Chez les hadrosaures il y a aussi des empreintes de peau pour Gryposaurus notabilis, Parasaurolophus walkeri, les deux espèces valides de Lambeosaurus (lambei et magnicristatus) et Corythosaurus.
Pour les cératopsiens il y a le fameux Psittacosaurus du Liaoning préservé avec la peau et des sortes de "filaments" ornant sa queue. On connait aussi des empreintes de peau de Centrosaurus et Chasmosaurus.
Pour les sauropodes on a des empreintes de peau de Mamenchisaurus, du Tehuelchesaurus du Jurassique moyen d'Argentine, d'un spécimen du "Pelorosaurus" d'Angleterre et pour des embryons de titanosaures d'Argentine. On en connait aussi chez les Diplodocidae (avec les fameuses épines non osseuses ornant la queue et probablement aussi le dos et peut être le cou de l'animal) et chez un spécimen de Camarasauridae.
Pour les stégosaures on a des empreintes de peau de Stegosaurus stenops, Stegosaurus (ou Hesperosaurus) mjosi et Gigantspinosaurus sichuanensis.
Empreinte de peau du stégosaure Gigantspinosaurus sichuanensis
Il y a également pas mal d'empreintes d'écailles visibles sur des empreintes de pas de théropodes, de sauropodes et de stégosaures.
Certains spécimens d'ankylosauriens sont également très bien conservés sans oublier les remarquables Scipionyx italien et Tianyulong chinois.
Je crois que c'est seulement au Trias supérieur (Norien surtout, où l'Europe était soudé au Groenland et à l'Est des USA) et pendant quelques étages du Crétacé inférieur que l'on trouvait les plus vastes terres émergées (toute proportion gardée) de l'Europe Mésozoïque. Durant une partie du Crétacé inférieur, les dinosaures pouvaient se rendre à pieds sec de la Grande Bretagne à l'Espagne en passant par la Belgique, la France et l'Allemagne. Mais pendant un certain temps, l'Espagne fut isolée des autres régions précitées par un bras de mer.
C'est certain que la géographie de ces îles a dû beaucoup variée au cours du temps, avec sans doute des connections terrestres temporaires entre certaines d'entre elles et aussi avec d'autres continents (Afrique, Asie).
Et oui, on ne peut pas dire grand chose sur le sujet vu le manque de fossiles disponible.
Pour les dinosaures des îles du Jurassique, les restes squelettiques connus sont peu nombreux (à part au Portugal) et ont souvent une répartition géographique très localisée pour une période donnée (l'Angleterre pour le Jurassique inférieur, le nord de la France et l'Angleterre pour le Jurassique moyen, l'Allemagne, un petit peu la France et surtout la péninsule ibérique pour le Jurassique supérieur) ce qui limite les comparaisons à l'échelle européenne.
On ne sait pas grand chose des dinosaures insulaires européens de la fin du Crétacé inférieur (Albien avec Erectopus, Scipionyx...) et de la première moitié du Crétacé supérieur (du Cénomanien au Coniacien).
On en sait un peu plus sur les faunes des îles européennes de la seconde moitié du Crétacé supérieur (Santonien au Maastrichtien), les données sont plus nombreuses et proviennent d'un plus grand nombre de pays (surtout France, Espagne, Roumanie, Hongrie, Italie et dans une moindre mesure Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Autriche, Suède, Slovénie, Bulgarie et Ukraine).
Les recherches sont encore récentes sur bon nombre de sites mais on peut déjà faire quelques constatations. On remarque la présence de cératopsiens dans le Santonien de Hongrie et de Belgique ainsi que dans le Campanien de Suède, alors que ces animaux sont inconnus (pour l'instant) sur ce qui était les îles du sud de l'Europe. Les Rhabdodontidae (France, Espagne, Roumanie, Autriche, Hongrie) et surtout les hadrosauroïdes (durant le Maastrichtien) sont largement répandus avec des formes particulières à chaque îles. Des Lambeosaurinae d'affinités asiatiques sont présents dans le Maastrichtien supérieur d'Espagne. Les titanosaures sont pour l'instant connus que dans le sud-ouest de l'Europe (France, Espagne) et en Roumanie et seulement à partir du Campanien supérieur.
Les infos sont plus maigres sur les théropodes, des Abelisauridae en France et en Espagne (et en Roumanie ? et aux Pays-Bas ?), des Dromaeosauridae en France, Espagne, Roumanie, Hongrie, des Troodontidae et/ou Alvarezsauridae en Roumanie et Ornithomimidae ? dans le Maastrichtien supérieur de Bulgarie (un fragment d'humérus) et le Santonien de Belgique (une phalange unguéale).
Ces résultats ne sont qu'un début, d'ici quelques années on devrait en savoir bien plus sur les échanges fauniques entre les différentes îles européennes du Crétacé supérieur ainsi qu'avec l'Afrique et l'Asie.
Il n'est pas exclu que ces plumes à rachis étaient placées moins régulièrement que chez les formes les plus proches de oiseaux et les formes aviennes qui ont développé certainement une régularité dans cette conformation car ces plumes ont pris chez les dinosaures aviens une autre fonction que la simple parade mais elles sont devenues les éléments biomécaniques essentiels à la pratique d'une de leur manière de vivre principale, le vol! C'est un peu comme considérer un ptérosaure sans patagium alors.
Il faut de nouvelles recherches, c'est sur, mais de là à rejetter en bloc et puis certains scientifques et je suis du lot on parfois du mal avec l'exceptionnel pour admettre que oui ce qu'ils ont trouvé est exceptionnel.
Quand nous avons trouvé un fragment de mâchoire néandertalien à Sclayn en 1993, toute l'équipe nous ne pouvions tellement pas y croire qu'il a fallut un bon moment de dsicussion avant de réaliser réellement ce que nous avions trouvé!
Les scientifiques sont prudents de nature parfois trop!
Et puis il y en a toujours qui contestent les découvertes les plus dérangeantes.
Ainsi certains réfute la présence d'un coeur fossilisé dans la sédérite chez Thescelosaurus ils disent que c'est une simple concrétion. Certains réfutent certains éléments de scipionyx le dinosaure italien qui montre l'extrémité de son gros intestin conservé, sa trachée artère et d'autres structures systémiques, certains contestent les cellules pigmentaires chez les dinosaures chinois, certains contestent les structures molles sur les hadrosaures momifiés. Il y en a toujours eu de tel. Alors qu'ils contestent cela fait partie du jeu bien sur, mais parfois c'est juste pour le plaisir de brasser du vent alors qu'il s'agit d'évidences devenues au fil des recherches des faits scientifiques.
Le seul petit problème est que leur griffes ne sont pas affutées au dessous elles ne peuvent donc que déchirer partiellement. Regardons alors les rapaces, les plus proches de dromaeosaures phyllétiquement, ils ne déchirent pas avec leurs serres, mais employent ces griffes comme arme d'estoc!, elles sont extrêmement pointues et aigues et n'ont aucune peine à s'enfoncer. Les éperviers tuent leur victimes en enfoncant souvent leurs serres dans la boite crânienne c'est dire si les griffes sont acérées! les aigles tuent d'un coup de talon, qui porte une griffe fort semblable à celle des raptors mais diférement orientée.
Qu'apprendre de tout ça,
eh bien de un ces griffes ne déchirent pas vraiment mais constituent des moyens de préhension et de capture.
De deux en observant les oiseaux actuels, toute proportion gardée, on voir que celles ci sont assez aigues pour pénétrer profondément dans la chair, afin de tuer les victime à l'aide des moyens offensifs de la tête (chez les rapaces le bec souvent, chez les dinosaures par morsures avec les dents zyphodontes qui elles déchirent!) ou encore en perçant sur les petites proies la boite crânienne (bien qu'il n'y ai pas de preuve d'un tel type de mise à mort je précise tout de suite.
Il faut aussi voir les griffes fossiles que j'ai beaucoup étudié, comme des outils incomplets! Le spécimen d'oviraptor sur son nid ou le petit Scipionyx ont montré qu'il y avait une gaine kératineuse sur cette griffe osseuse et que celle ci augmentait la longueur totale de 10 à plus de 15 % par rapport à la longueur des fossiles!
Troodon, afrovenator, carcarodontosaure, mei long, terizinosaure, scipionyx, cryolophosaure, remettr le spinosaure, ouranosaure, sinornithosaure, stegosaure, quetzalkoatlus, allosaure, barionyx, euoplocéphalus, iguanodon
torosaure, elasmosaure, liopleurodon, kronosaure
et aussi donner des noms aux dinos
Scipionyx samniticus a été reteouvé près de Naples, ce qui prouve qu'il était sauvage, Naples est la ville la plus sauvage d'italie ! Je ne viens pas de là.
Il disent qu'il s'agit d'un colurosaurien, mais ça n'en a pas trop l'air, son humérus est plus long que l'avant-bras.