Sauropelta

Fiche descriptive

¤ Etymologie du nom: "Reptile bouclier"

¤ Position dans la classification: Nodosauridae

¤ Eres géologiques: Crétacé inférieur : Aptien-Albien (125-99.6 MA)

¤ Taille estimée: 5-6 m long

¤ Poids estimé: 1000-1500 kg Kg

¤ Régime alimentaire: Herbivore

¤ Répartition géographique: USA (Wyoming, Montana et Utah)

¤ Découvert en: 1933

Les différentes espèces

6 squelettes partiels (dont les 3 suivants) et de nombreux éléments isolés.
AMNH 3032 : Spécimen ayant servi à décrire le genre, mais dont le crâne manque.
AMNH 3035 : Crâne partiel ainsi que le cou avec son bouclier de piques encore en connexion anatomique.
AMNH 3036 : Spécimen le plus complet, dont il manque quand même le crâne, le cou, les premières vertèbres dorsales ainsi que l’armure couvrant ces parties, le bras gauche, une partie de la jambe gauche et l’extrémité de la queue.

Comme les autres Ankylosauria, Sauropelta possède une armure de piques et de nodules osseux lui couvrant le dessus du cou, du dos et de la queue.
On estime la longueur du spécimen AMNH 3036 à environ 5m 20, mais le nombre total de vertèbres caudales reste inconnu; sur AMNH 3032 il en restait 39, mais on estime que ce nombre était compris entre 40 et un peu plus de 50. Il possédait 8 vertèbres cervicales et 16 dorsales dont les 4 dernières étaient soudées entre elles et au sacrum (lui aussi 4 vertèbres).
Comme celle des autre Ankylosauria, la morphologie de Sauropelta était adaptée à un animal lourd, les membres antérieurs sont plus courts que les postérieurs et surtout massifs, un bassin large, certaines vertèbres dorsales soudées (voir au dessus) et des pattes courtes et larges.
L’ichnofossile Tetrapodosaurus borealis, retrouvé en Colombie Britannique dans la formation de Gething qui a le même âge (crétacé inférieur) que la formation de Cloverly (Ostrom 1970 ; Scott 1975) où fut trouvé Sauropelta, seraient donc très probablement celles de ce dernier et nom pas celles d’un cératopsien comme le pensait Sternberg (1932).

Son armure osseuse était censé décourager les prédateurs, mais en cas d'attaque le Sauropelta n'avait que deux solutions: soit il piquait un sprint, soit il s'aplatissait contre le sol en espérant que le prédateur se casse les dents sur sa cuirasse et que ce celui-ci n'arrive pas à le retourner car son ventre est sans protection.

J. H. Ostrom, 1970, ’’Stratigraphy and Paleontology of the Cloverly Formation of the Bighorn Basin Area, in Wyoming and Montana’’,p104-123, Bulletin 35, Peabody Museum of Natural History Yale University.

K.Carpenter, 1984, ’’Skeletal reconstruction and life restoration of Sauropelta from the Cretaceous of North America’’, The Academy of Natural Sciences, 19th and the Parkway, Philadelphia, USA.