Fabien Knoll, Lawrence M. Witmer, Francisco Ortega, Ryan C. Ridgely, Daniela Schwarz-Wings. 2012. The Braincase of the Basal Sauropod Dinosaur Spinophorosaurus and 3D Reconstructions of the Cranial Endocast and Inner Ear
Etude de la boîte crânienne du Spinophorosaurus nigerensis et reconstitution en 3D de cette dernière et de son oreille interne.
Après vérification des publications, certains noms ont disparu de la liste 2009 pour passer en 2010 (comme Psittacosaurus gobiensis, Xiongguanlong, Beishanlong et Tianyuraptor) puisqu'ils ont été annoncés en 2009, mais la date de parution de leur publication est en 2010.
---------- Edité le 03/03/2010 à 14:38 par Webmaster
Finalement, Anchiornis date bien de 2009: il a été publié en ligne en décembre 2008, mais en version papier en 2009...
Une grande partie des nouvelles espèces est chinoise et ce sont souvent les mieux conservées.
Dans cette liste figurent 3 aves (Confuciusornis feducciai, Rapaxavis pani et Shanweiniao cooperorum).
Il y a également 3 nomen nudum.
Pour Shidaisaurus, l'espèce est bien jinae et non pas jiae comme indiqué sur DinoData et dans un précédent message.
S'il y a d'autres erreurs ou des ajouts à faire, n'hésitez pas à le signaler...
Le squelette de Spinophorosaurus nigerensis est achement bien conservé, on a l'impression d'être dans Jurassic Park, où il suffit de souffler sur le sable pour découvrir un squelette entier...
A part ça, le gros intérêt est qu'il apporte pas mal d'éléments pour la compréhension de l'évolution des premiers Sauropodes.
Et bien que le Gondwana forme encore un seul bloc au Jurassic moyen, les faunes de sauropodes d'Amérique du Nord évoluent indépendamment car elles sont isolées géographiquement (zone désertique entre le nord et le sud du Gondwana).
Or c'est dans cette faune d'Amérique du Nord qu'on observe ensuite la radiation des Néosauropodes...
Spinophorosaurus était donc là au bon endroit et au bon moment pour qu'il nous apporte un témoignage sur les débuts des sauropodes. Très intéressant.
Et bien après recherche, les épines caudales associées au genre Omeisaurus sont à attribuer avec confidence à Shunosaurus qui provient de la même localité (observations personnelles d'Upchurch; Wilson & Sereno, 1998).
Superbe bête, magnifique. Les épines sont situées sur le bout de la queue plutôt que sur le dos. Il me fait donc plutôt penser, au niveau de ce trait anatomique, à Shunosaurus plutôt qu'à Agustinia. Quel est la classification de ce dernier par ailleurs ? Autre question, mis à part Shunosaurus et Spinophorosaurus, a-t-on d'autres sauropodomorphes avec de telles épines au bout de la queue ?
... est un sauropode intéressant (comme tous les sauropodes d'ailleurs); il semble assez "primitif", hors des Eusauropoda. A noter la présence d'épines, comme chez Agustinia.