« Scipionyx » : différence entre les versions
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* Chez ce nouveau né, l'intestin montre une surface recouverte de plis transversaux anastomosés révélant la muqueuse comme un moulage de la paroi interne. Il se peut aussi cependant que ce fossile ait révélé en réalité un cololithe ou remplissage intestinal. Quoi qu'il en soit cette partie est suffisamment bien préservée pour pouvoir se faire une idée du trajet et de la forme de l'intestin chez ce nouveau-né. Il est large et court ce qui tend à prouver que son taux d'absorption était très élevé. Les côtes gastrales semblent constituer un support efficace pour soutenir l'intestin qui est en position plus crâniale que ne le supputait Paul, 1988. Le côlon passe à travers le canal pelvien en longeant parallèlement la colonne vertébrale et son extrémité caudale débouche dans le cloaque légèrement au dessus du pied ischiatique. Chez cet individu il y a également des traces du muscle caudo femoralis longus, des tendons isolés à la base de la queue et des traces de fibres aciculaires dans la région pectorale. Juste au dessus de la furcula on trouve des traces de la trachée qui sont identifiables sous la formes d'anneaux hyalins. | |||
* | * Un grand halo rougeâtre qui a fait l'objet d'âpres discussions, pourrait bien être la trace du foie comme cela a été révélé par Ruben ''et al.'', 1999 qui ont montré que sous éclairage ultraviolet, la région devenait fluorescente. Pour ces auteurs la raison est la présence de biliverdine principal pigment de la vésicule biliaire chez les tétrapodes autre que les mammifères. | ||
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''Scipionyx samniticus'' était un petit carnivore agile et rapide qui vivait probablement dans le sous-bois des forêts italiennes, il se nourissait probablement de petits vertébrés et d'insectes. | ''Scipionyx samniticus'' était un petit carnivore agile et rapide qui vivait probablement dans le sous-bois des forêts italiennes, il se nourissait probablement de petits vertébrés et d'insectes. | ||
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*1998 : | * 1998 : Description sous le nom ''Scipionyx samniticus''. | ||
== Publications == | == Publications et références == | ||
* ''Dal Sasso, C. & Signore, M. (1998). Exceptional soft tissue preservation in a theropod dinosaur from Italy. Nature, 392: 383-387'' | * ''Dal Sasso, C. & Signore, M. (1998). Exceptional soft tissue preservation in a theropod dinosaur from Italy. Nature, 392: 383-387'' | ||
* | * ''Paul, G.S. (1988). Predatory Dinosaurs of the World. Simon & Schuster, New York. | ||
* ''Ruben J.A., Dal Sasso C. Geist N.R., Hillenius W.J., Jones T.D. & Signore M. (1999) Pulmonary function and metabolic physiology of theropod dinosaurs. Science, 283: 514-516. | |||
* ''Dinosaures carnivores, Tome 2''. Patrice Lebrun, Minéraux & Fossiles, Hors Série n°20. | |||
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Dernière version du 28 avril 2014 à 15:54
Fiche descriptive
¤ Etymologie du nom: "Griffe de Scipion"
¤ Position dans la classification: Maniraptoriformes
¤ Eres géologiques: Crétacé inférieur (Albien)
¤ Taille estimée: 2 m de long
¤ Poids estimé: Inconnu
¤ Régime alimentaire: Carnivore
¤ Répartition géographique: Italie
¤ Découvert en: 1980
Les différentes espèces
Inventaire des fossiles retrouvés
- Holotype: Un squelette quasi-complet d'un nouveau né, dont il ne manque que la partie distale aux éléments épipodaux proximaux des membres postérieurs, la majorité des vertèbres caudales et la majorité de l'ungual du doigt II.
Caractères propres à ce dinosaure
Ce petit Coelurosauria provient du gisement de Pietraroia Plattenkalk, près de Naples, en Italie. C'est le tout premier Dinosaure décrit en Italie. Il devait, à l'âge adulte, dépasser deux mètres. Scipionyx devait être proche de certains petits dinosaures tels Nedcolbertia justinhofmanni et des Compsognathidae.
- Le seul fossile que l'on connaisse de ce dinosaure est un nouveau-né.
- Scipionyx samniticus possédait une furcula et portait peut-être une griffe en faux semblable à celle des Paraves.
- L'étude du fossile a révélé la présence de tissus mous fossilisés et remarquablement préservés. Il n'y a aucune trace de téguments extérieurs (peau, écailles ou plumes) ceux ci s'étant complètement décomposés. Les tissus mous en revanche semblent s'être décomposés assez vite pour produire assez d'acide et de phosphate nécessaires à leur minéralisation. A l'opposé des tissus mous externes et des téguments qui auraient eu perdus leur acidité et leur concentration en phosphate dans l'environnement dans lequel ils étaient, empêchant leur préservation. Malgré cela ce taxon a permis pour la première fois d'observer de nombreuses traces d'organes internes comme, l'intestin, la trachée artère, le foie, des restes de musculature à la base de la queue et aussi au niveau de la ceinture scapulaire.
- Chez ce nouveau né, l'intestin montre une surface recouverte de plis transversaux anastomosés révélant la muqueuse comme un moulage de la paroi interne. Il se peut aussi cependant que ce fossile ait révélé en réalité un cololithe ou remplissage intestinal. Quoi qu'il en soit cette partie est suffisamment bien préservée pour pouvoir se faire une idée du trajet et de la forme de l'intestin chez ce nouveau-né. Il est large et court ce qui tend à prouver que son taux d'absorption était très élevé. Les côtes gastrales semblent constituer un support efficace pour soutenir l'intestin qui est en position plus crâniale que ne le supputait Paul, 1988. Le côlon passe à travers le canal pelvien en longeant parallèlement la colonne vertébrale et son extrémité caudale débouche dans le cloaque légèrement au dessus du pied ischiatique. Chez cet individu il y a également des traces du muscle caudo femoralis longus, des tendons isolés à la base de la queue et des traces de fibres aciculaires dans la région pectorale. Juste au dessus de la furcula on trouve des traces de la trachée qui sont identifiables sous la formes d'anneaux hyalins.
- Un grand halo rougeâtre qui a fait l'objet d'âpres discussions, pourrait bien être la trace du foie comme cela a été révélé par Ruben et al., 1999 qui ont montré que sous éclairage ultraviolet, la région devenait fluorescente. Pour ces auteurs la raison est la présence de biliverdine principal pigment de la vésicule biliaire chez les tétrapodes autre que les mammifères.
- L'ensemble des caractères présentés par Scipionyx en fait incontestablement un Coelurosaure, mais ne permet pas de le placer dans l'une des familles connues, ce qui en fait sans doute le représentant d'une nouvelle famille. D'autres fossiles sont nécessaires.
Reconstitution de la vie de ce dinosaure
Scipionyx samniticus était un petit carnivore agile et rapide qui vivait probablement dans le sous-bois des forêts italiennes, il se nourissait probablement de petits vertébrés et d'insectes.
Galerie d'images
Actualités de ce dinosaure
- 1980 : Découverte.
- 1992 : Des paléontologues italiens le déclarent comme le premier Dinosaure italien.
- 1998 : Description sous le nom Scipionyx samniticus.
Publications et références
- Dal Sasso, C. & Signore, M. (1998). Exceptional soft tissue preservation in a theropod dinosaur from Italy. Nature, 392: 383-387
- Paul, G.S. (1988). Predatory Dinosaurs of the World. Simon & Schuster, New York.
- Ruben J.A., Dal Sasso C. Geist N.R., Hillenius W.J., Jones T.D. & Signore M. (1999) Pulmonary function and metabolic physiology of theropod dinosaurs. Science, 283: 514-516.
- Dinosaures carnivores, Tome 2. Patrice Lebrun, Minéraux & Fossiles, Hors Série n°20.