Il n'y a que la recherche fondamentale et la science fiction pour permettre d'obtenir un dinosaure cloné à partir du sang antique d'un moustique conservé dans une résine fossile indurée en ambre. Mais, quelques sociétés travaillent réellement à de tels exploits. Ne rêvons pas, le premier qui réalisera la performance de redonner la vie au moindre petit organisme antique aura le jackpot...
Plusieurs laboratoires (se faisant une belle concurrence) se sont lancé depuis 1990 dans le projet fou, mais lucratif, d'exploiter l'ADN fossile et notamment celui conservé dans l'ambre. Les publications dans les revues américaines les plus sérieuses en témoignent...
(Rappelons simplement : 1993 DNA from Amber Inclusions, 1995 Isolation of viable Bacillus sp. from Dominican amber, 1995 Age of bacteria in amber, 1996 Dominican Amber. Analysing Ancient DNA, 1996 Characterizing Ancient microorganisms from amber, 1996 Recovery and Characterization of Ancient Bacillus sphaericus from amber, 1997 Isolation, characterization, and diversity of microorganisms from amber, 1998 Staphylococcus succinus sp. nov. from Dominican Amber, 1999 Microbial Diversity of Amber. Etc., etc.).
Pour ceux qui suivent la science de Jurassic Park (la Vraie science de l'Ambre, qui, avouons-le, n'est pas vraiment sous les feux de la rampe), retenons que les chercheurs d'Ambergene Corporation portent leur dévolu sur des organismes résistants. Remarquant l'endurance surprenante de quelques bactéries récupérées dans les milieux les plus hostiles, tous les espoirs sont possibles grâce à l'ambre jaune...
Tandis que les chercheurs français de la grande institution parisienne travaillaient à l'inventaire et la phylogénie des séries végétales conservées dans les tourbières, quelques scientifiques américains portaient, dès les années 90, leur dévolu vers le miel d'ambre...