Je vous livre ici les résultats illustrés d'une réflexion que je suis en train de mener sur la locomotion terrestre de mes ptérosaures.
D'abord les sources, voici une piste d'un ptérosaure que l'on va analyser un peu.
On remarque une suite d'empreintes, donc une piste avec une alternance des mains et des pieds. Les mains sont reconnaissables à leurs trois doigts et les pieds en ont quatre. Détail intéressant les empreintes de mains sont derrière les empruntes de pied. Autre détail, les membres ne sont pas écartés (comme chez des reptiles classiques), Ce qui est encore plus intéressant ce sont les empreintes qui se recouvrent ainsi la 2 ème empreinte de main droite est recouverte par une empreinte de pied de même que la 3 ème empreinte de main gauche est recouverte par la 4 ème empreinte de pied (la première empreinte de pied est isolée). Cela signifie quoi, que ces animaux pratiquaient l'amble donc une séquence complète partait d'un des pieds puis la main du même côté, puis le pied du côté opposé enfin la main du même côté. comme les girafes. Comme certaines se recouvrent il ne fait aucun doute que la main avait quitté le sol avant que le pied ne se pose, ce qui signifie que l'animal était sur deux membres et du même côté. Ils avaient donc la vitesse nécessaire pour assurer l'équilibre et la maîtrise parfaite des mouvements.
Une grand aisance qui contraste fort avec les schémas traditionnels.
Les ptérodactyloidea étaient donc des animaux très efficaces sur terre.
Vue d'une empreinte de pied de main et les mesures de leurs profondeurs. L'empreinte de pied moins marquée que l'empreinte de main. On voit bien les quatre doigts et le V indique le V par où passent les forces, donc au milieu du pied (ce qui est différent de nous puisque le V passe chez nous par la talon avant de faire un S pour continuer par l'hallux ou gros orteil) intéressant donc pour vrai plantigrade.
La main montre une plus grande profondeur de l'empreinte à l'endroit de l'impact avec le sol et un allongement des doigts indiquant que les griffes labouraient parfois le sol avant de le quitter. La plus grande profondeur des mains est normale compte tenu que le poids de ces animaux était surtout à l'avant (tête longue, cou, muscles du haut du corps massifs).
Voici les schémas qui en découlent.
Un Pterodactyle en déplacement, on voit nettement qu'il pratique l'amble avec les deux membres qui côté gauche levés ce qui implique d'avoir la bonne vitesse et une excellente coordination.
Voilà ce que ce mode de déplacement devait donner sur les plus grandes versions de ces animaux, les azdharchidae géants comme Hatzegopteryx. Mise à dimension basée sur Quetzalcoatlus avec un crâne de 3 mètres de long, un corps de 80 cm et une envergure de 10,5 m.
On le voit nettement ce qui transparaît dans cette manière de marcher pour un animal de haute stature cela devait être une grande élégance.
Moins élégant mais intéressant sont les anurognathidae des ramphorhynchoidea à queue courte et qui ont l'anatomie la plus dingue de tous les ptérosaures avec leur air de mammifère, leurs grand yeux et leur tête de grenouille.
En voici un en déplacement.
Et enfin ptérosaure oblige, un en vol.
Pour s'amuser un Pterorhynchus qui fut le premier ptérosaure à avoir livré des tissus mous avec les contrastes de couleur sur la crête, celle-ci était lignée.
et une proposition.
Un sordes, ramphorhynchoidea au galop. Ce galop a du être très particulier compte tenu des proportions de l'animal.
C'est effectivement possible que les Thalassodromine aient persistés puisque il existe un rostre de la formation Javelina datée du Maastrichtien et qui avait été erronément attribué à un Quetzalcoatlus et qui présente des caractères des thalassodromine (fenêtre nasoantéorbitaire extrêmement étendue).
Maintenant je suis perplexe quand à l'attribution, les thalassodromine présentent de nombreux caractères en commun avec les neoazdharchidae (longirostrie, crâne hyperpneumatisé, orbite en position ventrale et très réduite, crête prémaxillaire parfois étendue à la zone pariéto-occipitale, etc...) donc si on a très peu de matos cela va être difficile de faire la différence. Cela dit c'est possible.
Sinon il ne faut pas exclure que nous n'ayons qu'une infime partie des genres ayant existé compte tenu de la fragilité des restes et du fait que les Ptérosaures étaient des animaux vivant en milieu majoritairement terrestre (le cas des neoazdharchidae de la formation Javelina en est un excellent exemple).
En fait les Ptérosaures subissent effectivement un effet de "goulot d'étranglement" avant la grande crise KT mais pas durant l'Aptien.
Si certaines familles s'éteignent (comme les boreopteridae) d'autres famille ou groupes entiers, continuent (ornithocheiridae, Ctenochasmatoidea et les azhdarchoidea) Mais plus tard au Campanien il ne reste plus que trois familles!
Les Pteranodontidae, les Nyctosauridae et les neoazdharchidae. Les pteranodontidae vont s'éteindre avant le dernier étage, Si bien que à la toute fin il ne reste plus que les neoazhdarchidae (Quetzalcoatlus, Arrambourgianna et Hatzegopteryx) des animaux gigantesques, hyperspécialisés et peu nombreux en terme de genre et d'espèces et les Nyctosauridae, les ornithocheiroidea les plus dérivés (absence de doigts de marche et trois phalanges au doigt IV au lieu de 4). Face à cette hyperspécialisation l'issue était si pas prévisible tout de même envisageable.
On constate que les oiseaux vrais, prennent petit à petit l'ascendant sur les ptérosaures qui se réfugient dans des niches écologiques spécialisées (espèces hyperadaptées au vol au point de ne presque plus descendre à terre, pour les Nyctosauridae chez lesquels les proportions des membres sont hallucinantes tellement les membres antérieurs sont démesurés et les neoazdharchidae qui atteignent des tailles gigantesques.
Rappel des tailles gargantuesques de ces géants des airs!
Le crâne du Pteranodon longiceps mâle au dessus est de 1,60 m, le Hatzegopteryx figuré en bas à lui un crâne de 3 mètres de long! reconstitution proposée sur base de comparaisons avec Quetzalcoatlus et Zheniuanopterus.
Alors j'ai été voir le film et je peux en faire quelques critiques.
Les bonnes d'abord,
On fait connaissance avec les dinosaures et la faune de l'Arctique. Les animaux sont figurés de façon réalistes même si certains esprits ronchons disent que l'animation pourrait à notre époque être plus fluide encore que ça. Mais ne boudons pas notre plaisir, ces animaux je les ai trouvé convainquants. Les textures sont superbes, ainsi les peaux sont correctes paléontologiquement, puisqu' on a pris les larges lambeaux de peau des Chasmosaurinae pour habiller les Pachyrhinosaurus (bien vu), mais d'une manière générale les textures sont très bien rendues. Un motif d'écailles de petites dimensions sur une peau très souple, avec quelques grosses écailles parfois. Ces écailles sont octogonales ce qui est correct aussi.
Le vieillissement des personnage est aussi intéressant car comme on possède des séries pour certains cératopsiens, on est à même de proposer un modèle crédible pour les effets de la croissance sur leur aspect.
Les couleurs ne sont ni trop criardes, ni trop sobres, il y a juste un choix bizarre du bleu électrique pour le mâle (ou la femelle?) Alpha des Gorgosaures, choix bizarre car le bleu est une couleur très rare dans la nature.
Les animaux sont figurés en train de migrer ce qui semble avoir été le cas, et alors les paysages grandioses avec ces troupeaux de dinosaures (Pachy et Edmontosaurus) font rêver.
Le narrateur est un oiseau de l'époque, parce que il n'y a pas que des dinos, il y a aussi des oiseaux, des ptérosaures, des mammifères dans le film.
A chaque nouvel arrivant un focus est fait sur son nom technique et sur ce que ça veut dire. Donc un peu conçu comme un documentaire.
La trame narrative on en pense ce qu'on veut, mais il fallait une histoire pour attirer le public, sinon cela aurait été aride.
Mais là on est un peu à la limite de l'anthropomorphisation.
Des sentiments comme la sympathie et la pitié n'ont pas de cours dans la nature, même pas chez les mammifères primates excepté. Mais bon.
Pour les regrets:
Quelques erreurs ou imprécisions:
L'Edmontonia est présenté comme Ankylosaurus!
Les grands azdharchidae probablement des cousins de Quetzalcoatlus sont présentés comme ptérosaures, ce n'est pas faux mais imprécis.
Là où le bas blesse, c'est certaines infos qui sont lâchés et qui font franchement vieille école, morceau choisi et ça ne va pas plaire à Tiki.
"Les Edmontosaurus avaient une toute petite cervelle on se demande même si ils en avaient une!" Il ne pensaient qu'à une seule chose manger et ah oui je me trompe boire aussi donc deux choses!
Le Gorgosaure avait lui un gros cerveau (ça c'est pas mal) mais on est à la classique opposition des carnivores intelligents contre des herbivores stupides, sauf les pachyrhinosaure bien sur, sinon le film ne marchait pas.
Un bon film donc, si on prend l'esprit critique pour le commentaire, on en prend plein les mirettes lors des vues aériennes avec ces immenses troupeaux en migration. Dommage encore une fois pour ces quelques mots assassins sur les capacité cognitives de certains dinosaures! Ce qui m'inquiète ce que le public non averti va partir avec ça.
Autre chose, le film commence avec un paléontologue soit disant qui amène des enfants sur un chantier, en fait de chantier, c'est un terrasse creusée par lui et où il travaille tout seul, ce qui donne je trouve une image biaisée de ce travail qui se fait en équipe (pas toujours mais il aurait été bon de montrer par exemple un de ces grands gisements de l'Alaska où des dizaines de personnes travaillent.
Voilou, voilou, si vous voulez aller voir vous pouvez en connaissance de cause.
Il est effectivement très bon. Quelques points sont très discutables et discutés mais il est très bon.
Il complète a merveille LA bible de Peter Welnhoffer qui restera LA référence malgré qu'il est un peu dépassé aujourd'hui.
J'attends aussi le PTEROSAURIA qui lui promet d'être dantesque! 800 pages! 5 années de retard c'est dire si ils prennent leur temps.
Voici ce que witton dit de Deep time:
Many, many moons ago, the Heroes of Pterosaur.Net were suggested to provide a reading list for people who just can't get enough of our leathery-winged chums. Longer-term Pterosaur.Net groupies with good memories may recall that our suggested shortlist was, well, very short with only two notable tomes: Peter Wellnhofer's 1991 Illustrated Encyclopaedia of Pterosaurs and David Unwin's The Pterosaurs from Deep Time (2005). You were promised reviews of both: we looked at the Encyclopaedia back in January (seriously, where is 2010 going?) and, today, we're casting our critical eyes over The Pterosaurs from Deep Time. If it sounds like the pterosaur book for you, however, you're going to have to go Sherlock to find it: it's been discontinued for a number of years and only loiters now in second-hand stores. However, Mike from Ottawa informed us last time that he found a cheap copy in an online store that only set him back $10, so you may not have to pay through the nose to obtain one. Question is, of course, do you want to own it in the first place?
The best pterosaur book since the last one
Believe it or not, there have only ever been three popular English books on pterosaurs published: Harry Seeley's Dragons of the Air (1901 – yes, 1901), Wellnhofer's Encyclopaedia, and the organ under our spotlight today, The Pterosaurs from Deep Time. The former books set a high benchmark for treatment of their subject matter: Seeley's book is a classic, a slice of pterosaur history that summarises Seeley's heretical ideas on pterosaur origins, biology and ecology. Seriously diehard pterosaur aficionados will want a copy but, alas, unless you find a lucky copy in a second hand shop, you'll have to fork out a lot for it (cheapskates like me, though, can download the entire thing, for free, from here). Wellnhofer's effort, as discussed previously, remains an essential reference tool for anyone with an interest in flying reptiles and has aged with dignity over the last 20 years. In fact, the only thing that Wellnhofer got wrong with his book was his timing: it was published just before the recent pterosaur research bonanza started (fuelled by spiffing new specimens from Brazil and China) and, therefore, doesn't report the cohesion of ideas that he may have if he wrote it in 2000, say.
So, when Dave Unwin entered this arena with his book in 2005, he wasn't exactly swamped with competition. With his main contenders being a dusty, ultra-rare historical tome and an excellent but rather old-fashioned encyclopaedia, he could've produced a sloppy, poorly-illustrated mess and still stood a chance of writing the best modern pterosaur book. Thankfully for us, The Pterosaurs from Deep Time continues the trend of its predecessors and is an excellent, informative presentation of modern ideas in pterosaur research. Given the prestige of its author, this isn't a huge surprise: David Unwin is widely recognised as one of the foremost pterosaur experts in the world. Beginning his career with an assessment of the Victorian taxonomic mess that is the Cambridge Greensand pterosaur assemblage, Unwin has since worked on pterosaurs from all over the world and made significant contributions to research on virtually all aspects of their palaeobiology (including [deep breath]: pterosaur phylogeny, several geographical and taxonomic reviews, details of their flight apparatus, pterosaur respiration, reproduction, terrestrial locomotion and, most recently, bringing the world Darwinopterus). Given that his writing style is also extremely breezy and clear, he's surely one of the most suitable pterosaur palaeontologists around to summarise the current status of pterosaur knowledge. Hence, saying Unwin's book is ‘the best since the last one' is not only true by default, but also a considerable complement in saying that Deep Time is a worthy follow-on to Wellnhofer's Encyclopaedia.
The pterosaur story
Although comparisons between Deep Time and the Encyclopaedia are inevitable, they're not entirely fair because the two books have very different formats. The Encyclopaedia is quite schematic in its layout with clearly defined sections and liberal use of detailed, technical diagrams: it feels far more like a textbook than something you would read from cover to cover. Deep Time, by contrast, is far more prosaic, flowing from chapter to chapter in a continuous way that makes it very easy to read in entirety. It begins with an introduction to pterosaurs and the concepts of fossilisation and geological time before moving onto an overview of pterosaur phylogeny (based on Unwin's 2003 work), their anatomy, locomotion, reproduction and, finally, an attempt to tell the complete tale of pterosaur evolution. The encompassing approach of this latter chapter is very characteristic of Unwin's work: many of his technical publication feature discussions of the broader implications for whichever topic is under scrutiny, be it eggshells (Unwin and Deeming 2008) or wing membrane distribution and terrestrial locomotion (Unwin 1999). The story presented in the penultimate chapter of Deep Time seeks to tie all the threads from the prior chapters together, explaining how and why pterosaurs took to the skies, the rise and success of pterodactyloids and their eventual extinction. Beyond this lies a wealth of footnotes and references to keep technical pterosaur buffs happy, along with a list of valid pterosaur species. As may be expected, the information was, at the time of writing, entirely up-to-date and we're given the full benefit of the first 15 pterosaur bonanza years, including pterosaur brain CT scans to the wealth of soft-tissue data revealed by Brazilian and Chinese fossil Lagerstätten. There is, therefore, a wealth of information and interpretation held in Deep Time and, thanks to Unwin's frequent quips and asides, it's as enjoyable to read as it is informative.
We're treated to glossy, full-colour illustrations for much of the book and, while the sources of many images will be known to those familiar with other pterosaur literature, most diagrams and drawings are well-executed and tie in nicely with the text. The excellent photographs, many of which are of previously unpublished details of well-known specimens or entirely new finds, are worthy of mention as are the superb pterosaur paintings by Todd Marshall that are dotted throughout the book (see image, above, of a Marshall Quetzalcoatlus, along with the Sordes on the book cover at the top of this post). I have a soft-spot for Marshall's work: his animals and environments look refreshingly imperfect, a bit like they've been left outside in the wind and rain for some time. Plus, his style is one of the most striking and recognisable among the modern crop of palaeoartists. His punky, scruffy pterosaurs are no exception, and the depth he gives to his environments creates the impression of a broader world beyond the confines of the canvas. Happily, his pterosaur anatomy and postures aren't too bad either, making his images a handy source of modern pterosaur restorations.
But…
So it's praise, praise, praise, for Deep Time, then, but it's not all good. For one thing, while most of the figures are absolutely spiffing, a few are a bit shaky with ugly, blocky lines, flat colours and poorly-defined details. This never becomes so much of a problem that you cannot see what the figure represents and there are only a handful of instances in the entire book, but the difference in quality between some illustrations is marked. The largest issue I have with Deep Time, however, is that sometimes the reader is given the impression that we know more about pterosaurs than we actually do. Take, for instance, Unwin's arguments that a lack of pterosaur footprints prior to the mid-Jurassic is indicative of poor terrestrial abilities in non-pterodactyloid pterosaurs: is the record of pterosaur footprints really that complete that we can conclude this? I mean, how many trackways do we have of arboreal protosaurs or small, lithe dinosauriforms? Does that mean that they were clumsy, sluggish terrestrial animals, too? Though I can partially see Unwin's point on this one, I'm skeptical of using negative evidence in such a way, particularly with groups like pterosaurs with particularly patchy fossil records. Likewise, the suggestion that lonchodectids were Cretaceous pterosaur generalists seems a little bit of a stretch given that virtually no-one knows what they were really like and their record is very limited indeed.
On a similar note, the digital modelling of pterosaur terrestrial locomotion – the ‘Roborhamphus' and ‘Robodactylus' models crafted and worked on with Don Henderson (see Don's animation above, stolen from here) – is presented as accepted fact when, if I'm not mistaken, this work has only been published in a few abstracts (Unwin and Henderson 1999; Henderson and Unwin 1999) and not actually peer reviewed (please correct me if I'm wrong, though). Given that these models are somewhat at odds with other interpretations of pterosaur anatomy (e.g. laterally projecting hindlimbs in the Rhamphorhynchus model [contra. Padian 1983; Bennett 1997] and inflexible wrists in the pterodactyloid variant [contra. Bennett 2001; Wilkinson 2008; plus lots of pterosaur specimens with articulated, flexed wrists orientating depressing the wing metacarpal at least 40 degrees from the radius/ulna]), it may have been nice if a few more caveats about this work had been put in somewhere. Happily, this section of the book is unusual in not citing other, alternative interpretations and, in most instances, alternative hypotheses are mentioned and discussed.
Still, nothing's perfect
These are relatively minor quibbles when the overall quality of the book is considered, though, and issues like those mentioned above are too rare top be major failings. In sum, then, even if you already own Wellnhofer's Encyclopaedia, Deep Time is an essential purpose for the more up-to-date information it contains and, if you're new to pterosaurs, it's hard to imagine a better introduction. The fact that I've recommended this book to so many students and other pterosaurphiles is further testament to its quality and, frankly, it leaves a hard act to follow for the next guy in line writing a popular pterosaur book. Wait a second...
References
Bennet, S. C. 1997. The arboreal leaping theory of the origin of pterosaur flight. Historical Biology, 12, 265-290.
Bennett, S. C. 2001. The osteology and functional morphology of the Late Cretaceous pterosaur Pteranodon. Palaeontographica Abteilung A, 260, 1-153.
Henderson, D. and Unwin, D. M. 1999. Mathematical and computational model of a walking pterosaur. Journal of Vertebrate Paleontology, 19, 50A.
Padian, K. 1983. A functional analysis of flying and walking in pterosaurs. Palaeobiology, 9, 218-239.
Seeley, H. G. 1901. Dragons of the air. Meuthuen and Co., London, United Kingdom, 239 pp.
Unwin, D. M. 1999. Pterosaurs: back to the traditional model? Trends in Ecology and Evolution, 14, 263-268.
Unwin, D. M. 2003. On the phylogeny and evolutionary history of pterosaurs. In: Buffetaut, E. and Mazin, J. M. (eds.) Evolution and Palaeobiology of Pterosaurs, Geological Society Special Publication, 217, 139-190.
Unwin, D. M. 2005. The Pterosaurs from Deep Time. Pi Press, New York, 347 pp.
Unwin, D. M. and Deeming, D.C. 2008. Pterosaur eggshell structure and its implications for pterosaur reproductive biology. Zitteliana, B28, 199-207.
Unwin, D. M. and Henderson, D. 1999. Testing the terrestrial ability of pterosaurs with computer-based methods. Journal of Vertebrate Paleonotology, 19, 81A.
Wellnhofer, P. 1991. The Illustrated Encyclopedia of Pterosaurs. Salamander Books Ltd., London. 192 pp.
Wilkinson, M. T. 2008. Three dimensional geometry of a pterosaur wing skeleton, and its implications for aerial and terrestrial locomotion. Zoological Journal of Linnaean Society, 154, 27-69.
Posted by Mark Witton at 10:25 PM
Labels: Book reviews
Ah oui, clic droit pour avoir les images en entier.
Ah les grands Ahzdarchidae quels morceaux! Ici Hatzegopteryx ou Quetzalcoatlus, avec un spécimen au sol et un autre au décollage toujours selon Habib.
Un petit détail pour mieux se rendre compte des proportions. Crâne 3 mètres! Celui-ci est reconstitué sur base d'un spécimen publié par Kellner-Langston en 1996 et qui était un petit avec un crâne d'un peu plus de 1,50 m. Les proportions de 3 mètres se basent sur des os isolés de Quetz et de Hatzeg de proportions nettement plus grandes.
Comparaison entre un Anhanguera au crâne de 60 cm (blittersdorffi) et Tropeognathus (nouveau spécimen est supposé avoir eu un crâne de 90 cm et une envergure de 7 à 8 mètres). On est loin des 12 mètres de la BBC mais c'est quand même énorme et pourtant...
Voici un Pteranodon longiceps avec son crâne de 1,70 m. regardez ses proportions maintenant le voici comparé à...
Hatzegopteryx, gargantuesque, une giraffe volante!
Voici un autre trucage sur le thème de RW et Paraworld.
Voici la pyramide des unités si on choisit les Altataèque comme faction.
Au niveau 5, la chevaucheuse de quetzalcoatl géant d'Arka
Niveau 4 (de gauche à droite) l'empereur et Cuitalac
Niveau 3 (pareil) prêtre-guerrier altatèque, chevaucheur de dilo-géant, chevaucheur de ptéra géant des montagnes (arbalète).
Niveau 2, Chevaucheur de ptéra (arc), chevaucheur d'hippolémuris.
Niv 1 (de haut en bas) Chasseur altatèque, kay'rath.
Allez maintenant que je me suis émerveillé je reprend ma casquette de vilain scientifique à l'oeil acéré.
Si il s'agit de donner des infos basiques sur les ptéro on est d'accord ce document est le meilleurs qui ai jamais été fait. S'il s'agit de les faire connaître et découvrir là encore carton plein.
En revanche,
Quelques points très discutables:
Premièrement pourquoi montrer un lézard qui plane pour introduire le document, cela va créer une confusion chez les spectateurs qui vont se dire:"Ah! les lézards ont donnés les ptérosaures", ce qui, n'en déplaise à Peeters est loin d'être le conscensus.
Il aurait mieux valu alors qu'il montre l'hypothétique protopterosaure, dont on a rien mais qui expliquerait mieux le lien (un archosaure au quatrième doigt allongé et présentant des amorces de membranes). Il eu fallut intégrer un arbre généalogique des archosaures avec les crocodiles, les ptérosaures et les dinosaures pour comprendre.
De deux et c'est encore plus préjudiciable, pourquoi diable avoir choisi Dimorphodon! Il n'est ni le premier ptérosaure trouvé (le plus ancien est le spécimen de la collection Collini décrit par Cuvier et qui était un Ptérodactyle de Solnhoffen) ni le plus ancien géologiquement parlant (Eudimorphodon, campylognothoidae, basal d'Italie et daté du trias supérieur).
De plus en éclipsant les fossiles de Solnhoffen, ils montrent un spécimen bien plus incomplet et moins bien préservé. Le Dimorphodon est connu grâce à des composites. Je crois que la fibre patriotique (Dimorphodon est anglais!) s'est ici exprimée à plein et c'est malheureusement dommage. Le seul mérite de ce passage c'est de rendre hommage à Mary Anning la chasseuse de fossile de la côte sud de l'Angleterre et en particulier Lyme Regis.
La reconstitution de Dimorphodon est osons le dire mauvaise! Si on accepte que Sordes qui est un Ramphorhynchoidea basal était recouvert de poils (pycnofibres) alors il faudrait en mettre sur Dimorphodon qui est un Ramphorhynchoidea dérivé! Ici on dirait un lézard à la tête surdimensionnée (ce qu'il avait) qui peine à voler. Peut-être que le mythe du "plus ancien=moins perfectionné" a encore joué à plein ici.
On dirait un animal mal coordonné qui bat des ailes frénétiquement pour se tenir en l'air! Or nous savons bien que même si certains animaux font des efforts pour se tenir en l'air on ne le voit jamais lorsqu'on les observe!
Toutes les recherches sur Dimorphodon ont montré que cet animal était non seulement très aérien, mais très dérivé. La scène de la collision est elle risible (cartoon) pour des animaux qui avaient une si bonne perception de leur environnement. La chute et là je cite Witton" fait penser à un avion abattu de la WWII" (aucun animal blessé ne descend en faisant une vrille à plat!).
La présentation de "black wing" le Ramphorhynchus rend un peu justice aux gisements de Solnhoffen si honteusement passés sous silence dans la première partie du document. Ici la place est un peu incongrue si ce n'est de présenter un des plus beaux spécimen jamais trouvé.
La encore le bas blesse. La reconstitution 3d appelée "ramphodactylus" n'a jamais fait l'objet d'un concensus. C'est une proposition plausible mais certainement pas un fait comme le document la présente.
Ici on dirait qu' ils présentent un animal vivant comme on était sur qu'il était comme ça! Un bémol à ma critique, les plus malins auront compris que c'est une hypothèse puisque ils ont eu le bon goût de laisser l'animal en fil de fer sans l'habiller ce qui l'aurait rendu presque vrai alors! N'empêche que va penser le spectateur," ils vivaient comme ça".
L'hypothèse de Unwin concernant la vie arboricole presque exclusive des Ramphorhynchoidae est loin d'être admise par tout le monde non plus.
Il n'empêche que c'est plausible et aurait dû être présenté comme tel.
Pour le Tapejara cela se gâte, d'abord techniquement ce n'est pas Tapejara qui est montré mais Tupandactylus (et il l'est depuis 4 ans!) mais ça le spectateur s'en fiche!
Non ce qui est plus grave c'est de présenter l'hypothèse de Shankar Chaterjee comme concensuelle. Malgré tout le respect que j'ai pour vous cher docteur Chaterjee, aucun des ptérosaurologistes connu n'est d'accord avec votre idée de faire des Tapejaridae des trimarans ptérosauriens! Ici on présente cette hypothèse de manière bien trop affirmée (il est dit rapidement qu'elle n'est pas acceptée par tout le monde) mais après on s'étale dessus pendant au moins 5 minutes.
Pour Tupandactylus, les mâles et les femelles ont les mêmes crêtes! Surprenant quand on sait que les Pteranodon femelle avaient des crêtes courtes et que les femelles de Darwinopterus de même. Ici la seule chose qui change c'est la couleur.
La taille donnée pour Quetzalcoatlus est excusez moi, risible, 50 pieds ce qui fait 15,5 mètres! C'est la taille qui avait été annoncée lors de sa découverte alors qu'aujourd'hui trente années plus tard on parle plus volontiers de 10 à 11 mètres pour Quetzalcoatlus et de peut être un peu plus de 12 mètres pour Hatzegopteryx.
Une exagération coupable je trouve.
Enfin comme vous l'avez noté, Quetz est un charognard qui grapille des lézards qui essayent de bouffer ses charognes alors que tous les ptérosaurologistes actuels s'accordent à dire qu'il fut probablement aussi un chasseur au sol en plus d'être peut-être un charognard.
Bref pas assez de précautions encore une fois, mais je suis peut-être trop difficile.
J'ai effectivement des doutes qu'un animal comme Darwinopterus ai pu transporter un jeune Anchiornis.
Sur pas mal d'empruntes (Pteraichnus) on a la trace que de quatre doigts. Il y a donc une forte probabilité que le 5 ème ne servait pas durant la déambulation. Une exception cependant, Haenamichnus une trace d'un gigantesque azhdarchidae en Corée qui montré l'impression dans la boue du cinquième doigt. Le cinquième doigt ne semble pas avoir, comme dans le cas des ramphorhynchoidea, été relié au cruropatagium. Les fossiles les mieux préservés semblent indiquer qu'il serait libre chez les pterodactyloidea. On a jamais en tout cas pour révéler que le cruropatagium y était attaché chez eux, même pas sur des spécimens exceptionnellement préservés comme le Ptérodactyle de Vienne (dont j'ai maintenant une copie chez moi donc je peux dire que je le connais bien). On voit bien la marque de la palmure au doigts des pieds, mais aucune connexion avec le cruropatagium (qui n'est pas conservé sur ce spécimen). On pas pu révéler la présence de quelconque membrane même pas pas photo ultraviolette (très à la mode pour révéler ce qui se trouve de minéralisé juste sous la surface de la roche). Le spécimen de Munich que j'ai aussi en moulage, montre lui en revanche de manière presque claire que le 5 ème doigt semble avoir été libre (le cruropatagium forme un croissant à l'intérieur de la cuisse et semble se terminer à la cheville). Il y a fort à parier que la réduction du 5 ème doigt s'est accompagné de son déclin comme point d'attache du cruropatagium. Toutefois ce sont toujours des suppositions basées sur les spécimens le mieux préservés.
Il semblerait que la queue n'était pas attachée. La preuve c'est le fantastique spécimen de Sordes découvert à Karatau au Kazakhstan. On voit clairement le cruroptagium entre les pattes et relié au 5 ème doigt surdimensionné, mais la queue part totalement sur le côté. Elle donne une "impression visuelle" d'avoir été libre.
C'est en tout cas la conclusion de Elgin, Hone and Frey en 2011.
Deux raisons, la première nous ne possédons pas de squelette complet de Quetz, nous nous basons sur les proportions d'animaux similaires, mais n'ayant pas vécu ni à la même époque ni au même endroit. (Zhejiangopterus en tête) alors que nous possédons des squelettes complets d'anhangueridae.
De deux, l'étude qui a consacré cette méthode de décollage été réalisée en modélisant un squelette d'anhangueridae. Habib, 2008, Molnar pour la modélisation.
Le marabout et le vautour ont une écologie similaire. Ce sont tous les deux des charognards, cabapbles de valoriser de grosses proies. Pour Quetz je crois que pas mal de choses ont été proposées quant à son régime alimentaire. La piscivorie est abandonnée (cet animal était terrestre et marcheur), je crois que le modèle charognard tient bien la route. Il ressemble en effet à un marabout surdimensionné.
Mon commentaire sur la vidéo de Gigy:
Excellent documentaires, belles reconstitutions.
Quelques critiques et questions...
Les Ptérosaures avaient certes un squelette léger et des muscles du vol puissants, pour autant un animal comme Darwinopterus était-il capable de transporter un Anchiornis comme on le voit dans le doc?
Sur la plage de Crayssac, l'auteur parle de 4 doigts aux pattes arrières seulement, il omet de préciser qu'il existe un 5ème doigt impliqué non dans la locomotion mais dans la tension du cruropatagium.
Autre question: Le cruropatagium est-il rattaché à la queue ou seulement aux deux pattes arrières, comme lepropose le documentaire?
Ils débattent sur la technique d'envol de Quetzalcoatlus et montrent un squelette d'Ornithocheiridae... Bonne reconstitution de leur méthode d'envol tout de même.
Voilà un petit jeu de simulation qui vous fera voyager sur le continent Pangaea de la lune Arka.
Ce voyage requiert :
- des connaissances en paléontologie mais pas que (connaissances historiques, géologiques et biologiques sont aussi bienvenues)
- du matériel pour dessiner et poster les dessins (vu comme il y a un certain nombre de dessins à faire les croquis, les brouillons et autres griffonnages sont acceptés)
- de l'imagination et de la créativité
Les différentes activités et questions sont numérotées donc mettez les bons numéros des étapes correspondantes à côté de vos réponses.
Sur ce je vous souhaite un agréable voyage sur Arka.
1 : Bienvenue sur Pangaea
Vous êtes un(e) alien de type Altatèque vivant parmi les colons pirates du littoral-ouest de Pangaea.
Activité : dessinez votre personnage Altatèque
2 : Les pirates
Les colons du littoral-ouest de Pangaea se nomment les Dilongs. Sur Terre, ce nom désigne celui d'un dinosaure théropode. Ces derniers vivent de la pêche, du commerce avec les indigènes et de la piraterie.
Question : De quelle famille de théropodes est issu le dilong?
3 : Des dés truqués
Vous vous promenez dans les rues de l'une des villes côtières du littoral-ouest de Pangaea. Votre attention se rive sur un type du nom d'Arun. Ce dernier se fait de l'argent grâce à ses dés truqués. Vous le regardez arnaquer les marins. Mais ce dernier se fait repérer par les pirates qui l'accuse d'escroquerie. Mais vous êtes aussi accusé de complicité. Vous êtes donc contraints de fuir à ses côtés pour éviter de vous faire découper en morceaux.
Activité dessin : imaginez un stratagème pour échapper aux pirates.
Arun
4 : Perdus
Vous et Arun, vous vous êtes réfugié dans la jungle pour échapper aux pirates. En effet, les pirates n'osent pas s'aventurer dans la jungle. La jungle est le domaine des indigènes Altatèques. Vous vous êtes absenté le temps d'aller chercher de la nourriture en laissant Arun préparer un feu pour la nuit. A votre retour, vous vous apercevez qu'Arun a disparu. D'après les empreintes, il a été enlevé (un indigène probablement). Mais un bruit interrompt vos réflexions. Des buissons surgit soudainement une énorme créature. Un Brontocératops. Cette créature pourrait faire penser au croisement alien entre un brontothère et un cératopien avec six pattes et des grandes plumes derrière la collerette. Ce monstre pèse près de 10 tonnes. Les indigènes disent qu'il est impossible d'arrêter la charge d'un brontocératops La créature s'apprête à vous charger mais par chance, elle est interrompue dans son mouvement et se met en déroute. Elle a senti que vous n'étiez pas seuls. Mais cela ne va pas être à votre avantage pour longtemps. Vous vous prenez un coup dans la tête et vous perdez connaissance.
Question : Le brontothère est un mammifère géant du cénézoïque. Cet animal a eu une appellation autre que brontothère. Mais depuis la sortie du film Avatar, cet animal a du s'appeler uniquement brontothère. Quelle était son autre nom?
5 : Le réveil
Vous commencez à reprendre connaissance. La première chose que vous voyez, c'est le visage d'un homme Altatèque. L'homme se nomme Swanta. Swanta es le grand prêtre des Altatèques. Swanta vous dévoile où vous êtes et les raisons pour lesquelles vous y êtes. Vous êtes à Actala, la capitale de l'empire Altatèque. L'empire Altatèque a une superficie immense. Il recouvre les 3/4 de Pangaea. Cet empire équivaut à celui de Genghis Khan, grand conquérant moghole. Cependant, l'empire Altatèque est constitué à 90% de forêt vierge.
Question : Vers quelle période, les mongols on bâtit le plus grand empire de l'histoire?
6 : Pour devenir un guerrier
Les jours ont passé et vous êtes apte à suivre un entrainement. Swanta vous a placé auprès d'un(e) guerrier(ère) qui vous servira de tuteur pour devenir guerrier à votre tour.
Activité dessin : Dessinez votre tuteur
Swanta
7 : L'empereur
Votre tuteur a décidé de vous présenter à l'empereur. Chez les Altatèques, l'empereur n'a aucun pouvoir religieux. C'est Swanta qui détient ce pouvoir et l'empereur n'est pas considéré comme un dieu. Les Altatèques choisissent leur souverain en fonction de ses compétences au combat et pour diriger l'empire parmi des guerrier nobles de sexe confondus. L'empereur se nomme Mozatecoatl. C'est un jeune qui règne depuis peu de temps. Et ce gars est très impliqué dans son rôle et sa priorité est son peuple. Il est hostile avec les étrangers. Il a très vite reconnu que vous n'étiez pas d'Actala et de l'empire. Mais Swanta est intervenu pour calmer ce dernier.
Activité dessin : Imaginez votre rencontre avec Mozatecoatl.
Mozatecoatl
8 : Pour devenir un chasseur...
Les semaines ont passé et vous êtes apte à commencer la première étape pour devenir guerrier. Il faudra dompter un ptéranodon géant d'Arka. Ces animaux nichent en colonies en bord de mer et dans les montagnes. Après plusieurs heures de marche dans des terrains accidentés, vous parvenez enfin à la colonie.
Question : De quoi se nourrit le ptéranodon terrien ?
9 : Victoire !
Après une longue lutte acharnée, vous avez désormais votre ptéranodon. Ceci est un bon point pour devenir guerrier et essayer d'obtenir la reconnaissance de l'empereur.
Activité dessin : Imaginez votre ptéranodon (couleur, motifs)
10 : Eldorado
Lors d'une traversée à dos de ptéranodon, vous apercevez une cité en or situé dans les montagnes flottantes. Cette cité fut bâtie par un peuple antérieur aux Altatèques. Ce site est sacré pour les Altatèques. Il n'est accessible qu'à pied (les blocs sont reliés pas des lianes épaisses mais incapables de supporter des canons ou des charettes) ou à dos de ptéranodon.
Question : Quels peuples d'Amérique sont connus pour leur or?
11 : Quetzalcóatl
Vous volez à proximité d'Eldorado. Mais soudain, une ombre recouvre vous et votre pteranodon. C'est un quetzalcoatlus d'Arka qui fonce droit sur vous et votre tuteur. Mais vous vous dirigez vers une caravelle ennemie poursuivis par le quetzalcoatlus. Vous passez entre les mâts du navire mais le quetzalcoatlus s'acharne sur le bateau. Vous profitez de son inattention pour vous échapper.
Question : Le quetzalcoatlus d'Arka mesure plus de 25 mètres d'envergure. Combien mesure le quetzalcoaltlus terrien?
Le quetzalcoatlus d'Arka
12 : Conquistadors
De nouveaux visiteurs sont venus sur Pangaea et cette fois pas pour un but de commercer avec les indigènes. Ils veulent conquérir l'empire Altatèque et s'emparer des terres et de l'or du territoire indigène. Les attaques de ces êtres sanguinaires se multiplient. L'empereur envoie une attaque et vous faites partie des guerriers partis combattre l'ennemi. Sur votre pteranodon, vous criblez de flèches les piquiers et les canonniers ennemis pour permettre à la cavalerie Altatèque terrestre de charger sans être stoppé par les piquiers. Les chevaucheurs de ptéranodons attaquent parfois au corps à corps, leur ptéranodons saisissent des ennemis dans leur bec et les éjectent on les coupent en deux.
Activité dessin : Représentez votre personnage combattant les conquistadors sur son ptéranodon.
13 : Une victoire bien méritée
Les conquistadors sont à bout de force. Ils sont contraints de se rendre. Les gentilshommes sont sacrifiés et les autres sont contraints de quitter Pangaea. Vous avez été brave et vous obtenez enfin la reconnaissance de l'empereur qui vous passe au rang de noble guerrier.
Activité dessin : dessinez votre personnage victorieux.
Les pauvra quetzalcoatlus est montré ne sachant que faire de ses ailes une fois au sol alors qu'on sait qu'il repliait son doigt ailé le long de son corps durant la marche (de nombreux fossiles très bien conservés le montre ainsi que les surfaces articulaires sur le condyle du métacarpien IV et sur la surface articulaire de la phalange 1 du doigt IV. Ces animaux étaient très à l'aise au sol, on a une trace très nette de déplacement aisé sur le sol en Corée où un ptérosaure de la famille des azhdarchidae a laissé une longue emprunte avec des pieds de plus de 30 cm! Un géant donc. Les ptérosaures étaient et on le sait par l'étude ichnologique (les traces de pas), bien plus à l'aise sur terre que ne le sont les chauves souris actuelles qui rampent d'avantage qu'elles ne marchent (à l'exception du vampire d'Azara).