence un animal que l'on considére comme extérieur au groupe pour définir un groupe. Les beaux arbres phylogénétiques qui sont présentés sont l'une des solutions proposées par les programmes informatiques. C'est le chercheur qui choisit. Au stade de la vulgarisation les contradictions sont rarement citées.
Si l'on ouvre la bible verte (Classification phylogénétique du vivant) à la page 163 (végétaux embryophytes) par exemple on se rend compte d'une énorme lacune : pas de végétaux fossiles. Même situation pour les arthropodes. Pourquoi cette omission sans doute parceque la cladistique à renoncé à rechercher les ancêtres chez les fossiles. Elle se contente d'en dresser un portrait robot.
Excusez moi d'avoir été aussi long.